Le Manoir de Karazhan [Maison de Leyra et Marek]

[heu...je peux placer mon histoire, où tu n'as pas fini, Myad ? Dis le moi, j'éditerai Smile

]

La jeune femme tournait lentement les pages, bien trop intriguée pour lire le texte dans l'ordre normal. Leyra éprouvait une sensation étrange, comme si ce grimoire enfermait de gros secrets qui pourraient l'intéresser. C'est pourquoi elle feuilletait le livre, admirant l'écriture penchée si régulière et si fine. Alors que la magicienne avait dépassé depuis peu le quart, une peinture attira son intention. Il s'agissait d'un portrait représentant un jeune homme, ses cheveux noirs de jais en bataille et une petite fossette sur le menton. La page était déchirée à la hauteur de ses yeux, coupant le visage volontairement en deux. Interloquée que l'on puisse abimer un si bel ouvrage, Leyra se mit à déchiffrer les notes, inscrites minutieusement juste en dessous du portrait. La belle humaine pissa des yeux et lut à voix haute l'indéchiffrable et unique mot :

"Metos."

La jeune femme s'arrêta avec stupeur, ses membres tremblotants au dessus du vieux grimoire. Qu'est-ce que le nom de son père venait faire ici ?

*Simple coïncidence...* tenta-t-elle de se rassurer, en vain.

Poursuivant sa lecture pour en découvrir plus, la magicienne tomba sur un poème écrit dans sa langue natale :

*Cœur en flamme
Débordant de larmes
Comment m'expliquer ?
Ma mort tu as scellé
Quand l'Ombre a remplacé
L'homme que j'aimais.*

Un simple nom signant cette poésie. Un seul. Pour que le cœur de Leyra soit transpercé par mille coups de couteaux. Pour que les larmes salées s'écoulent sur ses joues chaudes. Pour que l'indécision ne revienne.

Jenna. Sa mère.

Morte le cœur ravagé par la tristesse en apprenant la mort de son bien-aimé. La naissance d'un ombre. Son père.
Le grimoire tomba à terre, toujours ouvert.
Un cri empli d'effroi résonna dans la pièce. Un appel à l'aide, en un souffle, comme dépourvu de toute énergie :

*Marek...*

Samoth se tourna assez brusquement, ressentant soudainement un fort sentiment de trouble de la part de Leyra. Il semblait que cela vienne du livre qu'elle avait à l'instant feuilleté. Le dragonnier regarda alors les trois livre qu'il avait lui même tiré de la bibliothèque, sans les ranger dans son sac de voyage avant d'en avoir reçu l'explicite autorisation. Puis son regard se tourna sur le bibliothécaire, la suspicions grandissant quant à ce qu'était cette pièce. Elle semblait en effet contenir autant d'étrange éléments écrits que l'histoire même en contenait, pour ce que le présent pouvait en certifié par ce qu'il avait préservé. Cependant, Marek règlerait cette affaire mieux que lui. D'une part, le chef de l'alliance était ici chez lui et en connaissait probablement plus en ce domaine, de par le fait. De plus, c'était son nom que l'on nommait...

[Pas de problème Leyra lâche toi ^^]

Qu'Hally s'intéresse à son rôle fit très plaisir à Myad. Son visage s'anima, elle choisit ses mots et se mit à expliquer ce qu'était une Gardienne.

- C'est très vieux. Il s'agit d'une femme qui a, enfermé en elle, un pouvoir originel de quelque chose. Il y a des Gardiennes mineures, qui possèdent des forces de la nature, comme le feu. Et les deux plus importantes, celle du Bien, et celle du Mal. Deux forces à la fois semblables, opposées, et inséparables. Donc les deux femmes étaient en général jumelles. Et finissaient par s'entretuer. Mon cas est... Spécial.

D'un coup, la jeune femme s'interrompit et tourna la tête. Un bruit de page, un soupir, une violente douleur. Ses narines palpitèrent, ses pupilles rétrécirent. Mais elle ne bougea pas. Ce n'était pas à elle d'y aller.

Marek s'approcha de Myad, qui lui demandait le titre de son livre. Marek regarda la couverture et se pinça les lèvres. De l'elfique. Il ne savait pas lire ça...

Désolé ptite soeur, mais je sais pas lire l'elfique. Nielas?
Oui monsieur? répondit le Bibliothécaire en s'approchant.
Vous savez lire l'elfique?
Hé non. Mais je connais tout les titres de mes ouvrages. Celui-ci c'est La Sanglante Histoire des Gardiennes. Un livre très sombre.

Marek remercia Nielas, qui retourna à ses occupation. Le dragonnier se tourna vers la peinture du livre. En effet, la ressemblance entre sa soeur de coeur et les deux femmes était troublante. Il allait en faire la remarque lorsqu'il ressentit un copu au coeur, ausis violent qu'un coup de poignard. Au moment où il allait prononcer le nom de sa bien aimée, il entendit son propre patronyme résonné dans son esprit.

