Le Manoir de Karazhan [Maison de Leyra et Marek]

Au fur et a mesure que les deux filles avançaient, la plus pauvre des deux commençait peu à peu à regarder un peu les lieux, à en apprécier la beauté. En ce moment, elles étaient dans une sorte de corridor avec de grandes statues, elles venaient de passer des escaliers qui avaient pris plusieurs minutes à monter à cause des pieds endoloris de Krystale. Peu après, ils étaient dans une sorte de local d'accueil. L'atmosphère était toujours d'un bleu léger relaxant, et il y avait d'élégants tapis brodés d'or que Krystale souillait sur son passage involontairement. Regardant un peu autour d'elle, elle vit d'immenses tables nappées de soie parfois avec de la nourriture dessus, et le lieu était surveillé par de majestueux vitraux oranges.

L'elfe sourit légèrement au compliment de Dinath, c'était gentil de sa part, puis celle-ci répondu à sa question, lui assurant qu'elle était toujours dans le même continent, mais au Surda. Ce nom lui était étrangement familier, comme si la carte de la région lui revenait peu à peu. Elle se souvint même du nom de son lieu de provenance, le Du Weldenvarden. Lui revint aussi le lieu où elle apprit la mort de son Dragon... Hadarac. Cela lui fit un pincement au coeur, elle fit son possible pour ne pas le laisser remarquer. Elle prêta peu attention au reste de la réponse de Dinath, elle ne savait pas qui étaient Karazhan et Marek et cela ne lui disait rien pour l'instant.

Enfin, une grande porte, des cuisines extrêmement grandes, Krystale en écarquilla les yeux, la bouche ouverte. Elle était vraiment chanceuse d'être tombée sur ce genre d'endroit, elle se demandait si elle rêvait. Dinath lui offrit une chaise, et l'elfe ne se fit pas prier pour laisser reposer ses pieds nus. Elle repoussa ses cheveux longs pour ne pas s'asseoir dessus et prit place, le procédé laissa tomber nombre de pellicules et de morceau de boue sur le plancher, c'était assez répugnant, particulièrement dans un endroit aussi riche que celui-ci. Cependant personne ne semblait en tenir compte, tout le monde était gentil et la traitait bien.

Krystale leva sa tête lorsqu'un homme se présenta, c'était le cuistot, il avait l'air honnête et gentil. L'elfe baissa timidement la tête lorsque lui et Dinath discutèrent d'elle, ne se sentant pas méritante d'un si bon traitement. Quelques minutes après, un verre d'eau et une miche de pain arrivèrent comme entrée. Contrairement à ce qu'on aurait pu le croire, la jeune fille fit attention et mangea avec beaucoup de délicatesse. S'emparant du bout de pain chaud, elle en huma l'odeur en fermant les yeux, elle semblait vraiment heureuse, puis le dégusta lentement, bouchée par bouchée. Elle prit une gorgée d'eau, puis le plat principal arriva : un ragoût qui semblait particulièrement succulent. Se doutant que ce serait probablement le repas le plus délicieux qu'elle aurait mangé depuis deux ans, elle leva les yeux envers les gens qui s'occupaient d'elle et les remercia du fond du cœur. Puis elle mangea à sa faim, heureuse pour une fois. Entre deux bouchées, la généreuse servante lui demanda d'où elle venait, de façon anodine. Elle se demandait si la réponse qu'elle donnerait engendrerais une grosse conversation, car le Surda était relativement loin du Du Weldenvarden, et aussi le fait qu'en parlant de cet endroit, les gens saurait immédiatement qu'ils avaient affaire à une Elfe et non à une simple mendiante. Elle prit une gorgée d'eau pour bien faire passer la nourriture, puis répondit, simplement à la question avec honnêteté.

- Du Weldenvarden... Je suis de la forêt...

On voyait un peu le bout de ses oreilles au travers de ses longs cheveux crasseux.

