[Hédarth] Théatre Ambulant [ouvert à tous]

Sujet: [Hédarth] Théatre Ambulant [ouvert à tous] | Sam 27 Sep 2008 - 18:35

[Pour ceux qui débarqueraient, merci de jeter un petit œil par là Mr. Green

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Hedarth. L’une des villes les plus perdues de l’Alagaësia, ce qui explique sans doute le mois de retard avec lequel les nouvelles arrivaient – quand elles le faisaient. Ceinturée de toute part des terres désertes, elle ne devait son existence qu’au Rio Edda et à son affluent, l’Âz Ragni. La vie y était difficile, mais les richesses apportées par les échanges commerciaux avec les elfes et les nains – surtout les nains en fait – apportaient du baume au cœur de bon nombre d’habitants. Hedarth n’en restait pas moins une ville assez méconnue, bien loin de tous les conflits qui agitaient le reste de l’Alagaësia.
Au cœur de ses murs, les nains, les elfes et les humains cohabitaient en parfaite harmonie, chacun apportant aux autres son point de vue sur tout et rien. De là découla des us et coutumes propres à cette ville. On y vivait comme nulle part ailleurs et à toute heure, les rues grouillaient d’une foule disparate. Jongleurs, musiciens, danseurs et quelques troupes de spectacle de rue contribuaient pour une grande part à l’animation de ces rues. A Hedarth, les spectacles devinrent ainsi monnaie courante, à tel point que les plus riches décidèrent d’avoir leur propres troupes pour des représentations les plus spectaculaires les unes que les autres.

De cette course acharnée qu’ils se livrèrent, naquirent les prémices du théâtre ambulant. La rumeur raconte qu’un beau jour, le fils de l’un des nobles les plus influents de la ville décida de jouer son propre rôle dans la pièce donnée en l’honneur de celle qu’il voulait conquérir. Son rival aurait alors envoyé un magicien jouer dans cette même troupe afin de l’éliminer. On raconte qu’à la fin du duel qui opposa le jeune noble au chevalier noir de la légende, sa promise le regarda se faire frapper à l’aine par le chevalier et l’applaudit lorsque le rideau de l’entracte tomba.
Les différentes versions s’opposent sur ce qui suit, mais il est communément admis que le rideau se teinta du sang du jeune noble et qu’il se vida de son sang et mourus dans l’anonymat le plus complet, à quelques mètres seulement de sa bien aimée. Il s’avéra par la suite que l’épée, même si elle en avait le poids et l’apparence, n’était pas de bois, mais bel et bien de métal. Le jour suivant, le rival et son magicien furent exécutés sur la place publique, mais l’idée d’introduire la magie et l’illusion dans les spectacles venait de passer sur le début de la scène…
De cette tragique histoire naquirent de nombreuses troupes utilisant des magiciens dans leur spectacle. Il faut dire que les pauvres n’avaient pas grand-chose d’autre à faire. La plus grande à ce jour là rassemble les magiciens les plus talentueux, attirés par le succès à grande échelle. Car cette troupe ne se limite pas au trou pommé au fin fond du désert qu’est Hedarth. Non, elle va de ville en ville, précédée par la rumeur et chacun de ses spectacles est attendu avec impatience tant par les humains que par les nains, mais aussi les elfes…

Après une longue tournée dans les territoires de l’Est, elle revint à son berceau natal pour y donné sa plus grande représentation. La nouvelle avait déjà fait le tour d’Hedarth depuis plusieurs semaines, et tout le monde s’était affairé pour les derniers préparatifs. Le jour J, des gradins étaient élevés dans la plaine sableuse à l’Ouest de la ville. Le reste de la plaine constituait une scène infinie et les illusionnistes responsables du décor l’avait déjà entièrement mis en place. Le spectacle allait pouvoir commencer…

[je laisse au prochain qui poste le soin de décrire grosso modo dans quel environnement il évolue Mr. Green

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Un odeur nauséabonde envahit les lieux. De sa démache "glaudiquante", mélange de "glauque" et de "claudiquante", Jehan Congost, Prince de Tirissfal, s'avançait à l'aide de son bâton noueux d'ébène.
Chaque mouvement de sa respiration était un râle qui dégageait une odeur à faire palir un putois en décomposition. Ses vêtements déchiré laissait apparaître ses côtes à nues sous sa chair quasi inexistante.
Cette... chose qu'était Jehan Congost, c'était un mort-vivant. Il avait eu la malheur d'être mort sans être mort. Malheur pour les autres, parce qu'il pu maintenant, alors que lui, il n'avait même plus de nez.

*Raaaa çe ma gratte les @#*^$§.... Si seulement je savais où elles sont tombées...*

Sur cette pensée philosophique, Jehan vit un parterre de fleur. Il soupira, créant une nouvelle relance de pestilence. Les fleurs fanèrent instantanément. Il se retourna en marmonant:

Les roses sont gris. Les bleuets sont gris. Pas drôle d'être mort...

Il était membre d'une troupe de théâtre et le spectacle allait bientôt commencer, il fallait se hâter. Croisant un laquet, il lui dit:

Auriez-vous de l'odorant? "Chien mouillé", "Détritus pour hommes" ou "Marée basse" ferait très bien l'affaire!

Il ne peut savoir la réponse. Sous l'haleine du mort-vivant, le laquet tomba dans les pommes. Congost lui flanqua un coup de pied pour le reveillé, mais son pied se détacha de sa jambe. Gromellant, il rattrapa le membres défait, et le rattacha à sa bonne place. Puis il se mit sur une chaise et attendit la suite.

Le soleil était à son zénith et dardait ses rayons dans l'azur immaculé du ciel. Sous les rayons de l'astre du jour, les corolles de fleurs étaient autant de tâches de couleur parmi l'or du sable. Au loin, un silhouette se dessina. D'abord simple point sombre sur une dune isolée, elle grossit jusqu'à devenir chameau au poil sombre, surmonté d'une silhouette qui tangait dangereusement. Lorsque elle fut suffisament près, il apparu clairement que le chameau n'avait pas un pelage noir. Non, ses poils étaient collés entre eux par une substance poisseuse dont la couleur n'était pas sans rappeler celle du sang coagulé. C'en était d'ailleurs, comme l'attestait le nuage de mouches qui slalomaient entre ses jambes en bourdonnant furieusement.
Sans le moindre signe avant coureur, le chameau s'arrêta en humant l'air, les naseaux évasés. Son instinct ancestral lui disait que quelque chose n'allait pas. Une anomalie de la nature, non loin de lui, fort différente de son chamelier. D'un autre coté, vu que quelque chose de normal pour un chameau possède quatre pattes et deux bosses, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Enveloppé dans l'habit traditionnel des nomades du désert, le chamelier donna un coup de bâton dans l'arrière train de la bête. Le chameau ne broncha pas et au lieu de s'avancer se coucha avec une baillement typique de son espèce. Ses yeux balayèrent néanmoins son champ de vison avec le régularité d'un métronome...