*Marek...*

Sans se le faire redire, Marek se précipita auprès de Leyra.
Il trouva son amour le coeur ravagé par une tristesse et une peur sans limite. Elle tremblait de tout son corps. S'agenouillant auprès d'elle, il la pris dans ses bras et tenta de la rassurer:

Ma chérie... je suis là... qu'est-ce qu'il y a?

[J'ai faillit ajouté: Une araignée? mais je me suis retenu^^]

Myad lui expliqua ce qu'était une Gardienne. Marek assura en donnant le titre du livre que cette ouevre parlait bien des Gardiennes. Hally ouvrit la bouche pour demander à Myad pourquoi son cas était different, mais elle sentit tout à coup que quelque chose n'allait pas. Quelqu'un n'allait pas bien. Elle comprit en même temps que tout le monde qui. Marek courut vers sa bien aimée, pendant que Hally ramassa le livre que sa meilleure amie lisait. Elle regarda une phtot d'un homme dans la tête était coupé en deux, et lu le poeme qui suivait dans leur langue. Bizarrement, le poéme était signe de la main d'une certaine Jenna. Hally resta bouche bée. Jenna était la mère de Leyra. Le poéme disait que l'homme qu'elle aimait était devenu Ombre... Hally comprit immediatement la tristesse qui avait ravagé Leyra tout d'un coup. Des larmes apparurent dans les yeux de Hally. Elle ressentait le mal de celle qui était devenue presque une soeur pour elle. Elle resta debout devant Marek et Leyra, avec le livre ouvert sur le visage du père de Leyra. Cet homme était donc devenu Ombre ...
Ravalant avec peine ses larmes, Hally baissa la tête, et ne prononca pas un mot.

[si avait été une araignée, Leyra aurait été dans dans le même état Wink

]

La jeune femme était recroquevillée dans les bras de Marek, inconsolable, son visage humide enfouies dans ses deux mains. Cette découverte l'avait littéralement déchirée par la tristesse et l'effroi. Les larmes s'écoulaient sans arrêt sur ses joues, inondant ses lèvres frémissantes et son cou. Incapable de dire un mot, sous le choc de l'atroce nouvelle à laquelle elle devait faire face, Leyra désigna le grimoire que Hally venait de reposer, le doigt tendu. Étant donné que les mots restaient coincés dans sa gorge, la magicienne ne se posa pas de question, et, sans prendre la peine de diriger ses pensées, songea :

*Il était un ombre. Il était mauvais. Je...je suis sa fille.*

En réalité, la peur que Leyra éprouvait était bien plus effrayante que d'avoir un père ombre. Elle était tout à fait consciente qu'un ombre avait un bon fond, qui, parfois, reprenait le dessus, Marek en était la preuve.
Mais c'était de ne savoir derrière quel masque son père se cachait. Elle qui avait toujours cru que sa seule famille avait été sa grand-mère ! Les ombres perdaient-ils leur amour au point d'oublier leur propre enfant ? Quel monstre était-il devenu ?
Était-il... vivant ?

Marek compris le tourmant de Leyra. En effet, cela devait être très dur pour elle d'apprendre que l'homme qu'elle avait considérer comme son père était en réalité une vile créature des ténèbres...
Marek serra donc fort la jeune femme dans ses bras, l'embrassant sur le crâne, hummant ainsi le parfum de sa douce chevelure. D'une voix douce, il lui murmura:

Ce n'est rien calme toi ma puce. Tu sais, on ne choisis pas ses parents. Et puis si ton père avait été si méchant, crois-tu qu'il t'aurais laissé en vie?

C'était peut-être dur comme mots, mais c'était la vérité.

Myad avait une ouïe elfique, et ses perceptions étaient accrues par le silence pesant qui venait de s'écraser sur la bibliothèque. Ce ne fut pas volontaire, mais des paroles vinrent jusqu'à elle. Dès qu'elle eut entendu ce que Marek venait de répondre à Leyra, la jeune femme agita très doucement les doigts, ses yeux étincelairent une seconde, et le vieil humain passionné de livres marmonna qu'il devait faire un tour. Satisfaite, Ayahante se permit un sourire. Elle était devenue experte dans les sorts non formulés.
La demi-elfe demi-drow se leva, s'avança de quelques pas, s'agenouilla. Sa robe métallique dessina un cercle autour d'elle. Après un regard pour Marek, pour lui demander la permission en quelque sorte, la jeune femme approcha de Leyra, ses yeux de rubis adoucis par la compassion.

- Mon père, déclara-t-elle avec douceur, est un elfe noir. Tu ne connais peut-être pas cette espèce. Ce sont des elfes dominés par l'ambition et le pouvoir, cruels et mauvais pour la plupart. De plus, c'était un Parjure adepte de la magie noire. Il m'a abandonnée à la naissance. Je peux comprendre ce que tu ressens.

