Galeï se releva rapidement, quoique sonné. Sabré avait encoché une flèche tandis que le vieux rattrapait Pasiphaé durant sa chute. L'elfe ne chercha pas a comprendre. Il se rua vers Gil.

"- Tu ne pourras que nous ralentir si combat il y a, dit-il. Prends Pasiphaé et va te cacher."

Il prit le vieillard et le déposa derrière Pasiphaé. L'elfe le regarda détalé puis se tourna vers Sabré:

"- D'accord, je te couvrirai. Tu sais te battre avec la magie?"

Bien sûr, lui ne savait pas. Mais si le chat garou le pouvait, ça leur serait utile. Il encocha une flèche et attendit devant les deux arbres qui formaient une voûte. Si bandits, urgals où autres ignominies il y avait, c'est par là qu'elles passeraient. Galeï jeta un œil à Sabré. Le chat garou avait dégainé sa toute nouvelle épée. L'elfe sentait son envie d'en découdre mais ne dit rien. Ils attendirent en silence leurs futurs ennemis..

Laïaga : Si vous pouviez attendre une réponse de Jest, Pasi' et moi avant de reposter, ce serait cool^^

C'est un litron à la main et ma rapière dans l'autre que je m'étais affalé contre cet arbre. Dans mon ivresse j'avais parlé à mes compagnons de ma femme qui s'était tirée avec un frimant moche, et de ma fille qui s'était ramenée, un soir, la bouche en cœur et un polichinelle dans le placard. Pérorant sur un « toutes des salopes » vineux et appelant à l'omnipotence masculine pour « les calmer » je m'étais finalement ramassé. Mes compagnons n'avaient pas vraiment l'air foncièrement enthousiasmés par mes théories révolutionnaires, préférant se tenir à l'affût, les châsses rivées sur la route. Il devait y avoir quelque chose, mais je sais pas quoi. J'avais le cerveau trop embué pour penser quoique ce soit, alors deviner quelque chose... Alors je continuais à exposer, argumenter et à ma lamenter tranquillement dans mon coin.

« T'vas fermer ta gueule ? »
« Gmourf »

J'ai préféré par répondre, mais je le pensais très fort. Saloperies de magiciens, ils s'croient tout permis, ils se font les chefs comme ça, d'autor. Il avait demandé à personne pourtant, je l'avais bien vu venir moi, en tapinois, lorgnant la place du grand manitou. Et puis le grand manitou il était finalement mort étrangement. Trébuché sur une pierre à ce que j'ai vu, mais c'était louche. Enfin, finalement c'était y Zozor au chapeau pointu qui s'était présenté pour nous mener à la gloire. A la base on devait se contenter de suivre la belle plume blanche de son chapeau pour devenir maîtres du monde. Concrètement, on a foutu deux trois zigues dans la mouscaille et amassé un putain de butin de trois liards.
J'y aurais bien explosé le cassis à Zozor, mais il y avait toujours Gmourf, ce gros benêt de Gmourf. Ce type là était un colosse, des jambes comme des troncs que je me demandais comment elles pouvaient se plier, une bedaine large et trop dure pour être humaine, striée de trop de cicatrices pour que ça fasse pas mal, mais il ne s'en plaignait pas le bougre. Et puis il y avait sa grosse tête qu'on ne voyait pas, enfoncée dans un masque tout rond et cabossé hérissé de pique, une masse de goupillon qu'il aurait évidée à la petite cuiller et enfoncée sur sa tête. Une sorte d'apex noir et hideux sur cette montagne de muscles et d'épiderme tanné, effigie informe et impersonnelle pour un corps aux allures de terre cuite, qui était tout aussi informe que ce heaume improvisé.

« Gmourf »
« Oui Gmourf, c'est un dragon, on va s'y faire des couilles en or sur ce coup là. Allez les gars, on va devenir riches ! »

Et Zozor il est parti tout fringuant, une vieille hache corrodée pour occuper ses deux paluches. Qu'il aille mettre sa sale trogne ailleurs et qu'elle se face défoncer, que ça m'aurait fait des vacances. Mais bon, j'ai une conscience professionnelle, une déontologie de pourriture patentée qui m'obligeait à obéir au Big Boss. 'me suis levé tant bien que mal et me suis caché derrière Gmourf qui, lui, suivait le mouvement sans broncher.

« Attendez, Garin va mettre un peu d'ambiance. » Zozor le magicien n'était pas non plus un manche pour ce qui était d'élaborer des plans, je le respectais au moins pour ça, il avait toujours de bonnes idées. Et Garin faisait toujours partie de ses bonnes idées. Garin, c'était un fou, un dément, un pyromane névrosé, il avait voyagé jusque dans l'orient derrière le Hadarac pour trouver de nouvelles substances. Il sniffait de la poudre noire, se baignait dans du naphte et crachait du feu grégeois. Un démon qu'il était, et je m'en méfiais de lui, plus que de la mort. Mais il était efficace.