Le chamelier dut finir de se lasser du comportement de sa monture car il mit pied à terre avec une aisance stupéfiante et continua son chemin à pied, poursuivi par les rayons meurtiers du soleil. Une centaine de mètres plus tard, il se figea et porta une main gantée vers la garde d'un imposant cimeterre. Sa longue expérience de la vie, des joyeuses boucheries et attaques en traitre l'avertissait d'un danger latent. Le chamelier n'aimait pas ça : il préférait se jeter dans la gueule du loup et éventuellement réfléchir après, mais pas l'inverse. Plusieurs mètres sur sa gauche se dressaient quelques huttes de palmier, en si mauvais état que l'on aurait pu les croire abandonnées. Leurs portes béaient hors de leurs gonds et dans l'embrasure, l'on ne voyait rien, si ce n'est d'épaisses ténèbres que nul regard ne pouvait percer.
Mal à l'aise, le chamelier se détourna et continua son chemin, passant devant un autel livré au vent et au sables. Il continua ainsi, cherchanr l'origine de son malaise. Pas une seule fois il se retourna. Il ne vit pas les ombres qui se déplaçaient sur le sable alors que rien ne bougeait, pas plus qu'il ne remarqua qu'il n'avait pas chaud ou que le soleil était blafard. A son insu, quelque chose oeuvrait. Dans, sur ou sous le sable ? Bien malin aurait été celui en mesure de a dire. Et l'aurait-il été que jamais il n'aurait été en état de le répéter à quiconque. Il n'aurait été qu'une coquille vide. Le parfait receptacle de choses qui vivaient hors de la perception des humains. Le genre de chose dont même les cauchemars ne voulaient pas.
Où que le regard se pose, l'endroit portait les marques de cette influence. Les palmiers offraient leur écorce distordue à un vent murmurant des mots terribles et de leurs blessure la sève suintait comme du sang. Leurs branches et leurs feuilles se tordaient dans un posture d'agonie vers les cieux en une ultime tentative de déchirer les cieux. Le soleil lui même semblait corrompu. Là où il aurait du dispenser chaleur et riche lumière dorée, il n'y avait qu'une lumière blafarde et tout juste une once de chaleur. Il projetait des ombres là où il n'aurai pas du y en avoir et dessinait sur le sables des motifs récurrents.

Le chamelier ne voyait rien de tout ça. Son obstination le rendait aveugle à tout autre chose, quand bien même celà ldevait lui couter la vie. Il marchait et les ombres s'écartaient devant lui pour réapparaitre après son passage avec davantage de vigueur. A de nombreuses reprises, il s'arrêta et huma l'air à la manière d'un bête sauvage. Deux odeurs se disputaient dans l'air. L'une franche de cadavre en décomposition avancée et l'autre, nettement plus étouffée de fleurs. Le chamelier avança face au vent et les étoffes folles de son turban commencèrent à voltiger autour de son visage masqué par une étoffe noire. Il continua jusqu'à ce que l'odeur devint insurmontable, et ce fut là qu'il le vit. Quelque chose qui devait souvent jouer au petit poucet avec ses membres. Doté de la malédiction de ne voir que ce qu'il cherchait, le chamelier sut qu'il touchait au but. A ses yeux, tout était noyé dans une brume sanglante, sauf la silhouette du mort vivant qui se détachait avec une netteté impressionante.

" Etes vous l'un des gardiens ? demanda-t-il à la créature assise à une dxaine de mètres devant lui sur une chaise. Bien qu'il n'eut pas parlé fort, la voix du chamelier résonna lugubrement, laissant dans sillage l'impression d'une vigilance aux aguets. Au milieu du sang, je ne vois que vous ? Et si vous n'êtes pas un Gardien, qu'êtes vous ?"

Le chamelier avait prononcé ces derniers mots pour lui même, mais sa voix porta comme s'il avait hurlé. De derrière lui, des mots dans une langue inconnue se firent entendre. Des mrumures cruels qui parlaient de mort et de destruction. Des chuchotis qui arrachaient le coeur des hommes pour le laisser à la merci des ténèbres.
L'autel rougeya un bref instant et tous retinrent leur souffle...

Jehan regardait les spectateurs dans les gradins en machouillant un bout de... Non je vous laisse imaginer quand même.
Un chaton qui trainait dans le coin eu l'audace de passer derrière lui. Le pauvre fut terassé par une sournoise odeur de flatulence lachée au moment de son passage par un coïncidence troublante d'évènement pas très marrant à sentir.
Habitué à voir les autres tombés autour de lui, même les mouches, Jehan ne preta pas plus d'intention au châton qu'au grain de sable qui s'était infiltré dans ses pieds. Oui DANS ses pieds...
Il se grattait la colonne vertebrale -en passant par le ventre cela va sans dire- quand il fut surpris par une voix lugubre et rocanbolesque. Ou pas.

"Etes vous l'un des gardiens ? Au milieu du sang, je ne vois que vous ? Et si vous n'êtes pas un Gardien, qu'êtes vous ?"

Surpris, l'oeil gauche de Jehan Congost tomba dans le sable. D'un geste agacé car répétitif en ce moment, le mort vivant ramassa son globe occulaire, l'essuya avec sa langue, et le replaça avec le bruit de suscion qui va avec bien sur. Il eructa une flopé de juron bien sentit -surtout avec son haleine...- en se tournant vers l'homme qui le toisait... ou presque.
Le mort vivant était grand.
Gardien? Keskécékeça? Nan il était Jehan Congost le Mort Vivant d'une troupe de théâtre ambulant... Même que si on leur coupe les membres c'est des Ambulant sciés... (NdA )
Il posa sa main squelettique et aussi puante que le reste de son anatomie sur l'épaule de l'importunt.

Ecoute paladin du désert.
Va-t'en de là s'il te plait
Je ne sais pas ce que tu viens faire
Mais j'sens qu'ça va pas m'plaire!

Son haleine se fit sentir à au moins un ou deux mètre à la ronde.

[Je rentre avec un PNJ sorcière. au lieu des yeux, elle à deux boules de verre où l'ont peut lire l'avenir]

-Viens là mon garçon.

Jissney tendit sa main parcheminé vers un petit enfant, et dés qu'il l'à pris, s'effondra sur lui. Ses os étaient rouillé, son dos, courbé. Le long voyage que la troupe venait de faire l'avait vidé de ses maigres forces qui avaient survécu à ses 90 année humaine...Le petit enfant ploya sous le nouveau poids, mais marcha tout de même en direction des loges de la vieille sorciére.

-Mére Jiss. Pourquoi êtes vous tant fatigué ?

La sorcière pivota ses perles en direction du jeune homme. Ce dernier frissonna, et sentit ses genoux se dérober.

-Je suis vieille, Edgard. Et touts ces voyages m'épuisent.

L'enfant hocha la tête, et regarda devant lui. La vieille Jissney était respecté de tout le monde. Tant par son experience que par ses yeux.
Imaginez vous que vous la rencontrez un jour. Tout d'abord sa silhouette recourbé et ses habits qui se fondent dans l'ombre vous donneront la chair de poule. Mais quelquechose clocherai alors, qu'était-ce donc ? Ah oui ! Ses yeux brillent dans le noir, aussi intensément que ceux d'un chat. Ils vous aspireront dans le néant, vous videront de touts sentiment. Et quand le panache de buée de son souffle heurteras sur votre visage, vous pourrez voir alors. Vous pourrez voir votre destin, votre avenir. Ce que le monde vous réserve...Certains affirment avoir vu la façon dont ils vont mourir, mais cela n'est que légende. Car les dîtes personnes meurent de folie, s'arrachant les cheveux pour éviter cette mort certaine. D'autres affirment encore avoir vu la fin du monde dans les deux perles. Mais ils seraient en ce moment en prison, accusé de folie.
C'était incroyable comme ces deux joyaux pouvaient chambouler une personne.

-Voilà votre loge Mére Jissney. Je vous laisse là où je vous fait monter les marches ?
-Merci Edgard, mais cela suffira, mon brave garçon.

L'enfant évitait de la regarder droit dans les yeux, comme la plupart des gens d'ailleurs. Il partit donc sans un seul regard en arriére.
Lorsque le gamins 'éclipsa, la sorciére ressentit une étrange sensation de solitude, personne ne l'approchait, personne ne la regardait, et pourtant, tout le monde parlait d'elle. Partout où l'on posait les yeux, on pouvait voir une affiche, qui contenait ce texte :

Oyez, Oyez !
Venait assister au spectacle donné par la troupe d'Hedarth dans la place publique. Rigolez où pleurer, car vous aurez à faire aux acteur les plus insolite de l'Alagaësia ! De la sorciére dont les yeux vous dévoileront la mort au gobelin unijambiste, vous verrez tout ! Simple conseil cependant, ne regardez jamais de face la sorciére, où vous le regretterez !
On vous attend donc dans la place publique, chaque jour à vingt heure !
Venez nombreux !