Myad passa un doigt le long du visage de l'humaine, de la tempe à la mâchoire.

- Peu importe nos origines, tant que nous ne tenons compte de leurs erreurs pour ne pas commettre les mêmes. Quant aux sentiments, il vaut mieux ne pas en avoir, crois-moi.

Son expression était très sérieuse à présent.

- Si tu te mets à le chercher. Si tu te mets à espérer. Si tu te mets en danger. Cela ne fera que du mal. Le mien, je ne sais même pas s'il existe encore. D'un autre côté, cela ne dépend que de toi.

Sur ces paroles, Myad se recula et laissa Marek s'occuper de Leyra.

Hally voyait les larmes de Leyra couler sans arrêt. Elle pourrait tout faire pour lui secher ses larmes, mais pour l'instant elle ne pouvait rien faire. Juste attendre la decision de Leyra vis à vis de son père. Voulait-elle le cherhcer ou le laisser comme mort ? Quoi qu'elle choisisse, Hally serait là pour elle. Pour l'aider à oublier, ou à chercher. Elle s'avanca vers son amie, posa une main delicatement sur son epaule, et lui transmit par pensée sans faire attention à ce que personne n'entende. Elle n'avait juste pas envie de briser ce silence qui pourrait peut être aider Leyra à choisir. Les pensées était tellement plus rapide et brèves.

* Quoi que tu veuilles, je serais là Leyra. Pour toujours. *

Marek sentit une perturbation magique légère retentirent. Ils savait qu'à part Samoth et lui, personne sauf peut-être Myad qui était une elfe aurait pu la sentir. Il vit alors sa soeur de coeur s'approcher, et Nielas s'éloigner le regard vide. Les rouages de l'esprit étriqué du dragonnier se mirent en route pour arrivé à la conclusion que Myad avait discrètement provoqué l'éloignement du bibliothécaire.
Au fond de lui, Marek la remercia. La demi elfe demi drow s'approcha de la malheureuse et lui parla. La dernière phrase, à propos du père de sa soeur, le mis un peu mal à l'aise.
Marek savait lui que quelque part le père de la jeune elfe existait. Vivant ou mort, il n'avait pas tout compris. Mais il lui avait parlé... Et il lui reparlerais cette nuit.
Myad s'éloigna, laissant Leyra aux "bons soins" de Marek.
La pensée que Hally eu pour Leyra toucha Marek. Lui même donna tout son amour sous forme de vague d'énergie douce à l'interieur du corps de Leyra (inspiré des "vagues d'apaisement" des Chevaliers d'Emeraude ). Il ne trouvait pas de mot assez fort pour tout dire, alors il se contenta de sa, et de son étreinte chaleureuse.

Samoth aurait pu sourire si la situation avait été différente, car lui même n'avait pas des origines glorieuses. Mais il n'eut pas à se raviser, comprenant le choc que cela pouvait être pour elle. Le dragonnier rangea cette fois les trois livre dans son sac de voyage - et oui, il semblerait que le narrateur ait omis de mentionner que le dragonnier soit en droit de les prendre, mais personne ne s'en porterait dolent -. Il avait hâte de commencer son apprentissage de ces antiques écrits, mais ne voulait, rien pressé, ayant en tête que ce manoir représentait à lui seul un élément d'intérêt certain. Continuant de faire voyager son regard entre les différentes étagères de la bibliothèque, Samoth s'informait -aidé de sa vue fine elfique - de grand nombre d'ouvrages situés là, et les mémorisait. C'était une chose qu'il avait appris et dont il avait pris l'habitude de faire, consistant à garder en mémoire un grand nombre d'information pour en pouvoir les extraire dans des situation squi le requerraient.

Les lourdes larmes de la jeune femme cessèrent peu à peu ; ses amis avaient eu la présence d'esprit de la consoler. Et, chose plus difficile, y étaient en partie parvenus. Marek, bien que ses paroles soient difficiles à accepter, avait raison en tout point. Mais une interrogation subsistait tout de même dans l'esprit de Leyra : et si, pour lui éviter toute douleur, Jenna avait caché son enfant de l'ombre qui s'était emparé de son bien-aimé ? La magicienne garda pour elle cette pensée, ne pouvant de toute façon prononcer un mot, la gorge bien trop sèche.
Quand ce fut au tour de Myad de lui murmurer des paroles justes et réfléchies, Leyra fut touché par le vécu qui ressortait de ses mots. La jeune humaine la remercia d'un regard encore humide.
Quant à Hally, elle préféra utiliser ses capacités à parler par pensées. Leyra n'avait jamais douté de l'amitié qui liait les deux jeune femmes, mais elle ne fut pas moins rassurée d'entendre son amie le lui répéter, alors qu'elle avait elle aussi les yeux brillants de compassion. Ces quelques paroles renforcèrent encore un peu la grande amitié qu'elle éprouvait, légèrement cachée par l'ombre intérieur qui dévorait sa joie de vivre habituelle.
Leyra sentit des vagues d'apaisement l'atteindre ; une chaleur rassurante qui chassa ses dernières pensées noires.
Se blottissant un peu plus contre l'auteur qui s'avérait être son bien-aimé, et séchant ses dernières larmes de ses joues rougies, elle murmura à l'intention de tous :

"Merci."