Alors il s'est ramené avec sa touche de bouffon, les cheveux en pétard et teintés de suie, de sang caillé et d'autres choses plus colorées encore. Un vieux bandeau de cuir lui retenait sa tignasse, et de gros verres lui protégeaient les yeux, ça lui donnait un air de mouche. Les Jumelles-qui-collent qu'il appelait ça, trouvées à Aberon. Il pouvait voir plus loin que tout le monde avec, et les étincelles qu'il se plaisait à produire ne lui abîmaient pas les mirettes comme ça. Il avait dans la main sa Pompe-à-feu, sorte de gros tube avec un un réservoir, quand il pompait ça crachait du feu grégeois. Ça le rendait fou quand il l'utilisait, ça lui carambouillait dans les neurones, il en crachotait, frémissait. Il en devenait épileptique le cochon. Et puis là, il a pompé, couic couic couic, un cliquetis sinistre a envahi les ramures, et puis la canopée entière. Gmourf couina, ça lui faisait toujours peur, il aimait pas la Pompe-à-feu, il comprenait pas le con. Couic...

Et puis ça a tonné plus fort que le tonnerre lui même, les dieux z'en étaient toujours mortifiés que Garin il fasse un bruit pareil. Ça craquetait, ça soufflait, ça chuintait. Et puis tout ça pour franger un énorme « boum »? Un torrent de feu se déversait sur la clairière, ça ne s'éteindrait sûrement qu'au soir, et ça couvrirait un hectare ou deux avant de finir, mais c'en était pas moins efficace. Gmourf s'est un peu énervé, comme un animal qui se prend un brandon en pleine tronche, et il a décidé de canaliser sa colère sur ces gens qu'on attaquait. Moi, l'alcool me floutait un peu la vision, mais je voyais ce qu'il fallait voir. Une jouvencelle, deux gamins et un vieux clou, ce serait du gâteau...

"Allez, pas de quartier, on tue tout sauf le lézard !" Zozor était un brave, un grand, il se mettait toujours en première ligne et plongeait dans les flammes de Garin en taillant tout. Sa vieille hache tournoyait au-dessus de sa caboche. Gmourf était toujours à sa droite, et moiderrière Gmourf. Et le pyromane traînait toujours un peu, le temps de réarmer sa pompe. Parce qu'il cognait avec aussi (bien qu'elle soit au moins aussi grande que lui), et chaque coup déversait quelques gouttes de sa précieuse substance, cramant les chairs et calcinant les os.

Soudain, un chat qui parlait s'insinua dans ma tête, et il me dit "tu sais mon p'tit gars, il y a dix autres gus avec toi, et ils vont se faire mouliner"... Je secouait ma cabèche, ayant l'impression de devenir fou, et le chat s'enfuit en miaulant.

Pasiphaé n'avait pas tout compris de ce qui s'était passé lorsqu'elle avait touché son dragon. Elle avait fermé les yeux, et plus rien. Le vide. Qui sait combien de temps il s'était passé ? Quand elle ouvrit les paupières, elle se trouvait à terre, son cheval partant et près de Gil'. Elle tenait dans ses bras son dragons comme une mère tient son bébé. Puis elle s'apperçut que Galeï et Sabré avait tirés leurs armes.

*Punaise c'est quoi encore que ce truc ? Il est toujours obligé de nous arriver des trucs qui n'arrivent qu'à nous ? C'est louche tout ça.* pensa-t-elle.

Puis elle se rendit compte d'une chose. Elle regarda sa main et apperçut la marque. Elle ne savait plus exactement comme ça s'appelait (parce que j'ai pas envie de chercher comment l'écrire ) mais elle avait la marque qui liait le dragon et sa dragonnière. Un magnifique dragon du nom de Birg. Pourquoi ce nom ? Elle n'en savait rien, mais, pourquoi pas ? Puis d'autres personnes arrivèrent. L'apprenti dragonnière apperçut du feu... ainsi que l'allure des gars qui les attaquait.

*Ils ne sont pas à leurs premières fois.*

Pasiphaé serra son dragon dans ses bras puis desserra un peu en s'appercevant qu'elle allait le compresser et le mit dans sa sacoche qui pendant à son bras, sa tête dépassant pour voir le spéctacle. Elle se releva ensuite et dépoussièra ses vêtements pour se donner un air un tant soit peu crédible. Puis un des gars cria de tous les tuer.

*Ca il n'en est pas question...*

Et là, tout commença. Pas seulement cette petite bataille mais aussi de nouveaux sentiments. Le sentiment d'être importante, le sentiment d'être responsable et le sentiment que tous ses actes ne sont plus que pour elle mais aussi pour Birg. Mais pour l'instant, elle resta à l'écart et n'attaqua pas, attendant que soit quelqu'un s'occupe d'elle ou alors attendant qu'un de ses amis soient en danger pour les aider...