Jissney, les larmes aux yeux, monta les marches lentement, les faisant craquer sous le maigre poids de son ramassis d'os. Sa canne cassait parfois les planches, et ses habits noire allait bien avec sa loge en ruine...
Elle donna un coup de canne sur la porte. Le battant s'ouvrit aussi facilement que si il avait été ouvert. Et la vieille dame pénétra dans la pièce.
Des rideaux rouge en lambeaux laissaient passer de mince filet de lumière. Une petite table où reposait des dizaines de fioles était plaqué contre un miroir cassé. Au centre de la pièce se trouvait des résidus de bois. Comme si en guise de cheminé, on avait utilisé un feu de camp. Des dizaines d'habits et de costumes jonchaient le sol, et parfois, un rat passait entre tout cela, produisant un bruit de grignotement qui vous rend mal à l'aise.
La sorciére soupira, et se dirigea vers la petite table. Elle s'assit sur le tabouret en étoffe, et entreprit de se maquiller pour le prochain spectacle.

Jissney avait accepté le rôle d'actrice à l'age de cinquante ans, le producteur s'était jeté sur elle à la première occasion pour lui proposer une place dans une troupe qui venait d'Hédarth, une ville qui lui était pourtant méconnue. La sorcière avait immédiatement insisté, et depuis, elle avait le rôle de la sorcière, de la vieille dame, de la mort où encore de la femme du démon. Le public avait toujours frissonné lorsqu'il la voyait approcher, ses habits en soie flottant malgré le fait qu'il n'y avait pas de vent...Ses yeux qui vous regardait aussi intensément que les cheveux se dressaient sur votre nuque. Et de cette peur, naquit Mére Jissney, la terrifiante sorcière qui parcourait faubourg et hammeaux, en compagnie de la plus étonnante troupe d'acteur. De cette peur, naquit également la solitude de la vieille dame, et c'était là le profond inconvénient d'être intimidante.

Elle brossa sa longue chevelure grise-opale d'un mouvement las. Le pièce allait bientôt commencer, et elle devait se préparer...Jiss prit un flacon sur la table, et saupoudra sa peau de son contenue. Cette potion avait pour effet de palir la peau, et la vieille dame devint instantanément aussi blanche que le clair de lune. Elle prit ensuite une autre fiole, et imprégna un pinceau dans le liquide, puis elle le fit passer sur ses ongles. Ces derniers s'allongèrent spontanément, lui donnant un nouvel air de méchanceté.
Toutes ces potions étaient de sa fabrication, et c'est pour cela que la troupe était trés dépendant d'elle pour ce qui concernait le maquillage. C'est elle qui fournissait les différentes teinte, ainsi que la formule pour changer carrément de visage, ce qui rendait encore plus réaliste les piéces et avait toujours tendance à étonner le publique...
Jissney pris une éponge, et imprégna sa peau pale d'une touche rouge sang. Elle prit ensuite sa canne, et d'un sort, la fit briller...C'était une magnifique canne, un long bâton de bois noire gravé de rune, surmonté par une boule de fer en forme de crane, et sur lequel la vieille dame s'appuyait...
Et pour finir, elle prit sept bague. Ils scintillèrent à la lumiére, dégageant un incroyable arc en ciel brillant de touts feu. Mais quand elle les glissa dans ses doigts, ils s'éteignirent brusquement. Et au lieu d'en émettre, ils aspirèrent la lumière, créant sept trou de néant dans chaque doigt, et donnant une extraordinaire impression de vertige, l'impression d'être aspiré dans un nouveau monde...

Prête, Jissney se leva, et partit en direction de la porte, qu'elle ouvrit. Un grand bruit d'agitation lui parvint alors. Ils était là. Ils étaient venu. Le public les attendaient...
Elle prit une grande inspiration, et descendit les marches, en direction de la scène. Les gens discutaient avec animation, attendant impatiemment de voir ce que cette troupe leurs réservaient. Les rideaux étaient tiré, et ils ne purent la voir monter l'estrade, récitant son texte à voie basse pour ne pas faire de fautes.

Trois coups de sabots retentirent, et ce fut le silence. Seule là douce voie d'Edgard résonna dans la nuit :

-Mesdames et messieurs, paysans, prêtres, où encore nobles chevalier ! La troupe d'Hédarth à l'honneur de vous offrir ce spectacle, dans cette ville, pour vous faire passer un moment de distraction et de bonheur. Si ce n'est votre bouche qui souriras, ce sera vos genoux qui flageoleront ! Parce que la troupe d'Hédarth est étonnante, époustouflante, et stupéfiante ! Elle vous présente la celébre piéce qui s'intitule...
"Dans les profond replis de la robe de mort"

Des applaudissement retentirent, s'amplifiant jusqu'à faire vibrer l'air. Le cœur de la sorcière répliqua en battant joyeusement. Aucun doute, Jissney était née pour être actrice, et tandis que sa canne heurtaient les planches, les rideaux s'étirèrent. La lumiére pénétra à la facon du soleil au matin, les spéctateurs retinrent leurs souffles lorsqu'ils virent ces deux perles, ces deux lueurs, ces deux joyaux qui les fixaient intensément dans le pénombre. Puis Jissney s'avanca, ses deux bagues qui brillaient dans l'ombre aspirèrent la lumière sous les projecteurs (Bougies à l'époque XD)
Un long silence s'en suivit, durant lequelle le public resta scotché devant les deux perles en guise d'yeux de la sorciére, et les sept bague qui aspiraient la lumiére de facon spiraloïde, et qui vous donnait l'impression de vous rapprocher inéxorablement de la sorciére, alros que ce n'était qu'une illusion.
Tout les yeux étaient rivé vers la sorcière, et cette derniére profita de ce moment de gloire, de ce moment où on pouvait fièrement lever la tête et bomber le torse.
C'était à présent au mort vivant d'intervenir, mais où étaient-il ? Jissney allait l'écorcher vif lorsqu'il serait entre ses griffes, le problème, c'était qu'il n'était pas vif...Il était cependant un bon acteur...

Au loin dans l'immensité du désert, on aperçu une petite tâche sombre qui avait l'air de sautiller pour avancer. La petite tâche se rapprochait lentement mais surement, boitillant et lutant pour son avancée vers le petit village (je suis sur la scène mais j'arrive de loin du décor, avec les illusions et tout). Au bout de trois bons quarts d'heures, les spectateurs purent apercevoir un petit gnome au tin verdâtre qui avançait à cloche patte car il n'avait qu'une seule jambe! Le petit gnome du nom de Zangro avait les oreilles pointues et des yeux qui lui sortaient de moitié des orbites, son regard était vicieux, et ses dents jaunâtres. Le petit gnome unijambiste croisa sur son chemin un chameau, ou un dromadaire, il ne savait plus quel nom on donnait à ses animaux, et il s'en fichait complètement. Quand il fut arrivé dans le village, il aperçu une vieille femme toute ridée, et toute moche, il n'y avait pas à dire, il se préférait lui avec ses oreilles pointues et ses yeux exorbités. Zangro vit aussi que deux personnes étaient en train de parler, c'était sans doute un mort vivant, frappé par une quelconque malédiction qui semblait menaçant envers un nomade du désert. Le petit Zangro était très doué pour la magie et la sorcellerie, il pouvait invoqué des animaux aussi horribles et terrifiants que que l'imaginable ne vous révèlerait même pas (les bêtes en carton etc...).
Zangro, comme à son habitude s'interposa dans une conversation qui ne le regarda pas. L'odeur du mort vivant refoulait à quelques mètres à la ronde, Zangro se retenait pour ne pas perdre connaissance en sentant cette odeur avec son nez crochu.
"Hola mes sirs, que faîtes vous dont là à vous disputer? il fait si beau aujourd'hui vous ne trouvez pas? ce n'est pas le moment de se battre. Mon seigneur en décomposition, il faudra que vous me donniez le nom de votre marchand d'odorant, car j'adore votre odeur..."
Zangro avait cru voir de la surprise dans les yeux des deux personnages en face de lui en voyant un petit gnome unijambiste. La passion de Zangro était la danse, et il adorait montrer sa passion, même dans les moments les plus critiques; si bien qu'en attendant une quelconque réponse de ses interlocuteurs, il se mis à faire quelques petits pas de danse en sautillant sur sa seule et unique jambe.