Un mot, simple, mais qui reflétait la gratitude qui soutenait son cœur à présent.
La meilleure solution était d'oublier. De passer à côté, sans se retourner. De faire comme si son père était mort depuis bien longtemps ; ce qui était en partie réel, étant donné que l'homme bon dont sa mère était tombée amoureuse s'était éteint.
Mais comme un nuage sombre empli de tristesse subsistait d'un côté de l'esprit de Leyra. Une envie de savoir s'empara d'elle, mais elle s'empressa de cacher cela, consciente que Marek lisait en elle comme dans un livre ouvert.

Hally vit les larmes de Leyra se calmer, et après quelques minutes, son amie finit par reussir à articuler un petit "Merci". Hally sentit dans la voix de Leyra que ce merci était sincère, et que par ce simple mot elle avait voulut montrer sa gratitude. Hally sourit en entendant la voix de Leyra qui ne tremblait pas. Elle pressa tout doucement l'epaule sur laquelle elle avait posé sa main, et se tourna vers Myad. Elle parlait de ce qu'était une Gardienne avant que Leyra ne pleure. Elle ne dit rien, attendant au cas où que Leyra decide de faire quelque chose, mais d'un simple regard montra à Myad qu'elle n'avait pas oublié leur conversation. Hally était curieuse, et savoir que l'une de ses amies été une personne importante, ou du moins une personne pas comme tout le monde lui donnait envie de tout savoir. Elle était tout aussi pressée de comprendre toute cette histoire avec le père de Leyra, mais la decision des recherches de lui appartenait pas, alors que pour Myad elle pouvait avoir des reponses sur le moment...

En réponse aux remerciements de sa bien aimée, Marek déposa sur les lèvres de celle-ci le plus beau baiser qui lui avait donné.
Il sentait la tristesse qui restait dans l'esprit de Leyra. Mais il ne fit rien pour l'enlever. La tritesse, au même titre que la peur, la colère, la haine et la souffrance (et les règles d'ailleurs pour les filles ) faisait partit de ses choses de la vie qu'il faut subir et non détruire. Ces sentiments font partit de nous, qu'on le veuille ou non.
Marek, qui avait pris Leyra sur ses genoux sans même s'en rendre compte, la fis doucement se lever, séchant d'un geste discret de la main les dernières traces de larme sur le visage de la jeune femme. Il ne lui demanda pas de sourir, il savait que c'était encore trop tôt surement.
Lui même se leva, et tena fermement la main de la jeune femme. Que faire?

Dernière édition par Myad le Sam 25 Oct 2008 - 16:53, édité 1 fois

Myad faisait les cent pas dans la bibliothèque, complètement hors du temps ou de quelconque préoccupation autre que celle qui occupait son esprit tout entier. La peur et la douleur de Leyra venait de lui rappeler l'épineux sujet de son père qu'elle avait évité jusqu'ici.
Elle savait qu'il y avait de grande chances qu'il vive. Et que ce soit lui qui lui ait sauvé la vie le jour où elle avait retrouvé la vue.
Alors que son beau-père, fou de rage, la noyait, deux bras puissants l'avaient faite remonter à la surface, et elle avait tué son ex-meurtrier. Il s'était ensuivie une étrange discussion. Ce n'était que longtemps après que Myad savait pourquoi son sauveur s'était éclipsé avant qu'elle recouvre la vue. Il n'avait pas voulu qu'elle le voie. Qu'elle sache que c'était lui.
La question était : pourquoi ?
Et sa petite soeur ajoutait : pourquoi ce retour après tout ce dédain et tout ce silence ?

D'un côté, elle le haïssait, parce qu'il était sombre, mauvais, Parjure - sûrement le dernier encore en vie - et elfe noir. Ensuite parce qu'il ne lui avait apporté que des yeux rouges, des canines pointues et un sale caractère. Le reste, elle le devait à son pouvoir ou à elle-même.
De l'autre... Que savait-elle de lui ? Des paroles. Des déductions. Point barre. Il n'avait fait que se débarasser que de quelque chose de dangereux pour lui en l'abandonnant.