[Petite précision, les brigands ils sont quatre Le pyromane, Zozor, Gmourf et l'alcoolique. Donc je me débrouillerai pour qu'ils ne soient pas des lopettes, mais ça n'empêche qu'ils ne sont que quatre.... ]

J'ai la flemme de réediter le message ^^
Rajoute une ligne disant simplement que tu est accompagné d'une bonne dizaine de brigands

Pliiiiz ^^

Galeï avait vidé son carquois. Maintenant, il avait dégainé sa vieille épée et avait sauté sur le pyromane. Un duel acharné s'ensuivit. A chaque coup de l'étrange pompe, des gouttelettes de liquide inflammable giclaient sur le visage de l'elfe. Soudain, un rictus tordit le visage du fou.

"- Crèves, saloperie d'elfe! lâcha-t-il."

Une colonne de flamme sortit de la bouche de la pompe. Galeï esquiva de justesse, étant doté d'une agilité hors norme.

*Finalement, se dit-il, le Rimgar sert à quelque chose.*

Le combat reprit de plus belle. Finalement, au moment où le fou levait son arme, Galeï la bloqua avec son épée et lui décocha un direct du gauche. Le pyromane vacilla puis s'écroula. L'elfe se retourna et se retrouva nez à nez avec un ivrogne carrément défoncé qui le menacait d'un poignard. Il para un coup de poignard et repoussa l'assaillant, le temps de voir ce que faisaient les autres.

[Bon, c'est fait, et fin du HRP \o/]

[Gedwëy Ignasia, Paume Brillante
Merci d’avoir attendu ma réponse Sabré, Galeï…
Au fait, je rappelle à tout hasard qu’en étant apprenti, tu peux pas lancer des boucliers et des cailloux à tout bout de champ De plus, tu pourrais quand même laisser Jest répondre avant de tuer ses gus, même si on connait déjà la finalité du combat.]

Le dragon finit par éclore, aidé en cela par sa dragonnière. Pasiphaé enleva les débris de coquille pour laisser sortir un magnifique être à la peau laiteuse et aux ailes grises. Il rappelait vaguement à Gil’ un dragon albinos qu’il avait entraperçu une fois, mais celui-ci n’était pas malade, sinon ses ailes serraient blanches de même. La jeune femme semblait positivement déconnectée du monde, comme si son dragon l’avait emmenée bien loin de là. Quand elle toucha son dragon, la marque caractéristique de sa caste se dessina sur sa paume, et le vieux manciologue se dit que les dragonniers comptaient finalement un membre de plus. Maintenant et à tout jamais, elle était liée à ce petit être. Qui deviendrait grand.
Et puis les compagnons de route du vieux bonhomme parlèrent, d’abord de traces de pas, puis de bandits. Ghillem sentit un frisson remonter tout le long de sa colonne vertébrale. Des bandits. Bordel ! Si près de Teirm ! Ils avaient eu de la chance de ne pas être attaqués pendant la nuit, finalement. Il serra les dents. Quel imbécile ! Il aurait dû réfléchir à un itinéraire plus sûr, plutôt que de partir avec eux sans qu’aucun ne cherche à savoir s’ils prenaient des risques ou pas. La faute au dragon. Dragon qui plus est qui serait comme un boulet au pied de Pasiphaé.
Salopards de charognards qui récuraient le pays à la recherche de proies. Il se prit à regretter de ne pas avoir la magie pour lui. De ne pas savoir se battre. Ce n’était pas la première fois. En fin de compte, il se révélait toujours aussi inutile. Faiblard.
L’elfe le fit descendre de cheval et le positionna près de Pasiphaé. Ghillem ne savait que faire. L’elfe avait raison, il ne pourrait que les gêner. Pasiphaé leur sauverait peut-être la peau. Mais elle pouvait aussi bien y rester, tout comme eux.

-Moins de brusquerie, Globe-trotter, répondit-il à l’elfe, mais ni lui ni le chat-garou ne l’écoutaient.

Pasiphaé finit par ouvrir les yeux, ce qui soulagea Ghillem. Il n’avait pas gardé l’écritoire qui gisait au sol. Il avait cependant une liasse de feuilles dans les mains, avec une corne bien bouchée et une plume. Qu’est-ce qu’il foutait avec ça ? Bah, qu’est-ce que ça changeait ? Il ne servirait à rien, pendant ce combat, après tout, alors quoi qu’il fasse, ça revenait au même.
Puis il y eut un choc, une explosion plutôt, et un déchainement de flammes. Ghillem pensa d’abord à de la magie, mais il vit en périphérie de la clairière l’homme qui crachait les flammes, un homme à l’allure de fou furieux, mais surtout, c’était un tube qui crachait ces flammes.