S’il fut gêné en quoi que ce soit par l’odeur qui émanait de la créature assise, le chamelier n’en montra rien. Il se contenta d’acquiescer. De lui, on ne voyait que ses yeux. Deux iris d’une couleur argentée au milieu desquels se fichaient deux pupilles d’un noir intense. Ils se rétrécirent imperceptiblement lorsque sa réponse vibra dans le silence.

« Ce n’est pas quelqu’un de ton acabit, aussi odorant soit-il qui me fera partir. Toutefois, vu que tu n’es pas un Gardien, sache que je ne mettrai pas fin à tes jours maudits… »

Toute trace de menace s’était évanouie de la voix du chamelier. Il ne restait plus que les intonations d’un accent exotique et une nuance de soulagement. Sa main resta cependant confortablement posée sur la garde du cimeterre, prête à dégainer la mort…

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Mais qui était le chamelier ? La seule chose que l’on savait, c’est qu’il faisait partie de la troupe depuis un temps certain, mais le reste était noyé dans une chape d’interrogations. Même les propriétaires restaient dans l’ignorance, mais cela ne les gênait pas outre mesure. Comparés à d’autres acteurs, le chamelier était à peu près normal, et à chaque représentation, il se fondait dans le personnage qu’il incarnait. Là, il s’agissait d’un chamelier, mais il avait déjà tenu des rôles aussi différents que celui d’un grand seigneur ou d’un prophète mendiant. La seule chose qu’ils avaient en commun, c’était leur taille, qui avoisinait le mètre quatre vingt – et encore, il avait une fois du jouer une pièce entière sur des échasses, tout en maintenant l’illusion que c’était ses jambes. Le reste variait selon les personnages, mais globalement, tous présentaient une silhouette élancée taillée pour un style de combat plutôt acrobatique. Mais pour l’instant, tout était caché dans la lourde gandoura rouge sombre et son turban noir dont l’une des extrémités dissimulait les bas de son visage.

Pour cette représentation, il ouvrait le bal, bien avant le début proprement dit de la pièce. Cela avait toujours contribué à faire douter les spectateurs, à un point tel que certains ne savaient plus si ce qu’il voyait était seulement la pièce, où si quelque chose était venue la perturber. Ici, ce quelque chose était le chamelier, et l’étrange village abandonné qu’il venait de traverser.

¤¤¤¤¤

Alors que le chamelier venait de prononcer ces derniers mots, une clameur assourdissante lui appris que la sorcière venait de faire son apparition sur la scène. Il n’y prêta aucune attention, mais ôta avec sa main libre la main du mort vivant son épaule, plutôt que de la trancher avec son cimeterre.
Une voix retentit derrière lui et il se retourna, ne voyant rien au milieu de la brume de sang. Ce qui venait de parler n’avait donc rien à voir avec ce qu’il cherchait. Pour plus de pratique, le chamelier annula le sort qu’il s’était lancé sur lui-même et sa vision redevint normale. Il vit un truc nettement plus petit que lui, en train de danser sur une jambe.

« Ceci n’a pas d’importance. Ce problème était déjà réglé avant même votre intervention. Mais vous ne devriez pas parler aussi légèrement de l’odeur de ce monsieur. Elle tient à distance les forces obscures... »

Un vent glacial ponctua ses mots d’un sifflement de haine puis disparu. La scène venait soudainement de perdre son apparence de scène justement. Nul ne savait plus où commençait le décor, ni où il s’arrêtait. Le chamelier se retourna vivement et chacun ressentit son inquiétude comme s'il s'agissait de la sienne.

« Avez vous entendu ce cri ? » demandat-il gravement au gnome dansant.

Nienna était consciente qu'elle alalit être en retard! Mais, elle n'y pouvait rien! Elle avait du rassembler ses animaux, avant de venir. Derrière suivait un petit cortège d'animaux, plus ou moins grands. Nienna était grande, et avait les cheveux longs, nattés. Ils étaient d'une couleur rose pâle. Nienna montait un grand étalon noir. On entendit un tigre rugir. Nienna siffla, et la bête se calma. La jeune fille, qui n'avait que douze ans, se retourna, pourr voir si elle n'avait pas perdu de bêtes. Non, ils étaient tous là! Il y avait, un tigre blanc, une jument gris pommelée, deux lépoards, et trois ours. Nienna était dresseuse d'animaux depuis qu'elle avait huit ans, car elle avait un vrai don avec eux. Plus qu'avec les humains d'ailleurs. Au loin, pas trop non plus, Nienna vit des lumières. Le spectacle avait déjà commencé! La jeune fille lança son cheval au galop, et siffla pour que les animaux suivent. Au contraire de ce que l'on aurait pu croire,ce n'était pas les ours les plus patauds... Les lumières se rapprochaient. Nienna passa l'étalon au trot, et entra dans la ville d'Hédarth. Sa ville natale qu'elle avait quitté quittée quelques mois plus tôt, pour se rendre à Carvahall. La jeune fille passa le cheval au pas, et descendit avec une grande souplesse. Elle se rapprocha de l'endroit où avait lieu le spectacle, et une odeur nauséabonde lui donna un haut-le-coeur. La petite vit un chameau. Ensuite elle crosa une vieille sorcière aux yeux de cristal, et elle la salua. Ensuite, Nienna aperçut un gnome...unijambiste! Elle le salua lui aussi. Nienna aperçut un mort-vivant, qui parlait à un chamelier. C'était ça, alors, l'odeur de relent de viande pourrie!! La jeune fille s'approcha, et les salua. Ensuite, elle arrêta es anmiaux, et partit se changer, quelque part dans le village. Quand elle revint, Nienna avait un fouet dans la main droite, et elle était vêtue d'une robe qui lui arrivait au genoux, rouge. Ses cheveux rose pâle avait été réunis en une grande que de cheval, nattée. Le tout donnait un joli ensemble avec les animaux. Soudain, un ours se dirigea vers le mort vivant, prêt à le bouffer! Nienna siffla un coup, sec et dit:
-Dennia! Stop!
Voyant que l'ourse ne lui répondit pas, elle fit claquer son fouet. Dennia, l'ourse, s'arrêta, et revint à sa place. Nienna dit au mort-vivant pour s'excuser:
-Excusez-la, monsieur! Elle ne se contrôle pas quand elle voit de la...viande. Elle est encore jeune, juste cinq mois! Au fait, je m'appelle Nienna, puis-je savoir votre nom, s'il vous plaît?
La jeune fille fixa d'un oeil noir la petite oursonne, qui baissa la tête. Juste après, Nienna sourit à Dennia. L'oursonne releva la tête.

[Mes posts sont minuscules, par apport aux votres! Sad

Quoique, pour moi, c'est énorme ce que je viens de faire! Shocked

]

"Oui j'ai entendu, mais ne vous inquiétez pas, ce n'est guère que la manifestation de mon estomac qui crie famine. Et puis quand bien même je me ferai attaquer par des créatures sanglantes, je saurai me défendre et répliquer. Permettez moi de me présenter, je me nomme Zangro, petit gnome errant, je n'ai pas de domicile mais je me sens bien partout ou je vais."
Notre petit gnome unijambiste était d'humeur joyeuse, comme à son habitude, il ne perdait jamais le sourire, même dans les pirs moments, ce qui était bien, ou pas...