*S'il m'avait gardée près de lui, il aurait perdu la vie, tué par les siens. Et on m'aurait mis la main dessus. Au lieu de cela, il avait du me cacher, et Athor avait détourné l'attention. Le reste, je l'ignore. Je suis réduite à faire des hypothèses.*

Un frisson de rage la secoua. En même temps, une onde émana d'elle, à la manière d'un écho, mais d'une nature magique. Comme si une pulsation avait retenti, réagissant à la colère de Myad. Elle n'y prêta aucune attention, et s'enfonça dans les profondeurs de la bibliothèque.

*J'EN AI ASSEZ ! J'EN AI MARRE DE NE PAS SAVOIR !*

Elle s'arrêta aussi vite que si une vite l'avait percutée. La jeune femme songea au livre. La sanglante histoire des Gardiennes, si elle se souvenait bien. Elle ferma les yeux. Des années et des années de contrôle d'elle-même lui permirent de souffler sa rage avec autant d'aisangce que si ç'avait été une bougie. Après une minute de calme, Myad dut reconnaître, en secouant ses longs cheveux de soie nocturne, qu'elle n'était pas loin de péter les plombs.
La tension montait. Face à une menace qui la narguait. De plus... En plus... Proche.

Samoth regarda Myad. Contrairement à l'agitation collective, lui était calme et immobile, les yeux rivés vers le sol, pensif. Son ages elfique avancé lui permettait d'avoir une certaine expérience en ce qui concernait les questions sans réponses, et il ne s'en offusquait plus. Un sages lui avait un jour dit " Le temps appartient à qui sait attendre , car la patience est mère de la maitrise de soi ". Samoth avait assimilé la sagesse de ses mentors passés et pensait à présent par lui même. Il y avait d'ailleurs de nombreuses question qui demeuraient encore pour lui sans réponse, mais bien que l'excitation et le désir d'avancer était souvent présent, le dragonnier avait toujours maitrise de lui même et de ses pensée, si bien qu'il ne subissait plus grandes influences négatives quant à lui même. Quoi qu'il eut pu en être, il était tout de même navrant que l désolation ait ampli les cœurs de certains. Le dragonnier adressa une prière aux grandes puissances magiques pour que le réconforts des fortes énergies viennent remplacer les ténèbres par la lumière. Il ne pouvait certes rien faire d'autre, mais peut-être aurait-ce de l'effet.

Marek regarda dehors au travers d'un des vitraux de la bibliothèque. Le soleil s'était couché. La lune commençait à éclairer le manoir d'un lumière lugubre.
D'ailleurs, la grande salle devenait sombre. D'un geste de la main, Marek alluma les torches.
La nuit... Et son terrible rendez vous. Marek se devait de rester auprès de Leyra... Il ne vit qu'une seul solution.

*Hathir?* demanda-t-il en bloquant cette conversation aux autres, même à Leyra.
*Je suis là.*
*Tu as entendu la conversation avec Athor non?*
*Comme si j'était à côté.*
*Tu pourrais...*
*J'y suis déjà.*
*Merci.*
*De rien. Veille bien sur tes amis, petit homme ( Very Happy

)*
*Bonne chance. J'écouterais la conversation avec cet elfe à travers toi.*

Hathir ne répondit pas. Pas besoin de répondre.
Il était posté sur la Terrasse du Maître. Un lieu qui semblait balayé par les vents, mais qui en fait était d'une tranquilité exeptionnelle.
L'imposant dragon assit sur son séant, regarda vers l'est...

Samoth étendit ses sens sur toute la zone de la demeure de son ami (chevaliers d'émeraude ?), voyant que celui-ci, bien qu'adoptant une posture et un comportement proche du naturel, était entrain de manipuler son esprit à quelques secrets discours et manipulation. Cependant, le manoir tout entier était une vaste source d'énergie diffuse et de personnes, ainsi était-il difficile de repérer quoi que ce fut. Il semblait y avoir comme une brume magique qui troublait ses sens. Marek, il le savait, connaissait la raison causale de tout ceci, ainsi stoppa-t-il son investigation pour reprendre un air naturel.

- C'est une belle bibliothèque Marek, tu doit être fiert.

Le ciel ressemblait à quelque peinture fantaisiste, d'un peintre qui aurait voulu représenter le crépuscule du monde ; de lourds nuages mauves s'auréolaient de traînées cotonneuses d'un rose vif, une langue orange se reposant le long de l'horizon, la lune était rousse, sentinelle hautaine accrochée entre deux étoiles.
Un éclair argenté illumina l'est.
Une silhouette d'une taille gigantesque sinuait entre les cumulus pourpres, de la même teinte que le platine.
C'était le signal.

Un haut roc de pierre, surmonté d'une petite esplanade, tutoyait le faîte du monde. La silhouette s'y posa. Après quelques secondes d'immobilité, un rugissement suraigu, à vriller les tympans, résonna jusqu'à Hathir. En même temps, une voix féminine entra en contact avec le dragon.