*Feu grégeois, répondit-il à Pasiphaé. Ils n’en sont pas à leur première fois, et sans doute pas à leur deuxième, je ne pensais pas que des bandits de grands chemins pouvaient utiliser de telles…choses.*

Il n’arrivait toujours pas à se décider sur quoi faire. Reculer en emmenant la dragonnière avec lui ? C’était ce que lui avaient demandé les deux autres. Mais ça revenait à les abandonner. Rester là et regarder ? C’était stupide, et Pasiphaé se jetterait dans la mêlée au bout de quelques secondes. Foncer dans le tas ? La jeune femme serait occupée par son dragon, et lui serait une gêne, comme l’avait dit l’elfe.
Alors quatre hommes se lancèrent à l’assaut, deux en lignes, un qui maniait une hache rouillée tout autant qu’impressionnante, l’autre avait le faciès engoncé dans ce qui ressemblait à une masse de goupillon improbablement évidée. Où est-ce qu’il avait sorti ça ? Le troisième était commun, et le dernier était l’homme au feu grégeois, il venait un peu en retrait. Quelqu’un cria de ne pas faire de quartiers. Pasiphaé répondit, bien entendu, qu’il n’en était pas question. Bien entendu. Il serait impossible de le retenir. Le combat s’engagea, dans un camp il y avait une dragonnière, un elfe et un chat-garou, mais dans l’autre il y avait un géant, un type capable de cracher le feu, et qui sait, peut-être un mage. Ghillem n’aurait su qui donner gagnant. Il attrapa la manche de Pasiphaé avant qu’elle ne s’élance.

*Pasi’, si tu dois combattre, fais-le en restant ici, ne tente rien sur ces flammes, et brise la nuque de ces hommes avec ta magie, conseilla-t-il à la jeune femme qui était indéniablement le meilleur atout de leur groupe. Et surtout, ne t’engages pas avec ton dragon en bandoulière !*

Il se sentit désolé pour le nouvel être. Ses premiers instants se feraient dans la souffrance, le feu et la mort. Il espérait qu’une si petite entité ne soit pas marquée à vie par ces événements. Bien beau contexte pour venir au monde…

[Maintenant je vous saurais gré d'attendre une réponse de Pasi et Jest.]

Voyons Laiaga, c'est petits cailloux de rien du tout ^^...Y en avait que quatre, et puis j'ai fait un bouclier. En gros ca me fait, un bouclier, et quatre pierre ^^
Si j'ai pas assez d'energie pour ca, je vais effacer les pierres, mais si c'est raisonnable...
Non non, là ca va, je préviens juste pour la suite avant que tu te laisses emporter par la fièvre de la bataille (ou pas, mais on sait jamais).

Je promet de rester raisonnable ^^
Et desolé pour les poste, je cru que ca ne te dérangerais pas, car je ne me bat pas à tes coté ou un truc du genre. Mais je promet qu'a present, je posterais aprés toi
C'est pas spécialement de poster avant ou après toi qui me dérange, mais de d'écrire mon post, actualiser, modifier mon post, actualiser de nouveau, éditer de nouveau vu que du monde arrête pas de répondre...Mais merci

(Laïaga, je t'interdit de traiter mon dragon de boulet XD)
Je ne me permettrais jamais une telle chose...En revanche, tu peux taper Ghillem, c'est sa faute à lui !

Pasiphaé lança un oeil sur le combat puis un oeil sur Gil'. Le combat direct ou la sagesse. Pour une fois elle allait écouter ce qu'on lui disait. D'une main, elle prit son dragon par les écailles du cou comme le fond les félins et le posa dans les mains de Gil'. Comme ça, il servirait à quelque chose.

*Fait en sorte de l'occuper s'il te plait.*

Puis elle jeta un regard persan sur le combat et essaya de trouver une cible... Elle savait que Galeï débutait aussi dans le combat et décida donc de l'aider. Elle resta près de Gil' mais utilisa sa magie. Une boule de lumière se retrouva alors dans la main de Pasiphaé. Puis elle se compressa pour devenir plus forte et partit en direction de l'ivrogne, vers ses jambes pour pouvoir le destabiliser pendant qu'il combattrait. Avec un peu de chance, il n'essaierait même pas de l'éviter et serait propulsé à terre. Et avec encore de la chance, sa chute l'assomerait. Mais elle comptait plus juste le destabiliser pour que Galeï ait un avantage. Ensuite, elle réfléchit à toute vitesse pour trouver la prochaine attaque...

Zozor était une sorte de héros, un monstre, un guerrier sans peur et sans reproche. Il s'était posé devant un des deux gringalets. Comme ça, dans les flammes, sa hache immonde tournoyant au dessus de son chapeau pointu, il avait l'air d'un dieu, ou d'un diable. Enfin, quoiqu'il put être à ce moment là de la journée, il se battait comme à son habitude, avec fureur. Sorte de petite chose colorée bourrée essayant de détruire tout ce qui passait à portée. Zozor, c'était un peu mon idole parfois, je me prenais à lui vouer une admiration sans bornes quand il faisait sauter quelques têtes. Il me galvanisait même, je fixais son croupion comme une lanterne dans le noir, et ça me redonnait force et vigueur. Et quand je flanchais je voyais la belle plume blanche de son cap, et je tapais de nouveau. Bien que sournois et cupide, il n'en restait pas moins fabuleux.