Lorsque les mots "Du Weldenvarden" résonnèrent de la bouche de Krystale, le regard de Dinath se tourna brusquement vers ses oreilles. La chevelure broussailleuse de la jeune fille avait en effet masquée la forme de ses oreilles... Krystale était une elfe, et non une simple humaine.

Il n'y avait pas d'elfe au manoir, mais il en était déjà passé bien sur. Le fondateur du manoir était d'ailleurs un elfe, et puis il y avait ces deux grandes statues dans le hall qui gardait le manoir...

Mais ce n'est pas ça qui choquait la servante. Que faisait donc une si jeune elfe si loin de son pays?

- Oh... fit alors Dinath. Mais comment se fait-il que tu sois si loin de chez toi? Nous sommes quand même à l'autre bout du continent!

Mais Krystale n'eut pas le loisir de répondre. Belvoth, qui n'avait pas entendu la révélation de l'elfe, revenait. L'assiette de son invitée était vide. Nul doute qu'elle fut rassasiée à présent. Mais il restait un problème de taille...

- Ma petite Dinath, si tu emmenait ta jeune protégée se laver et surtout se changer? Nul doute qu'elle apprécierait un bon bain dans l'était où elle est!

C'est alors qu'il avisa la forme d'une arme sous la couverture de l'elfe.

- Tu peux aussi déposer tes... affaires ici, Krystale. Soit dans la chambre de Dinath, soit dans la cuisine, pour les retrouver plus facilement!, ajouta-t-il avec un clin d'oeil.

Dinath sourit, puis dit:

- Ma chambre est trois étages plus haut! Elle risque d'avoir du mal pour tout monter vu l'état de ses jambes...
- Nogait?
- Oui chef?
- Tu va porter Krystale jusqu'à la chambre de Dinath!
- Euh... d'accord...

Le jeune homme regarda l'elfe avec une question toute simple dans les yeux: ça te dérange ou pas?
Lui se sentait gêné vis à vis de Dinath, aussi rougit-il assez violemment...

- Je te donnerais une de mes robes tu verras! J'en ai tellement ici on nous les offre... Et je ne les porte presque jamais... On reparlera de toi là bas... ajouta la servante avec un air entendu mais un franc sourire sur les lèvres...

Krystale continuait de manger avec délicatesse. Elle ne pensait pas à grand chose, sinon au fait que c'était excellent. Du bœuf bourguignon qu'il disait, c'était assez convainquant, et ça remplissait bien. Une fois l'assiette vide, le ventre maigrichon de la petite elfe était bien rempli, ce qui n'étais pas arrivé depuis longtemps, elle en eut un petit sourire. Elle écouta la question de Dinath, qui était composée de beaucoup de mots... Plusieurs intriguèrent Krystale. Elle eut à peine le temps de l'analyser et de la comprendre que le cuisinier sympathique réapparut. L'elfe leva la tête vers lui, se demandant ce qu'il allait dire. Elle se souvint alors de ce que c'était un bain, et oh qu'elle en avait envie, ses oreilles se dressèrent et son expression changea. Lorsque l'homme rondelet mentionna ses armes, elle eut un petit sourire gêné, voyant que personne d'autre dans la pièce n'était armé, et que ça pouvait représenter une forme d'irrespect. Cependant, en ce moment même, elle semblait plus avoir 13 ans que 16, et en plus elle avait l'air blessée et fatiguée, ce n'était pas une très grosse menace. On lui suggéra de déposer ses affaires ici, mais elle déclina d'un signe de tête, préférant les laisser dans la chambre, à proximité. Le charmant jeune homme de tout à l'heure ressurgit après un appel de Belvoth, celui-ci était mandaté de porter Krystale jusqu'à la chambre, trois étages plus haut. Le garçon semblait gêné, et vu l'état vestimentaire actuel de la jeune elfe, c'était tout à fait compréhensible, il était tout rouge. La jeune fille sourit légèrement puis parla une nouvelle fois de sa petite voix. Elle pointa son pied droit ;

- J'ai mal ici, mais l'autre pied est correct...