*Bonsoir, Hathir. Je suis Arget.*

Le Manoir de Karazhan [Maison de Leyra et Marek] - Page 4 Dragonblancri1

Le Manoir de Karazhan [Maison de Leyra et Marek] - Page 4 Dragonblancri1

C'était une dragonne. Une gigantesque et magnifique dragonne.

Un éclair. Un cri. Une silhouette. Une énorme dragonne se posa devant lui. Pas aussi joli que Dark, mais elle avait son truc à elle.
Hathir s'inclina devant Arget. Quelqu'un qui connait son nom alors qu'il ne la connais pas impose tout de suite le respect.
Sans un mot, il remonta son regard améthyste devant la dragonne. C'était à elle de parler.

Marek souria à Samoth en regardant les lieux:

Ouais, disons que ça fait de la lecture quand tu t'ennuie!

Non, Samoth ne saurait rien de ce qui se trame sur la terrasse.

La magnifique dragonne était deux fois plus grande que Hathir, et de multiples cicatrices gris terne prouvaient à la fois de son grand âge et de sa bravoure. L'une d'elle scindai son oeil droit. Arget grogna, satisfaite, déploya ses ailes, et d'un mouvement vif se projeta dans les airs. Elle lança un regard au dragon noir pour lui indiquer de la suivre.
L'air était frais mais nulle brise ne vint hurler à leurs oreilles durant le vol. Arget se déplaçait dans le plus grand silence, planant parfois pour attendre son compagnon, ou prenant de la vitesse dès qu'ils passaient au-dessus d'une zone habitée. La nuit était bleu noir lorsqu'une clairière de la taille d'un village leur apparut. Arget virevolta, piqua vers le sol, et atterit en douceur sur une large stèle de pierre. Elle appela Hathir pour qu'il la rejoigne.
Enfin, elle ploya le cou et grommela un petit bruit tendre. Une silhouette de petite taille lui caressa l'épaule, elle se mit à ronronner. L'autre lui toucha le bout du nez. On sentait des années et des années d'une relation indissoluble. La silhouette s'avança, et se révéla à la lumière de la lune.

- Hathir, le salua une voix à la fois douce et grave, aux résonnances étranges. Marek, ajouta-t-il avec un sourire.

C'était un elfe noir dans toute sa pureté. Petite taille, mouvements fluides, membres finement musclés, démarche féline, peau d'une noirceur mauve, longs cheveux d'un blanc immaculé. Ils étaient laissés libres sur les épaules du Dragonnier. Il était indéniable qu'il était d'une grande beauté. Cependant, il émanait de lui cette aura dangereuse de fleur vénéneuse, qui entraîne la méfiance, la peur ou la haine à celui qui la perçoit. Il portait des vêtements en peau de reptile noirs, et une cape de la même teinte ceignait ses épaules. Il avait des yeux rouge sang. A la pupille de chat.

- Il serait impoli de ne pas nous présenter tout à fait, alors que vous-mêmes n'avez plus de secrets pour nous, dit-il, paisible.

La dragonne se lova autour de son Dragonnier, la tête à la hauteur de la sienne, comme pour renforcer encore leur proximité.

- Vous connaissez mon nom. Et celui d'Arget, donc. Mais ni notre âge, ni notre position, ni nos objectifs. Eclairons tout de suite les choses, j'avais déjà plusieurs centaines d'années lorsque je me suis lié à Galbatorix en tant que Parjure contre le reste des Dragonniers. Je peux assurer que je suis le dernier encore en vie. Et le seul qui a agit sous ordre.

Arget claqua des mâchoires. Ce passage de sa vie ne paraissait pas lui amener de savoureux souvenirs. Elle entreprit d'éclaircir l'esprit d'Hathir.

*L'ordre de sa Reine, Kaltendâ. Les drows, son peuple, lui doivent entière soumission. Même Athor, qui est pourtant son frère. Ce qui signifie que Myad...*

- ... Est la nièce de la Reine, complèta l'elfe noir d'un ton las.

Celui-ci passa une main baguée d'or entre ses mèches de neige, et reprit la parole.

- Je n'ai pas le droit de me mêler du Destin de ma fille, même si cela pourrait éviter beaucoup, beaucoup de destruction et de peine. Kaltendâ s'y refuse. Et il est écrit dans mon sang que je dois lui obéir. Donc, c'est vers vous que je me tourne. Logiquement, j'aurais du rencontrer Mumak, son... fiancé, ajouta-t-il en ricanant, mais il a disparu de la circulation. Il est donc plus probable qu'en tant que presque-frère, tu puisses l'aider, Marek.

Un nuage voila la lune quelques secondes. Seuls deux rubis lumineux furent visibles pendant ce court laps de temps.

- Il y a 70 ans, une prophétie a bouleversé notre monde. Elle prédisait la venue d'une Gardienne Absolue, une Gardienne d'une puissance qui dépasserait tout ce qu'on aurait pu connaître jusqu'ici, et qui naîtrait, je cite, de l'union du Mal et du Bien au coeur de la haine. Je sais que Myad ne vous en a jamais parlé. Elle-même ignore encore nombre de choses.