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Mais que savons nous donc de ce petit gnome unijambiste sans domicile fixe? Quasiment rien, et c'était ça le problème, alors permettez moi de vous le présenter plus en profondeur...
Son histoire commença par le commencement: à sa naissance, Zangro était mal formé, il lui manquait une jambe, sa mère le rejeta donc, espérant qu'il meurt, mais il fut recueilli par des créatures dont on ne connait pas le nom. Zangro était un enfant humain mal formé.
Il fut élevé par les créatures sans nom, et il appris la magie, car les bêtes maîtrisaient cet art ancestrale.
Le fait de vivre parmis des créatures laides, et de vivre dans la perversité lui donna son apparence actuel: des oreilles pointues, un nez crochu, des doigts griffus, des yeux exorbités, et un tain verdâtre.
Notre pauvre Zangro était un rejeté de la société, mais ce n'était pas ce qui lui avait empêché de survivre! bien au contraire, du coup, il s'était même fait engager dans une troupe de théâtre ambulant, et il s'en sortait plutôt bien. En effet, il était bien payé, il était nourri, et il se faisait des amis bien sûr! Mais par dessus tout, il avait la reconnaissance du publique, c'était ce qui comptait le plus pour lui en ce monde.

******

Zangro fut très surpris de voir débarquer un ours de nul part, et il fut amusé en voyant l'ours essayer de dévorer le seigneur mort vivant. Il vit ensuite une petite personne, à peu près de sa taille, mais encore plus petite tout de même, c'était sans doute une naine, et une dresseuse d'ours en plus! La naine avait fait claquer de son fouet, et l'ours s'était calmé, une chose impressionnante en soi, mais pas si difficile que ça. Notre gnome unijambiste avait arrêté sa danse, et il se demandait ce qu'allait faire le seigneur mort vivant...

Jehan reposa sa main sur son bâton et se cala dessus en soupirant, provoquant alors la mort d'une demi douzaine d'espèce vivante, dont les mouches qui volaient près de lui.
Baissant les yeux, il apperçu une sorte de petit chose bien laide. Souriant il déclara:

Il y a donc plus moche que moi ici bas?
Je suis moi même Jehan Congost
Qui bien qu'ici n'est déjà plus là
Et qui en plus pu le composte.

¤¤¤¤¤¤¤¤

Jehan Congost. JC pour les intimes. Il avait a peu près trois cents ans. Et demi. Avant c'était un humain comme les autres mais que voulez vous, certains démons mal fammé préfèrent vous tuer en vous donnant la vie éternelle! Il possédait quelque don en magie, en plus de son odeur naturelle qui était une arme redoutable s'il en est.
Il avait toujours son bâton d'ébène avec lui pour soutenir sa vieille carcasse, expression qui prend ici tout son sens.
Ses vêtement laissait toujours ses entrailles pourries s'aérées. De temps à autre on voyait ses os qui dépassait de sa chair en décomposition. Il possédait ce qui pouvait être une tignasse. Des cheveux sale et blanc.
(Aperçu du gugus ici)

¤¤¤¤¤¤¤¤

Soudain, un espèce d'ours lui sauta dessus. Jehan souria. Qu'il essaye de gouter tien...
Une jeune femme arrêta la bête et se confondit en excuse devant le mort vivant.

Je m'en fiche je suis déjà mort. PAr contre lui s'il essaye de de manger je ne suis pas sur que son estomac suivra...

De sa gorges à ciel ouvert, il laissa échapper un rire aussi rauque et profond que sa voix, un rire venu d'outre terre qui aurait fait pâlir le plus courageux des paladins.
Le mort vivant leva son bâton et frappa le sol. Trois fois. Au début rien ne se passa, mais ont vis soudain un nuage de fumée se former et un espèce de fantôme bleu, comme un boule de fumée, apparu. D'une voix aussi mystérieuse que celle de son maître il lança:

Pourquoi... cet... appel?
Tait toi Gro'zuk. Tu le sais très bien.

Le fantôme ne répondit pas. Jehan souriait.

[Apperçu du fantôme ici]

Je m'en fiche je suis déjà mort. Par contre lui s'il essaye de de manger je ne suis pas sur que son estomac suivra...
-C'est une femelle, seigneur mort-vivant.
Nienna sourit au mort-vivant. C'était vrai que c'était plus son ourse qui risquait de mourir, vu que lui, était déjà mort! La jeune fille vit que le gnome unijambiste la regardait. Elle le détailla, et se détourna...

¤¤¤¤¤¤¤¤

Qui était vraiment Nienna? C'était, en fait, une semie-elfe. Qui avait le don de "parler" avec les animaux. Elle avait douze ans, et était quand même assez grand et bien formée pour son âge. Elle attirait beaucoup l'oeil des garçons. Nienna était née à Hédarth, et y avait vécu jusqu'à ce qu'elle ait neuf ans. Son don pour les animaux avait été découvert à huit ans, et la jeune fille s'était faite enlevée par un Ombre à neuf ans.Cet Ombre l'avait gardé chez elle jusquà ses dix ans, car elle avait réussi à s'enfuire. Pendant une année, il l'avait maltraitée, et même était allé jusqu'au viol! Nienna, était, depuis ce temps, distante envers les hommes, adultes ou pas!

Nienna ressemblait en tout point à une humaine, sauf qu'elle avait des oreilles d'elfe, et les capacités des elfes. Nienna avait des cheveux rose pâle, et des yeux violets. Elle était souvent habillée d'une tunique en toile, et d'un pantalon de cuir.

La jeune fille avait été de retour à Hédarth, à onze ands. Ensuite, elle était allée à Carvahall, pour montrer ses talents de dresseuse. Maintenant, elle est revenue à Hédarth, et fait partie du théâtre amulant de la ville.

¤¤¤¤¤¤¤¤
Nienna regarda la troupe. Les seuls qu'elle n'avait pas entendu parler, était le chamelier, et la sorcière.

Elya s'arreta de courir, essouflée. La jeune elfe regarda tout autour d'elle, en essayant de retrouver son souffle, et jeta un regard noir à la creature blanche qui se trouvait à ses pieds.

- Tu es content? En retard une fois de plus par ta faute! En plus je ne sais pas du tout où nous sommes. Je te previens, si je ne retrouve pas la troupe rapidement, je t'etripe!
- Je te signale que désormais,je suis un chat, et ca c'est de ta faute, donc au lieu de t'énerver inutilement contre moi, tu ferai mieu d'user de ton charme pour demander ton chemin à un pauvre jeune homme, comme tu le fait d'habitude.

L'elfe soupira. Quand allaient-ils cessaient de se disputer? Probablement jamais...

***

Quelques années plus tôt, ce chat était un jeune elfe, mais fut transformé par sa soeur ainée, une elfe envoutante, après l'avoir mis une fois de plus en colère. Ne pouvant lever le sort, Elya fut condamné à passer son existence avec son petit frère, qui desormais a l'apparence d'un chat. Elle entreprit donc un grand voyage à travers toute l'Alagaesia pour que quelqu'un l'aide, et rencontra la troupe. Elle fut bien vite acceptée, car elle était une bonne actrice et grande magicienne, de plus, son frère pouvait parfois être d'une grande aide.

***

L'elfe tendit le bras vers le chat, et celui-ci s'aggripa dessus pour grimper sur l'épaule de sa soeur, en prenant bien soin d'enfoncer ses griffes dans sa peau au passage. L'elfe ne réagit pas, et recommença à courir à travers les rues, pour essayer de retrouver la troupe. Dix minutes plus tard, ils en étaient toujours au même point.

- Tim, rends toi utile un peu - dit-elle en jetant le chat sur le toit le plus proche - Ca ira plus vite comme ca, dès que tu les a trouvés, previens moi

Le chat partit en courant, sans un mot. Elya s'assit sur un banc non loin, caressant d'un geste habituel ses longs cheveux blonds, en attendant l'appel de son frère.