Moi, de mon côté, j'avais moins d'allure. L'adrénaline m'avait donné assez de lucidité pour me rendre compte que j'étais très légèrement vêtu, pas de quoi arrêter un mauvais coup d'épée. J'avais tout de même ma rapière bien en main, et un pinard fort bon pour suppléer le fion de Zozor si jamais je venais à perdre ardeur. Toutefois, le pinard ne fit pas long feu. Un zigoto aux oreilles pointues décocha un joli pruneau à Garin, qui s'en écroula en riant. Il était rentré dans sa transe, c'était son moment préféré. Garin bavait, Garin crachait, Garin riait, Garin hurlait. Ses verres luisaient d'un éclat malsain, illuminés par l'exubérance écarlate du feu. Ça comburait sec d'ailleurs, bientôt la moitié de la clairière serait en train de rôtir. Enfin, le pyromane avait un plan, je le savais. Il allait sortir son arme favorite, le Cram'tout-Kiboum.
Alors j'ai aidé un peu, comme je le pouvais. Faisant preuve d'une abnégation incommensurable je balançais ma bouteille de pinard sur le p'tit fumier qu'avait cogné Garin. J'en déverserais toutes les larmes de mon corps après le combat mais, présentement, j'avais autre chose à foutre. Il s'agissait de s'éloigner maintenant, le fou sortait le Cram'tout de sa besace. Ça n'avait pas l'air bien méchant comme ça, un pot en terre cuite avec une mèche d'étoupe, sauf qu'en vérité, c'était la pire chose qui existât en ce monde. Le tout étant farci de naphte, l'utilité de l'étoupe ne restait pas un mystère longtemps. Le petit pot fut projeté dans la direction du gamin, en pleine face même. Une nouvelle explosion secouerait mon cœur d'alcoolique.
Et puis Garin nappa le tout d'un nouveau torrent de flammes, une gerbe luminescente qui alla s'écraser derrière l'elfe combattant, vers la fille au dragon et la vieille branche. Ils allaient souffrir ces deux-là...

« P'tain Garin ! Le dragon, le putain de dragon ! J'y vais ! »

Et puis il y a quelque chose qui me vient dessus.. Merde. La fille est une magicienne, tant pis, sa boule me loupe de peu, il faut dire qu'elle devait imaginer que je resterai collé à l'autre guignol alors que Garin agissait. J'étais pas fêlé non plus. Enfin, il faudrait se méfier d'elle, même si Zozor devait me protéger la garce allait sûrement tenter autre chose. Et sinon, j'ai foncé quand même.

Je suis comme ça moi, un peu téméraire, j'allais me jeter dans le brasier pour un simple lézard. Mais un sacré lézard en forme de pactole. Je contournais donc habilement le champ de bataille, manquait de cramer une ou deux fois, et puis je me jetais vers le vioque. J'allais l'écorcher vif celui-là, l'étripailler allègrement, et je m'occuperais de la donzelle et prendrais le dragon. Et puis je vis aussi Gmourf qui les prenait à revers. Doutant que le grand con ait pris cette initiative tout seul, je remerciais Zozor et tous les saints que je connaisse. Avec Gmourf de mon côté, je ne risquais pas grand chose. Le colosse fonçait comme un bœuf enragé, des petits trous pratiqués dans son heaume dégoulinait une écume jaunâtre, et un grondement résonnait là-dessous, laissant présager quelque chose d'assez mauvais.

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Cet abruti d'alcoolique n'était pas si idiot que ça. Il était même courageux. Je le devinais en train de se pisser dessus, mais ça ne se voyait pas. Alors, faute de mieux, il fallait bien lui concéder une certaine forme de vaillance. J'intimais gentiment à Gmourf d'aller soutenir notre copain, histoire qu'il ne se fasse pas étriper par la cavalière. Je devinais quelque chose en elle, la luminosité de son esprit était plutôt éblouissante. Bien plus que celle de mon adversaire. Celui-là c'était une lopette, mais elle... Elle ne semblait pas dans son assiette, sans doute toute chamboulée par son dragon, mais il y avait de la puissance en elle. Il me fallait protéger les cervelles des ces deux bouffons, sinon elles exploseraient sans que leurs propriétaires respectifs aient le temps de s'en rendre compte.
Par la malpeste ! Son adversaire attaquait de nouveau, il ne perdait pas espoir. Il devait être épuisé, il avait lancé des sorts qui n'étaient pas de son niveau, mais il continuait à se battre. Il allait bientôt tomber tout seul de fatigue, mais il persévérait. Ses cailloux avaient tué quoi, quatre hommes, mais il avait payé pour ça un prix exorbitant. Et puis son histoire de bombe. Non, Zozor ne l'avait pas laissé faire. Mais maintenant, Zozor aussi était un peu affaibli. Mais tout de même moins que ce jeune freluquet, ce blanc-bec, cette chiure qu'il allait écraser comme on écrase l'herbe sous ses pieds : sans s'en rendre compte.
« Mange ça, petit » un bon coup de hache bien placé, assez fort pour couper en deux le gosse, et assez subtil pour le faire nettement, sans bavures. Le type qu'il avait en face de lui allait souffrir... Ou plutôt, il allait mourir, mais sans le savoir, ce serait très rapide.

