[Désolé, coupure de courant pendant que j'écrivais (la fin de) mon message. Ce qui m'a ralenti un peu.]
Samoth sortit. Les bras croisé, il huma volontiers la douce et paisible brise sylvestre. Il avait quitté ce nid de réconfort, des années auparavant, pour une vie ô combien plus mouvementée, pleine de combat et de voyage. Mais une chose fut certaine, malgré le repos de l'instant. Il ne regrettait rien. Il ne regrettait jamais. Il s'était depuis toujours ordonné d'aller de l'avant et de ne pas regarder derrière lorsque ce n'était pas nécessaire.
Il repensa néanmoins au songe qui l'avait visité la nuit précédente. Il savait que l'inconscient était puissant, et pouvait joué bien des tour, mais il s'interrogeait néanmoins sur la signification dudit rêve. Il avait été confronté à une étrange entité. Liée à la magie, elle n'était pas un esprit, ni un humain, ni même un ombre. Un animal peut-être ? Non, ce n'était définitivement pas de la même nature. Ce qui l'intriguait surtout était l'état de conscience inhabituel dans lequel il avait été. Plus proche de la méditation que du sommeil, il avait ressentit et pensé les choses plus intensément encore.
Un soupire.
Il fallait laisser de côté ce étrange évènement pour s'occuper du présent. Et en parant de ça, la présente tenue qu'il portait était plutôt indescente, même si l'hôte qui l'accueillait en ces terres était un ami. A dire vrai, il n'était presque pas vêtu.
Y remédier ne serait pas chose difficile. Après tout, n'était-il pas un magicien renommé, en plus d'être admiré pour la maitrise de sa lame ?
Écartant les bras, il s'entoura lui même d'une aura de lumière orangée. Bientôt les rayons se fondirent dans le ciel pour ne plus faire qu'un avec le grand astre, puis se dissipèrent, découvrant une nouvelle tunique de tout autre apparat.
D'un lin blanc orné de noir et de vert, une ample et fine tunique - adapté à la période tout en ayant les atouts nécessaires au cérémonies elfiques. Passant près du cou et de son long col, et jusqu'au torse, un cuir brun de qualité rappelait la part guerrière du dragonnier.
Ce type de tuniques cérémonials comportent généralement trois emblèmes gravées sur des plaques d'argents. Le premier était celui de la famille du dragonnier, le second celui de sa faction, et le dernier celui du dragonnier lui même. Mais Samoth avait choisit de reprendre, pour symbole propre, celui des ancêtres. Dernier de toute une lignée, il portait fièrement - près de l'épaule gauche - la marque de sa famille, un dragon et un phénix entrelacé dans un éclat de feu magique. L'emblème du Vanyali, clan qu'il dirigeait à présent, était accroché à l'opposé.
Il avait travaillé avec les couturières pendant toute une journée pour réaliser une telle tunique, et il ne restait qu'une chose à faire.
Levant vers le ciel et la cime des arbres sa large lame, il observa le fruit de sa magie. Lentement momifiée par une banderole blanche, l'arme devint un outil de parade. S'arrachant en un lourd sifflement aux mains de son maitre, elle se posa dans son dos où elle trouva le repos ( =elle plus bouger ).
- Sommes-nous prêt ? lança-t-il à l'attention de ses compagnons qui ne devaient être loin?