Tim, parcourait la ville, sautant de toit en toit, cherchant la troupe. Au bout de quelques minutes, il repera un petit groupe de gens. Il s'en approcha un peu, mais n'eu pas besoin d'aller plus loin pour s'assurer qu'ils les avaient retrouvé, l'odeur que dégageait Jehan était très reconnaissable.

* C'est bon, ils sont là*

L'elfe se teleporta à côté de son frère, le prit dans ses bras pour qu'il reparte sur son épaule, et s'avança lentement vers le groupe. Seulement, une fois de plus, son jeune frère se fit remarquer

- Aaah mais faudrait vraiment que Jehan pense à faire quelque chose, c'est plus supportable!

Elya s'arreta d'un coup, pétrifiée par le manque d'education de son frère. Oui, elle avait honte. Evidemment, tous avaient entendu, car en plus de ca, son frère n'etait pas vraiment discret. Elle lui pinça la queue en lui jeta une fois de plus un regard noir, et continua d'avancer vers la troupe.

-Désolée si les paroles de ce vulgaire chat vous ont vexées. Si vous voulez, je peux le donner à manger au chameau, je ne vois aucuns inconvenients à cela.

" Dans ce cas, peut-être pourriez vous changer vos habitudes alimentaires..." répndit le chamelier avec une ironie modante dans la voix.

Le chameau, de son coté, regarda les animaux avec un intérêt poli, mais ne bougea pas le moindre poil. Pour rien au monde il n'aurait fait un pas de plus vers les hommes rassemblés, même si l'avait menacé avec un épée. Aussi une drôle d'expression se peingit-elle sur sa tête lorsque il vit la troupe d'animaux arriver au 'galop'. Il s'endormit aussi sec.

Pendant ce temps, loin de partager les préoccupations de sa monture, le regard du chamelier allait voguait d'une personne à l'autre et un coin de son esprit enregistrait tous les noms - en toute logique, on aurait pu croire que le chamelier les savait déjà, mais en amateur de l'improvisation, il n'avait pas pris la peine de s'interesser à tous ces détails.
Mais quand vint son tour de se présenter, le chamelier poussa un bref et étouffé soupir de résignation.

" Vous pouvez m'appeler Solym..."

Ce n'était pas là son vrai nom, mais le révéler maintenant aurait été calamiteux, sans compter les migraines pour le prononcer. Pour être plus juste, c'était un nom que le chevalier venait d'inventer il y a quelques secondes sans même y réfléchir.
Une ourse passa devant ses yeux et fit mine de vouloir manger le mort vivant avant d'être rappelée à l'ordre par sa dresseuse. Une sage décision, même si le chamelier aurait bien voulu voir les effets sur l'ourse d'une dégustation du seigneur Jehan. Mais de ses curiosités, il ne laissa rien paraître, certain qu'il était de s'attirer les foudres d'à peu près tout le monde. Le chamelier resta donc de marbre, et ne réagit que lorsque le fantôme apparu. Et quelle réaction !!

La teinte argentée des iris se nimba d'une lueur dorée, et, accompagnée d'un chuintement à glacer le sang, son cimeterre jaillit hors de son fourreau. Avec une vitesse telle qu'elle en devint floue, la lame trancha l'air pour s'arrêter à quelques centimètres du début du fantôme où elle le métal d'un noir abysall fut parcouru de filaments argentés.

" Donnez moi une bonne raison, Sire Jehan pour ne pas détruire cette créature immatérielle... lâcha le chamelier d'un voix claire. Il avait beau tolérer les trucs qui n'étaient ni morts ni vivants, mais dès que ceux ci n'avaient plus la moindre consistance, il les détruisait, tout simplement... Ailleurs, je n'aurai même pas stoppé ma lame. Mais puisque vous semblez être liée à elle, je vous laisse une chance de la sauver.... Et ne vous avisez pas de vous approcher de mon chameau. Il déteste être réveillé..." ajouta-t-il en regardant de haut la jeune femme - mais vu sa taille, il pouvait difficilement faire autrement...

Jehan éclata de rire en entendant le chat parler de son odeur.

Hé, moi je m'en fiche j'ai plus d'odorat.
Et temps si très dévelopé et celui du chat.

C'est alors que l'espèce d'enturbané sortit son couteau à beurre et commença à menacer Gro'zuk, le marcheur de vide.

" Donnez moi une bonne raison, Sire Jehan pour ne pas détruire cette créature immatérielle..."
"Hé! Pour la simple et bonne raison qu'il est immatériel justement. Ton curdent là il passe à travers sans rien y faire! Allez range moi ça avant de faire mal à quelqu'un"

Avec son bâton, le mort-vivant repoussa le cimeterre du chamelier avant de lui assener un coup sur le crâne. L'ébène, c'est pas une aubène.

Quitter une troupe de saltimbanques pour rejoindre une troupe de théâtre ambulant. Quitter ses amis pour s'en faire de nouveau. Quitter une vie aventureuse pour en vivre une autre, tout aussi palpitante. Voilà la voie qu'avait choisi Tadgh. De lui, on ne savait pas grand chose de plus, si ce n'est que cette décision avait aussi été motivé par autre chose que ce besoin d'aventure...
Mais, passons sur cela. Peut-être en d'autres temps et d'autres lieux, son histoire pourrait être contée, mais point pour le moment. Non, ce qui nous importe maintenant, c'est la formidable pièce qui se joue en ce moment même, à Hédarth...

~¤~¤~¤~¤~¤~

Un cri de terreur pure se fit soudain entendre dans l'air sec du désert, un cri à vous donner la chair de poule. D'une rue au sortir de la ville déboula un jeune homme à l'air fou, aux yeux exorbités, qui lançait constamment des regards apeurés derrière lui tandis qu'il continuait sa course. Soudain, il trébuche sur une pierre qui dépassait su sol, et effectua un roulé-boulé qui l'envoya à plusieurs mètres. Sonné, il tenta de se relever, mais retomba à genoux. D'une voix saccadée pleine de sanglots, et pourtant parfaitement audible pour les spectateurs, il murmura :

- Un monstre...Il y a...un monstre...dans la ville...

Et, par une singulière coïncidence, un cri qui n'avait rien d'humain, voir même tout de bestial et de sauvage, lui répondit. Le jeune homme parvint à se relever, plus éperdu que jamais, et reprit sa course en direction des autres, espérant peut-être une protection de leur part. De nouveau, il trébucha et s'étala non loin de la vieille femme, sur qui il leva un regard terrifié, avant de repartir à toute allure...
Derrière lui, les maisons se mirent à trembler au rythme lent des pas d'un colosse. Le même cri que précédemment résonna, puis finalement apparut une créature cauchemardesque. Imaginez donc : une sorte d'ours géant, mesurant dans les six mètres de haut, doté de griffes démesurément longues, avec des canines lui sortant de la bouche, un poil rougeoyant et collant, comme si du sang avait coagulé dedans, de la bave dégoulinant de sa gueule. Et, pour couronner le tout, des flammes bleutées sortaient de sa gueule à chacun de ses rugissements.
Lorsque le jeune homme, qui était arrivé à proximité du mort-vivant et du chamelier, sans vraiment se soucier maintenant d'eux et des autres, se retourna et le vit, il pivota brutalement, et, comme au ralenti, tomba évanoui dans les bras de Jehan...

~¤~¤~¤~¤~¤~

* Pourvu qu'ils tiennent, pourvu qu'ils tiennent ...*

Le chamelier ne tenta pas d'empêcher le mort vivant de repousser son arme et de la frapper. comme si de rien était, il commença à rengainer tranquillement son cimeterre alors que le baton menaçait de s'écraser sur sa tête.
Ce qu'il fit, mais avec le bruit mou du bois contre le tissus.

" Je pourrai en dire autant quant à l'utilité de votre baton. lança-t-il placidement à Sir Jehan.