Oula, j'ai du mal acomprendre...Est ce que Garin a lancé le pot sur moi ou sur Galeï, et l'alcoolique à lancé son pinard sur moi ?
Il me semble que c'est Galeï qui se prend tout dans la gueule...

Pasiphaé lui mit le jeune dragon dans les mains. Ghillem ne sut d’abord qu’en faire. Il dut lâcher ses ustensiles. La plume tomba dans l’herbe où l’encre se vida, et les feuilles volèrent au vent, s’embrasant pour certaines dans les flammes du feu grégeois. Le dragon tenta de se débattre pour retourner dans les bras de son âme sœur, mordillant faiblement les mains qui le retenaient, mais Gil’ ne le laissa pas faire. Etonnement peu craintif, le nouveau né, se dit-il en son for intérieur. Ou complètement fêlé. Un dragon fissuré du bocal. Pourvu qu’il soit juste inconscient du danger, et pas tête brulée.

*Pas de problème, rétorqua Ghillem bien qu’il ne soit pas très sûr de lui. Je le protège…*

Oui mais le protéger comment ? Parce que bon, c’était quand même un champ de bataille. Le vieil homme fit Pasiphaé lancer une boule de lumière, et celle-ci manqua sa cible, se contentant de lui roussir un peu le poil. Il regretta que la jeune femme n’ait pas écouté ses conseils. L’homme serait déjà mort. Mais elle avait sans doute ses raisons.
Quelles qu’elles soient, elles ne nous préservaient pas de la langue de flammes qui fusait vers nous, et qui ne me disait rien qui vaille. Pourtant, le feu grégeois s’écrasa entre nous et les combattants. L’endroit où nous nous battions n’avait maintenant plus rien de paisible. Il était strié de flammes et empli du fracas des armes. Le grand avec une hache qui semblait être le meneur affrontait Sabretran. Ghillem aurait donné le chat-garou gagnant, dans ce duel, mais les deux adversaires ne semblaient pas se décider à se démarquer. Mais Sabré pratiquait la magie, il n’aurait aucun problème à abattre son ennemi. Sauf que voilà, quelques instants plus tôt, le chat-garou avait amorcé un sort que quelqu’un avait désactivé. Gil’ avait du mal à imaginer Tête-de-Fer faisant de la magie, il semblait bien trop bête pour ça, et l’autre avec le lanceur de feu grégeois était bien trop absorbé dans son délire sadique pour penser à autre chose. Restaient l’homme à la hache et celui à la rapière. Où il était celui-là ? Gil’ chercha Rapière du regard. Il ne le trouvait pas, et commença à penser que le brigand avait pris la fuite en voyant la boule de lumière foncer vers lui.
A ce moment là il entendit un bruit qui l’intrigua, et, en se retournant, il vit Rapière qui se jetait sur lui, apparemment bien décidé à l’abattre. S’il avait été plus leste, plus vif, il aurait sans doute pu éviter le coup d’un ivrogne qui, même s’il était galvanisé par le combat, n’en était pas pour autant un bretteur émérite. Il se contenta de se jeter au sol, tenant le dragon dans ses bras de telle manière que son corps était entre la lame et la jeune créature. Il se demanda, brièvement, s’il allait ressentir la morsure de l’acier dans ses chaires ou si ça attendrait. Le magicien était le type à la hache. Sinon il serait déjà mort avant de n’avoir rien vu.
Il prévint par pensée Pasiphaé. Tant qu’il n’était pas mort, autant essayer de se rendre un minimum utile.

Pasiphaé se retourna vers Gil'.

*Qu'est-ce qu'il y a encore ?*

Puis elle aperçut que le vieu était à terre avec son dragon pour le protéger et qu'un type menaçait Gil' et surtout son dragon (qui n'est pas félé^^). D'un geste, une pierre jaillit et propulsa l'épéiste quelques mètres plus loin.

*Ouf.*

Ne laissant pas le temps à son adversaire de revenir à l'attaque, elle se rapprocha du vieu et de son dragon pour pouvoir les protéger à la prochaine attaque. Pour l'instant l'autre était à terre. Peut-être était-il inconscent. Peut-être était-il encore conscient. Elle ne savait pas. La dragonnière pris son dragon dans ses bras en comprenant que le type en avait contre la créature. comme ça Gil' serait presque en sureté et elle pourrait le protéger plus facilement. Elle sentit derrière elle que ses amis avaient du mal à battre leurs adversaires mais ne tourna pas le dos au sien. Si jamais elle se retournait, s'en était fini d'elle et de son dragon, et elle avait confiance en Galeï et Sabré.