Athor caressa la joue d'Arget, qui frotta son énorme tête contre la joue de l'elfe noir.

- Un Gardien possède la Source Originelle de quelque entité, pousuivit Athor. Il y en a 4 moins importants ; ceux du feu, de l'eau, de la terre, de l'air. On ignore qui ils sont. Ils montrent une prédisposition pour leur élément, mais leur cas est simple en comparaison des deux êtres qui sont élus Gardiens du Diamant noir et celle du bien. Oui, avant, il y en avait un de chaque. Les mâles sont exceptionnels. Je suis l'un d'eux. Vous devinez de quelle Source j'étais le Gardien.

Un sourire carnassier dévoila ses canines pointues. C'était donc de lui que Myad avait hérité.

- Sa mère était celle du Bien, j'étais celui du Mal. Tout le monde a compris que nous étions la cible de la prophétie. Nos deux peuples ont tout fait pour nous emprisonner, mais ils n'ont réussi qu'à nous faire fuir. Et la prophétie s'est réalisée. Rencontre, coup de fourdre éternel, et couple interdit.

Un éclair de douleur violente assombrit les prunelles sanglantes du drow. Arget, qui la sentit avec lui, tressaillit.

- L'enfant est né, reprit Athor d'un ton lourd. Et à l'instant où elle pris sa première bouffée, Minë expirait le dernier souffle. Je perdis à la seconde toute ma magie, Arget faillit mourir de faiblesse, mais nous étions assez solides pour survivre. Elle, n'a pas survécu. Son pouvoir la maintenait en vie d'une maladie curieuse et fatale. En le perdant, elle a gagné la mort. J'ai confié Ayahante à une famille d'humains et je me suis caché. Kaltendâ m'a retrouvé, mais elle n'a jamais réussi à m'arracher le lieu où j'avais laissé l'enfant.

Athor remonta sa manche, et une estafilade d'une largeur effrayante apparut, souvenir d'une blessure d'une violence rare. Il sourit, sans doute satisfait d'avoir pu mettre aussi en colère sa soeur et Reine.

- Je n'ai pas revu ma fille avant des dizaines d'années. J'ai passé dix ans avec elle, à la protéger, l'instruire et la contrôler. Je ne savais pas de quoi elle était capable. Ses pouvoirs, encore inutilisés, m'intriguaient beaucoup, mais ma curiosité ne valait pas de prendre de risque.

Athor toisa Hathir un moment avant de demander :

- Désires-tu connaître la suite de l'histoire, Hathir, et toi, Marek ?

La question était primordiale. L'ancien Parjure désirait être sûr que cela les intéressait et les concernait afin d'être certain que ce qu'il faisait sauverait celle qu'il ne pouvait plus protéger... La lune les observait, mélancolique.

[Quand on a lut un peu du tome 3, y'a un truc qui cloche dans ton message Very Happy

Je le met en spoiler on sais jamais:

Spoiler:

]

Hathir resta silencieux, posé sur son derrière, pendant la longue tirade de l'elfe noir. Ses yeux d'améthyste restaient braqués sur cet être noir qui lui inspirait à la fois de la crainte, de la méfiance, et du respect.
L'histoire de Myad était troublante. Marek l'entendait en même temps que son dragon, mais il n'en laissait rien paraitre. Il nota que Athor parlait à Hathir comme si Marek était là. Cependant, ce serait bien Hathir qui répondrait, suivant les pensées de Marek...
La voix rauque, carveneuse, tel un éboulement de rocher, du dragon, raisonna dans l'esprit de l'elfe.

*Ce serait une chose folle de ne pas savoir la suite, si nous voulons espérer la sauver.*

En effet, comment sauvé Myad si on ne connait que la moitié de l'histoire?

Hally sentait que l'ambiance dans la bibliothèque devenait vraiment pesante. Elle lança un regard vers Marek, mais comprit qu'il était concentré à autre chose. Quand son esprit revint dans la bibliothèque, Hally laissa Samoth parler, et dit ensuite :

- Il commence à faire nuit noir, et l'ambiance ici n'est pas des meilleurs que j'ai connu. Je propose si tout le monde est d'accord et que le bibliothécaires nous laisse le faire, de prendre chacun le livre qui nous intéresse, et de continuer la visite ...

Hally aurait aimé rester plus longtemps dans cette immense salle, mais elle sentait que le besoin de sortir de là était bien plus grand !

[Leyra est absente cette semaine, je l'emmène avec moi mais promis je lui fait rien Very Happy

]

Marek secoua la tête pour revenir à lui, tout en restant un peu concentré sur ce qui se tramait au loin.
Nielas était partis, aussi Marek dit à Hally:

Allez-y, prenez le livre que vous voulez, Nielas n'est pas ici. S'il le chercher, tant pis pour lui.