Ce faisant, il rajusta son turban malmené par le mort vivant. Ce même turban qui avait amorti le coup jusqu'à le dénuer de toute son utilité, au point que le chamelier n'avait absolument rien senti.
Sa tâche primordiale terminée, le chamelier fixa Sire Jehan et lui déclara du ton le plus sérieux possible.

" Vous feriez mieux de ne pas me sous estimer. Cette arme aurait très bien pu anéantir cette créature car elle existe tant sur le plan matériel que sur les plans immatériels...."

Il n'eut pas l'opportunité d'aller plus avant dans ses explications car un terrible rugissement l'interrompit, suivi par l'évanouissement d'un jeune home éperdu dans les bras de Sir Jehan. Le chamelier haussa les épaules : ce n'était peut-être pas la bonne soultion de s'évanouir dans des bras qui pouvaient lacher - littéralement parlant...
L'homme n'en redaigana pas moins son cimeterre dans une note clair qui vibra dans une note de défi. Les filaments argentés de la lame noire brillèrent de plus belle et la nimbèrent d'halo lumineux qui n'avait rien de rassurant. A la faveur de cet éclairage soudain, l'ombre du chamelier fut plus sombre que jamais et - horreur - semblait ne pas reproduire exactement les contours de son propriétaire.

"Partez en premier, Sire Jehan, comme il sied à quelqu'un de votre condition..."

Dernière édition par Marek Krayt le Dim 28 Sep 2008 - 17:32, édité 1 fois

Jehan fut surpris par l'arrivée d'un type tout bizarre et tout frais.
Le seul problème avec le chtiot, c'est qu'il était poursuivis par un nounours géant qui crache du feu. Ah non ça va pas être possible ça. Le seul montre ici c'est lui, c'est Jehan Congost le mort vivant qui pue qui pète!
Mais le jeune gamin lui tomba dans les bras. Erreur. Le mort vivant n'étant pas préparé physiquement à cette surcharge, ses bras se détachèrent.

Roo attention! grogna-t-il.

Dans l'action son bâton était tombé. Il ordonna à son serviteur fantôme de poussée le corps du gamin et de récupéré ses bras qui était en dessous. Il les refixa sur les articulations avant de remarquer que le fantôme c'était trompé de sens et avait mit le bras droit à gauche et vice versa.

Incompétant! Abru**! furent parmis les jurons que lança Jehan.

Une fois cette erreur réparer, il ramassa son bâton et souffla à la figure de l'homme à terre pour le reveiller.

Hé petit t'a une peluche à poutrer.

Ceci dit, le mort vivant posa son baton dans son dos et tendant ses mains devant lui fit apparaitre une épées double dans l'une d'elles, à la lame verte et à l'aura mystiquement fumeuse. De l'autre il lancerait des sort.
Il fit signe au chamelier de passer devant. Lui canarderais de loin le nounours s'il fallait.

[Celle d'Illidan Stormrage si vous voulez voir^^]

Shinku ,sa flute de bois noir à la main, arriva sur la petite colline verte, qui faisait voir toute la petite ville perdue qu'est Hédarth. Elle venait pour rejoindre la troupe de théatre qui, selon elle, avait besoin de musiciens. Car, qu'est une troupe, ou plutot une représentation sans musiciens pour mettre la musique sur la scène? Rien. Les musiciens mette un air triste à faire pleurer les spectateur quand un personnage important meure. Les musiciens jouent une musique vive et rapide quand une scène d'action arrive. Les musiciens insistent aussi sur le caractère des personnages, qui, bien que la plupart soit des bons acteurs bien sur, ne jouent pas comme s'ils était vraiment dans l'histoire, quand ils sont sans musique bien sur. Quand il y a de la musique, l'acteur joue beaucoup mieux, et le spectateur ou la spectatrice se sent vraiment dans l'histoire, comme si c'était lui ou elle qui vivait ces scènes. Voila donc les raisons de pourquoi Shinku voulait vraiment aller dans cette troupe. Il faut aussi en raconter un peu plus sur elle non? Donc, voici un court résumé de son apparence.
Elle à 13 ans, et fait 1m 60. C'est une taille normale, ou une taille anormale selon les avis, mais bon. On peut donc dire qu'elle est dans la moyenne de taille de son age. Ses cheveux sont blonds. Mais pas blonds foncés, comme on a l'habitude de voir, mais blond-blanc. Oui vous savez, le blond qui ressemble beaucoup à du blanc normal... Dans les quelques souvenirs qu'elle a, Shinku se souvient que les gens sur son passage, les petits enfants en tout cas, se moquait souvent de la couleur de ses cheveux. Oui, c'est une couleur inabituelle, donc on peut se moquer! Voila surement ce que pensaient, et pensent surement toujours, les petit. Ses yeux, sont bleus comme un ciel d'orage, un bleu foncé , qui est lui aussi un peu bizarre pour l'époque. Aujourd'hui, elle avait choisit de mettre une tunique vert pastel, et un pantalon bleu de la même couleur que ses yeux.
Comme il faut aussi résumé son histoire, je vais être claire: Shinku ne sait RIEN mais alors RIEN de ses premières années. Tous ses souvenirs s'arrêtent à une année précise , l'année de ses 10 ans, et ne peuvent aller plus loin. En fait, depuis qu'elle s'est réveillée dans une petite cabane de bois, tout ce qu'elle à fait, c'est de s'exercer à la flute. Sa famille adoptive s'occupait de musiciens, et Shinku à donc appris la flute pendant trois ans. D'ailleurs, elle trouva une flute, sa flute noire qu'elle a toujours avec elle, quand elle se réveilla. Elle chercha d'abord comment marchait cet instrument bizarre, puis réussit à en jouer. Certaines personne disent même qu'elle joue très bien de la flute pour son age...
Shinku fit quelque pas, et mit une main devant sa bouche. Un tas d'os et d'organes en train d'être dévoré par les mouches. C'est ce qu'il y avait devant elle. Elle avait entendu parler de cette... On peut appeller ce truc mort, qui marchait et parlait une espèce? Il parait que des gens se retrouvait dans cet état, dans l'impossibilitée de mourir, la seule chose qu'ils pouvant faire leur étant retirée. Il y a avait derrière une jeune fille, qui avait environ l'âge de Shinku, et qui controlait apparement des animaux sauvages... Il y avait bien d'autres personnes, mais elle essayait de ne pas y faire attention. C'était vraiment des gens du théatre qu'elle avait devant elle?

"Bon... Bonjour. Je m'appelle Shinku et je viens pour faire partie du théatre de la ville en tant que muscienne."

Tim allait répondre au mort vivant, lorsque un enorme cri couvrit sa voix. Le chat regarda autour de lui, et vit un enorme ours, qui s'avançait vers eux.

-Euh...
-Tim, viens ici!

Celui-ci s'empressa de rejoindre l'épaule de l'elfe d'un bond. Elya,elle, fronça les sourcil et matérialisa dans sa main sa longue et fine épée, mais resta tout de même en arrière, ne quittant la créature des yeux. Une petite fille était apparut, mais n'avait apparement pas vu la bète.

- Tu sais Shinku, si tu reste là comme ça devant un ours géant, tu ne fera partie de rien.

Elya ne releva même pas la remarque que son frère avait fait à la nouvelle arrivante, et se contenta de regarda Jehan et Solym.

* - Sinon Elya t'en a pas marre d'attirer les ennuis?
- Tu vas voir ce que je vais t'attirer à toi si tu la ferme pas...*

Euh, vous pouvez faire une resumé de tout, parceque là, ca décourage de lire tout ce RP et j'ai rien compris depuis lomgtemps...Et dire quez je me suis absenté qu'une nuit et un matin XD

[Mettez le sur le sujet le résumé svp]

[oui on aimerai bien un petit résumé xD]

Zangro s'amusa des différentes répliques des personnages, et il se dit qu'il devait en placer une, même une petite. Il se mit à danser, tout en regardant les différents personnages, même le fantôme de brume créé grâce à une illusion notoire.