*Courage...*

[Désolé pour ton tour, Laïaga. Je sais pas comment ça marche, tu peux m'expliquer stp?]

Galeï se leva. Une bouteille de pinard l'accueillit en pleine bouche. Quand elle se fracassa, un morceau resta planté dans l'épaule du jeune elfe tandis qu'un liquide rouge coulait dans sa bouche. Du sang ou du vin? Il s'en fichait. Il recracha et se releva tant bien que mal. En face de lui se tenait.. rien. Il chercha l'ivrogne du regard et le trouva près de Pasiphaé, affalé parterre. Galeï distingua un mouvement.

*Et merde.. se dit-il. Faut que j'agisse et vite. J'aurais dû apprendre à parler avec l'esprit!*

Il se rua vers Pasiphaé qui, de dos, ne voyait rien. Soudain il vit Sabrétran qui cherchait quelqu'un. Galeï lui fit signe d'aller protéger Pasiphaé et le vieux. Pendant cet échange silencieux, il n'avait pas cessé de courir. Le résultat fut un tourbillon de couleur et de douleur. Le goût du sang empli de nouveau sa bouche. L'elfe sentit qu'on le relevait. La montagne. Elle le tenait et tentait de l'étouffer en le serrant fort contre lui, à la manière des serpents.

"- Je prendrais plaisir à te tuer, s'entendit-il murmurer, toi et tout tes amis.."

Galeï, qui commençait à perdre connaissance, eut une soudaine bouffée d'adrénaline en entendant la dernière phrase du colosse. Il le regarda dans les yeux et.. cracha tout le sang qui emplissait sa bouche dans la figure du gaillard. Ce dernier hurla et se couvrit les yeux de ses mains. L'elfe en profita et lui asséna un coup de genoux dans l'entrejambe. Quand son ennemi fut à terre, Galeï l'assomma avec le pommeau de son épée.

"- Bonne nuit gros lard, grogna-t-il."

Il courut vers le petit groupe qui s'était refermé autour du dragon.

[Bon, bah à plus alors, revient nous vite quand même ]

C'est froid, c'est chaud aussi, le gamin m'a bien eu. Une cochonnerie de chat-garou... Tué par un gros matou, quelle pitié. Je sens qu'il y a un vide en moi, un trou qui me perfore tout le torse, tout ce qu'il y a dedans, il y aura pas de Zozor le survivant cette fois-ci. C'est fini. C'pas si terrible que ça en fait, on se fait modestement bigorner et puis plus rien, ça fait mal, et puis la douleur disparaît. J'ai peut-être de la chance. Juste ce petit picotement, cette agréable démangeaison qui fait se sentir vivant, alors qu'on ne l'est plus. Pourtant, quand je vois la gueule de la lame, je me dis que ça devrait faire plus mal. La magie n'est peut-être pas étrangère à cette anesthésie. 'me suis toujours demandé comment qu'elle choisissait ses mages. Elle doit bien les aimer, et elle m'aime jusqu'à la fin... Et si c'est le cas, elle va m'aider encore un peu, la grande tueuse. Le baroud d'honneur, 'vont tous crever.


Connerie de magicienne de mes deux, comment qu'elle a fait ? J'étais sur l'épave, c'est pas juste, j'aurais du le tuer. Et me voilà dans de beaux draps maintenant, je sais même pas si je pourrais me relever, et le feu qui consume pas loin, je le sens. Il faut que je me sorte de là, sinon je suis bien bon pour finir grillé. 'vite dit, je vois à peine; Le monde est flou, évanescent. Un grenat orangé qui envahit l'atmosphère, et puis ces petites silhouettes indécises, ces tâches blanches, noires, bleues. Il y en a une qui s'écroule... Zozor peut-être, Zozor est mort. Alors qu'est ce que je fous là ? Il y a plus cette raclure de magicien pour me retenir, elle est plus là, il y a plus le joyeux fondement de Zozor pour me galvaniser, plus de pinard non plus, c'est la fin sûrement. Je vais peut-être crever, ou alors m'endormir, et puis me réveiller au même endroit, tout seul avec la carcasse de Zozor. J'ai toujours rêvé d'un tête-à-tête avec un macchabée. Je vais être exaucé, quelle joie, la félicité, je puis mourir alors... Mais non, 'vont voir ce qu'ils vont voir.