Moroes, qui avait disparu, revint, pret à guider les jeunes gens plus loin.

Nous allons maintenant visité les pièces au dessus, à savoir deux lieux très spéciaux. Ensuite, nous irons manger, et je vous conduirait à vos chambres.

Marek aquiesça, et suivit le majordome.

[...]

Des couloirs. Des escaliers. Des couloirs. Des escaliers... tout ceci n'en finissait plus et commençait à exasperer Marek.
Quand soudain, Moroes ouvrit une porte sur une salle bien plus grande que le dragonnier ne l'imaginait. Il y avait comme des gradins autour d'un grand carré dallés de noir et blanc, de soixante-quatre cases. Et de chaques côtés de ce carrés, sur deux lignes, était posées d'étrange créatures à taille humaine.
Il fallut un peu de temps à Marek avant de comprendre ce qui s'étalait devant lui: un échiquier. Géant.
De sa voix monotone, Moroes déclara:

Voici l'Echiquier de Karazhan. Un des lieux les plus magiques de ce manoir. Les pièces ici répondent à la voix de ceux qui jouent avec elle. Il suffit de dire le nom de la pièce et la case où vous voulez qu'elle aille.

On distinguait bien les deux parties de l'échiquier. Les noirs était représenté de façon significative. Les pions était des Urgals tassés sur eux même. Les tours des copies de la citadelle d'Helgrind avec un homme habillé de noir au sommet, qui semblait disproportionné par rapport à la batisse. Les cavaliers n'était autre que des Ra'zac sur leur Lethrbrakka. Marek savait que ses créatures s'étaient éteinte il y a plusieurs siècles, mais elles restaient symbole de sombre agissement. Les fous, eux, était d'imposant et majestueux Elfe Noirs, représentés tel qu'il ferait frémir les plus temerraires. Marek eu un coup d'oeil en coin à Myad. Il avait sous les yeux une représentation du père de sa soeur de coeur, et d'après ce que Hathir lui envoyait comme images mentales, Myad avait hérité des dents de son père, et de stature majestueuse.
Le Roi des pièces Noirs était un imposant dragon couleur ébène, aux cros menaçant. La reine était une femme, dont on devinait les formes certaines sous une ample robe noir, muni d'une capuche qui camouflait son visage. Elle tenait dans sa main un sceptre avec une tête de mort en bout.
Marek tourna la tête vers les pièces d'en face, les Blanches. Les pions était des humains, vêtu d'une armure immaculée, mais tout aussi rabbatu sur eux même qu'était les Urgals en face. Les tours, elle, était une vraie tour de château, avec un autre magiciens dessus, lui aussi habillé de blanc. Les cavaliers étaient eux de magnifique chevaliers, monter sur leur cheval cabré, à l'armure bleu ciel et blanche. Les fous était des Elfes comme les noirs, mais pas des Elfes noirs. Des elfes du Du Weldenvarden, au regard sévère, à l'allure austère, mais dont il emmanait tout de même une incroyable aura de respect. Le roi n'était autre qu'une représentation d'Eragon le Tueur d'Ombre, ce dragonnier qui avait ramené la paix en Alagaësia. La reine, elle, était une autre femme, copie conforme de la reine noire, mais habillé de blanc, et dont le sceptre s'ornait d'un aigle.
Il était vrai que ces deux partie de l'Echiquier se contrastait vivement. Les noirs inspirait crainte, puissance et respect. Les blancs eux inspirait plus à de la sagesse, de la bonté et du courage. Les pièces, bien qu'en pierre, avait l'air d'une réalitié si prenante qu'on eu cru qu'elle fussent vivante.

Hally sentit comme un poid de moins dans son ventre quand ils furent enfin sortit de cette bibliotheque. Elle avait prit en cas le livre qui parlait du père de Leyra. On ne savait jamais... Leyra voudrait peut-être savoir ... Elle se maudit d'avoir enlever sa cape à l'entrée, elle aurait pu disimuler le livre sous cette dernière, mais pour l'instant, elle devait le garder sur elle. Elle suivit donc Marek qui entra à la suite de Moroes après beaucoup trop d'escaliers et de couloirs au gout de Hally, dans une immense salle. La salle, Hally le voyait bien qu'elle avait quelque chose de speciale. Il y avait des sorte d'immense pièces représentant des Urgals, dragons, femmes, un dragonnier, ect ... Elle avança vers le côté des pièces noirs, s'approchant du dragon. Il était magnifique, mais Hally avait bien comprit qu'il était du côté du mal, du noir. Après être resté quelques instans devant lui, elle s'avança vers l'homme qui avait la place du dragon côté blanc. Elle s'arrêta devant lui, et sentit que cet homme était important. Elle tourna la tête vers ses amis qui étaient toujours à l'entrée et demanda :

- Qui est ce dragonnier ?