"Allons allons jeunes gens, calmez vous, nous n'allons pas gâcher cette journée en perpétuant un bain de sang tout de même?"

Zangro sautillait sur place, tout en regardant la magnifique fille elfe qui s'était jointe à eux, elle avait... comment dire? les formes là ou il faut, et ce n'était pas l'envie qui lui manquait de vérifier si tout cela était bien ferme.

Pour calmer les ardeurs, il raconta une histoire, citant des ennemis ancestraux, et les conséquences qu'avait fait leur bataille acharnée. Il put lire de l'horreur dans les regards des spectateurs, et cela l'amusa...
Zangro fut surpris quand un ours géant fit son apparition non loin de là, il réagit au quart de tour, invoquant un chien des enfers qui se rua à la gorge de l'ours. L'ours s'écroula un instant, mais il se releva, du sang giclait de sa gorde, et puissament. L'ours éait en difficulté mais il ne se laissait pas faire!

Nienna observait les gens du théâtres. En fait, tous étaient bizarres...Enfin, plus ou moins! Une jeune fille arriva. Elle avait une flûte noire à la main. Soudain, un ours arriva. Nienna fit s'écarter ses animaux, et se recula.Peut-être arriverait-elle à dresser cet animal. Le gnome fit appraître un chien des enfers. Celui-ci sauta à la gorge de l'ours, qui tomba à terre, mais se releva. Tout le monde avait sorti une arme. Il n'y avait que la semi-elfe qui n'avait que son fouet. l'ours la vit, et arriva sur elle. Elle dit aux autres, au cas-ou ils voudraient venir à son secours:
-Ne bougez pas! Je pense que je vais m'en sortir! Evitez tout gestes brusques si vous voulez bouger!
Ayant dit ça, Nienna fixa l'ours dans les yeux. Il était énorme, pour une jeune fille de douze ans, mais Nienna laissa un calme serein l'appaiser. Ne pas laisser place à la panique. C'était comme ça qu'elle avait put dresser les trois ours! La semie-elfe ferma les yeux, siffla et ses yeux prirent une étrange couleur bleu océan pur. Elle les planta dans ceux de l'ours, et émit une série de grognements et de râles... En fait elle parlait ours! L'animal écouta, et essaya de l'attaquer. La semie-elfe fit claquer son fouet, et l'ours se tint à distance. Elle parla encore une fois en ours, et l'animal gonda, puis partit dans la forêt, laissant une trainée sanglante sur son passage. Les yeux de Nienna redevinrent normaux, et la semie-elfe tomba sur le sol, en sueur. Elle était fatiguée, comme après chaque "dressage". mais là, c'était pire que d'habitude, car l'animal était plus gros que tout ce qu'elle avait dressé!! Son étalon noir arriva, et la poussa de la joue. C'était son plus fidèle animal, et un ami et allié exceptionnel. Elle le remercia:
-Merci, Ténèbre!

Elya regarde avec horreur l'ours s'avancer vers la jeune dresseuse. Elle fit un pas en avant, épée en l'air, quand celle-ci leur demanda de ne pas bouger. L'elfe fronça les sourcils, mais ne bougea.

* -Tim, si ca se passe mal, saute sur l'ours, tu fera une très bonne divertion
- Oui bien sur, autant me jeter dans sa gueule!
- Mais non, ne t'en fais pas
- Trouves toi un autre appat!*

Bon, tanpis, il fallait esperer que tout ce passerait bien. Seulement, l'ours n'attaqua pas Nienna. Celle-ci fit sortir des sons étranges de sa bouche, fit claquer son fouet, et la créature partit vers la forêt.Etrange...L'elfe regarda la réaction des autres, avant de dire ce qu'elle pensait.

- Ca m'etonne assez que tu l'ai fait fuir si facilement.

Elle ne voulait pas vexer la dresseuse, mais il fallait dire qu'elle n'avait eu aucun mal à se debarasser de la bête. En tout cas, Elya n'en revenait pas.

- Mais bon, bravo.

Les bras m'en tombent. Jamais le chamelier n'aurait penser qu'il assisterait à la réalisation de cette expression. C'est presque avec amusement qu'il regarda les bars de Sire Jehan tomber sous le poids du jeune homme. Une magnifique paire de gourdins exceptionnels par leur rareté en vue - même si leur pouvoir contendant était encore à prouver, mais de toute façon, la victime aurait été assomée par l'odeur qui s'en dégageait.
Au grand dam du chamelier, le mort vivant trouva rapidement la solution à son problème de bras. En voyant sire Jehan s'éscrimer sur ses membres, Solym eut le plus grand mal à se retenir de lui porposer de la colle ou une clé à mollette. Lorsque le vvant en eut enfin fini avec ses déboires et qu'il fit apparaitre deux grandes épées, le chamelier fut assailli de doutes quand à l'efficacité au corps à corps de Sire Jehan. Il l'imaginait déjà un bras arraché lors d'une tentative do'ter son épée de l'ours. Un spectacle bien peu ragoutant, mais qui avait tout de même quelque chose d'amusant.

" Bon, si vous préférez rester en arrière... lâcha-t-il à l'intention de sire Jehan tout en se posant une foule question sur l'ours. (color=darkred] Au moins, votre serviteur n'aura pas à recoller vos morceaux. Mais bon, faites quand même attention avec vos joujoux[/color] son regard se porta sur les deux épées. Vous pourriez blesser quelqu'un si vos bras venaient à lacher à nouveau."

Le chamelier adressa un clin d'oeil à Sire Jehan, puis murmura deux trois mots de sa voix étrange. L'air emmagasiné derrière lui se décmpressa brusquement, et Solym jaillit dans une trainée de sable vers l'ours. Il fut dépassé par une énorme molosse qui bondit à la gorge de l'ours, inondant au passage le sable de sang. Voilà qui allait faire du lavage en perspective.
Le chamelier se prépara à jaillir lui aussi au niveau de la gorge de l'ours entre deux rugissement et leva son cimeterre. Ses yeux prirent instantément une teinte dorée et il mur...
Solym s'arrêta net et se mit instantanément en garde. Il venait de se faire doubler - une seconde fois ! - en beauté par la jeune femme. Cela lui sauva sans doute la vie car à moins d'un pas de lui, le sable souillé par le sang de l'ours pris vie. Enfin façon de parler vu que le truc qui venait de lancer un cup de griffe en direction du chamelier tenait plus de la montagne de sable, de verre et de boue, tous sanglants et dont le forme généralement ressemblait furieusement à celle de l'ours mis en déroute.

" Mais c'est quoi ce truc !" s'étonna-t-il en bondissant en arrière pour éviter une pluie de trucs qu'il valait mieux ne pas se recevoir dessus sous peine de servir de pelote d'épingle. il regarda la dresseuse, l'ours, puis le gnome unijambiste. Je veux bien admettre qu'il y ait des bestioles bizarre dans le coin et qu'elles puissent se laisser persuader fuir. Mais ce truc là... Il se jeta en avant pour éviter un coup de griffe hargneux. Est visiblement animé par magie. Donc, ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui le contrôle. "

Le ton employé signifiait clairement que ledit magicien ferait mieux de s'éclipser au plus vite sous peine de finir dans un joli petit cercueil, mais cela suffirait-il pour le faire cesser ? Le chamelier en doutait fort et comptait plutôt sur son cimeterre pour mettre un terme à cette mascarade. En parlant du cimeterre...
Il traça une courbe élégante dans le sillage du saut périlleux de son propriétaire et vint trancher dans la patte de " l'ours ". Rien n'en jaillit. Pas même la goutte de sang. et lorsque le chamelier tretrouva le plancher des chameaux à bonne ditance du monstre, la blessure infligée était remplacée par une rangée de pic à l'aspect guère engageant...

Pendant tout ce temps, l'ombre du chamelier était restée peinarde vers Sire Jehan et elle fumait...

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