Moi, Tristan l'Aviné, on ne pourra dire de moi que je suis mort comme une merde. Je n'aurai pas explosé à l'arrivée du feu, pouf, tellement remplit de piquette qu'il a brûlé d'un coup d'un seul. C'pas moi ça, je suis un peu héros moi, et avec Gmourf je risque rien. Allez, c'est parti, encore un tour et puis s'en va. Ma rapière, où est-ce que j'ai foutu cette conne de rapière. Ma seule arme, mon assurance vie, ma douce mas salvatrice lame. Où est tu passé, nom de dieu ?! Je cherche je cherche, je panique, je suis laborieux, fébrile même. Je trifouille la mouscaille autour de moi, et je tombe sur une flammèche. C'est pas ça, pas ça non plus. Ceci peut-être ? Ah oui, c'est chaud, elle a traîné avec l'incendie. Tant pis, j'aurai quelques cloques, et je serai peut-être un peu rouge. Rien de bien grave, si seulement je tuais ces pauvres nouilles. Quand je me lève, une superbe flèche empennée de plumes d'oie me siffle à l'oreille. Comment sais-je que c'est de l'oie ? Parce que j'ai l'œil. Plutôt enclin aux saturnales qu'aux carnages, je n'en suis pas moins observateur. « Et ça, c'est utile mon gars » avait un jour dit ce fumier de Zozor. Zozor il est mort maintenant. Tant mieux. Et Tristan chargea en beuglant, et Tristan arriva tout contre le groupe, et Tristan sentit les flammes arriver, sur lui et sur les voyageurs. Ce fut relativement douloureux.

*Dit Garin fait chaud hein ?* Ainsi parlait Zozor, Zozor le mort. Enfin, pas tout à fait. Il avait suffisamment d'énergie pour tout faire péter, et c'était tout ce qu'il demandait. Il n'avait besoin, pour cela, que de l'assistance de Garin. Garin qui avait un caillou fiché dans son bandeau de cuir. Dans le front. Aurait-il eu la tête nue qu'il serait mort aussi, ou pas loin. Pour ce qui était des séquelles, car quand même le choc avait été rude, il était déjà dément et avait toujours mal partout. Enfin, il était assez conscient pour avoir compris le plan du Boss, Ze Big Boss, le seul vrai maître qu'il ait jamais reconnu, à l'exception faite du prédécesseur du vrai maître. Alors Garin le Fol s'exécuta, il balança une gerbe de flammes sur le groupe, et lança deux trois pots de napthe (d'ailleurs, il pensa que le jeune elfe n'avait pas senti le sien, de pot, ce qui était étrange) sur tout ce beau monde. Il remarqua Tristant en train de cramer. Tant pis, ça ferait du combustible.

Et soudain, l'air s'assécha étrangement. Zozor passait aux actes maintenant. Il puisait toute l'énergie qui restait dans son cheptel de pierres précieuses, la puisait dans les herbes qui l'entouraient, la puisait en lui-même. Un vent chaud et sec souffla drôlement, il semblait tourbillonner autour du groupe. Les flammes du grégeois convergeaient toutes vers le même point, le dragon. On aurait jamais ce putain de dragon, alors personne d'autre ne l'aurait. On ne pouvait laisser un lézard leur survivre, ce serait trop bête. Personne n'en tirerait rien.

Le feu prendrait bien, très bien même. Pas besoin de s'épuiser à le créer, Garin le faisait très bien. Et Groumf se chargeait du reste. Il avait reçu un coup de genoux dans ses bijoux de famille, ce qui n'est pas rien. Le pauvre hère l'ayant attaqué avait ensuite tenté de l'assommer, mais c'était sans compter sur la gangue de fer qui couvrait le crâne du monstre. Enfin, le geste n'en était pas moins là, et Groumf n'en était pas moins mécontent. Pis, il était fou de rage. Une folie furieuse étrange l'envahissait, il bavait plus encore, il reniflait, rugissait, grondait. Il projeta son énorme masse en direction de l'elfe qui fuyait, soit cent kilos de fonte hérissée de pointe et de chêne. Le colosse avait toujours été du genre costaud, et il ne faisait pas dans la dentelle.

« Groumf, fuyons ! » et, avant même que les mots ne périssent dans l'air ambiant, Garin le Fol avait déjà tourné les talons, gratifiant au passage ses adversaires de nouvelles flammes. Il ne se souciait guère que Groumf le suive, le gros sac avait eu sa chance, il la prendrait s'il le voulait.

Moi aussi c'est pendant la periode scolaire ^^

Docteur, tu as vraiment un don d'écriture. Je te vois bine avec un livre.
Ton message m'a tellement emu que j'ai envie de sauver le mage
Je suis un garcon sensible moi
Mais avant,on devrait laisser Gil' placer un de ses longs messages qu'on adort ^^

[Disons qu'un intervention divine t'auras épargné le pot \o/

Sabretran, je te ferai verser une pension ]

Desolé pour le flood ^^

Une pension dans quelle sens ? La bourse ? Ou la somme qu'on donne a une veuve ?

[C'pas grave, on est des fous nous, et ça ne dérange personne.... si . Bon...

Je parlais bien sûr d'une pension comme rente (mais pas pour veuvage, parce que bon)

Bref, voilà, arrêtons le HRP quand même, parce que c'est fort laid ]