Incapable d'articuler correctement ce qu'elle voulait dire, elle se leva non sans mal en s'appuyant sur le dossier de la chaise, montrant que son pied gauche était valide. Elle ne voulait pas mettre le garçon mal-à-l'aise, quitte à monter ces étages d'elle-même. Krystale eut alors une idée. Elle se servit d'un morceau de sa couverture pour couvrir le bout de la lame de son épée rouillée, puis l'empoigna. Elle s'en servit comme d'une canne pour marcher. Le système de fabrique sembla fonctionner puisqu'elle était capable d'avancer, lentement certes, mais elle se débrouillait. Utilisant ce morceau, elle laissa à découvert une épaule lacérée par les années, on aurait presque dit qu'elle avait subit une torture, il y avait une longue cicatrice qui la traversait pour se terminer dans le milieu de son dos. Cela n'était qu'un aperçu du point auquel son corps était blessé.

Elle fit une pose en s'accoudant sur la table, puis se redressa. Même si la lame rouillée plus le bout de tissu la rendait complètement non-coupante, le bout pointu suffisait à faire souffrir la main de la jeune elfe. Elle aurait bien aimé pouvoir s'appuyer sur son arc, mais sa fabrication était bien trop fragile... Se relevant après une minute, elle s'appuya sur sa ''canne'' puis fit

- Je vous suis.

Un léger soupire de soulagement, très discret, sortit de la bouche de Nogait. Soulagement qui fit place à l'effarement lorsque tous virent l'état de l'épaule de Krystale.
Mais d'où sortait donc cette fillette?

La voyant s'appuyer sur son épée et donc se blesser la main, Belvoth l'arrêta:

- Attend petite, tu vas te faire mal avec ça!

Il se retourna, attrapa un balai et en enleva la paille au bout. Il tendit le manche dénudé à Krystale.

- Ce sera beaucoup mieux tu verras!

Il se tourna vers Nogait et lui donna un coup avec le fétu de paille du balai qu'il tenait toujours dans la main:

- Et toi retourne donc au travail si tu veux pas que je me serve du manche autrement!

Belvoth éclata de rire sous le regard dépité de Nogait qui retourna éplucher des patates.
Le Cuisinier se retourna vers l'elfe et la servante et dit:

- Content de t'avoir rencontrer Krystale, si tu as besoin de quelque chose à manger, n'hésite pas je suis là!

Puis il se redirigea vers son plan de travail, laissant Dinath et Krystale seule à côté de la table.
La servante invita l'elfe à avancer en souriant. La route serait longue dans ce grand manoir...

[...]

Le tapis de velours rouge qui remplaçait parfois la froideur des dalles du manoir était surement paradisiaque pour les pieds meurtris de l'elfe, pensa Dinath.
Elles passèrent dans une galerie imposante, où les statues de nains côtoyaient celles d'elfes, et où le buste de Fuhalla le Druide projetait son ombre sur les visiteurs.
Enfin, au terme d'une demi heure de marche laborieuse surtout pour Krystale, elles arrivèrent enfin devant la porte de la chambre de Dinath. Celle-ci tourna la poignée, et fit entrer son invitée.
La chambre était plutôt spacieuse, comme la plupart des chambres du manoir, occupée par un lit en baldaquin, une grosse armoire et un buffet sur lequel on trouvait des fleurs cueillies par la servante elle-même. Cependant, la chambre était au milieu du manoir, il n'y avait pas de fenêtre. Elle délaça ses fin souliers et les jeta au pied du lit.

- Mets toi à l'aise, je vais faire couler l'eau chaude.

Elle passa dans la pièce d'à côté, n'hésitant pas à laisser Krystale toute seule dans sa chambre.
Le manoir était moderne. Il possédait une réserve d'eau chaude tirée d'une nappe phréatique sous la bâtisse. Par un système de tuyaux, l'eau circulait partout dans le bâtiment, du sous sol au toit.

Pendant que l'eau coulait dans la baignoire de marbre, Dinath attrapa une serviette et du savon. Elle appela Krystale:

- Tu viens? C'est prêts!

La jeune elfe accepta avec gratitude le bout de balais que le gentil cuistot lui offrait, elle rangea l'épée dans son dos. Il était vrai que de se servir du bout de son épée était assez imbécile. Voyant ensuite l'homme costaud parler au jeune homme, elle eut un autre sourire, la joie de ce gros bonhomme étant probablement contagieuse. Il conclut après en lui disant de revenir dès qu'elle avait faim. D'un signe de tête, Krystale le remercia et marcha avec Dinath en s'aidant de son manche a balais.

[...]

Les deux filles traversèrent une bonne partie du manoir ensemble. La température y était confortable, il n'y faisait pas trop chaud. La plupart du solage était fait d'un épais tapis de velours rougeoyant, ce qui, comme Dinath le pensait, était d'un confort absolu pour les pieds de Krystale. Elles aboutirent enfin a une pièce au milieu du manoir, Dinath l'invita a entrer.

C'était énorme! Il y avait beaucoup d'espace, même si c'était bien meublé. Il y avait un gros lit à baldaquin, quelques cadres sur les murs, des fleurs : vraiment un endroit agréable. Krystale regarda partout, la bouche mi-ouverte, assez étonnée.

- C'est.. magnifique comme place...

Dinath la laissa seule, Krystale prit place sur un petit banc près du lit et laisse choir ses lourdes affaires sur le sol. Elle se demandait sérieusement si elle rêvait, car sa situation était assez paradisiaque. Quelle chance elle avait eu de trouver un manoir comme celui-ci dans les terres désolées. Après quelques minutes, la servante l'interpella. Se levant avec l'aide de son balais, la jeune elfe se dirigea vers la salle de bain, puis regarda la baignoire avec désir. Elle regardait Dinath en même temps, les yeux remplis de reconnaissance. De manière timide et incertaine, elle se dirigea vers le bord et y trempa les doigts, c'était chaud... Elle se redressa et retira sa couverture pour la mettre sur le bord, et c'est à ce moment que Dinath put constater l'ampleur des dégâts sur son corps : il y avait des lacèrures partout. Comme elle avait pu le voir précédemment, il y avait cette énorme cicatrice qui partait de son épaule pour se rendre au bas de son dos. Il y avait également des coupures en formes de griffes animales sur sa poitrine, ainsi que plusieurs coupures dans les jambes. Il y avait encore beaucoup de sang séché et de boue sur l'ensemble de son corps, et ses cuisses étaient bleues. Les entailles qu'elle portait n'étaient plus comptables. Tout doucement, avec une délicatesse purement elfique, Krystale mit un pied à l'eau en échappant un petit gémissement, puis le reste du corps suivit. La chaleur lui causa une douleur insupportable au début à cause de ses blessures, elle en serra les dents. Heureusement, cela passa vite et la sensation passa rapidement au confort extrême, elle soupira, c'était si relaxant... Un peu trop même, la jeune elfe devenait somnolente, ses yeux étaient fermés et elle ne tarda pas à s'endormir dans l'eau.

Dinath retint un gémissement d'horreur quand elle vit le corps nue de Krystale. On aurait dit qu'elle avait lutté contre mille bestioles qui lui avait lacérer tout le corps! Sans compter cette vilaine cicatrice qui lui barrait le dos...

La voyant ainsi dans le plus simple appareil, elle put constater, en plus de son extrême maigreur, la jeunesse de l'elfe. Certes les elfes vieillissent bien plus lentement que les humains, mais Krystale avait l'air vraiment très jeune.

Cependant Dinath ne la questionna pas, préférant laisser à la fille du nord son moment de relaxation. Et quel relaxation! En quelque minutes, Krystale s'endormit dans la baignoire.

Prenant soin de ne pas la réveiller, la servante attrapa une brosse à cheveux, et entreprit de démêler la broussaille de l'elfe. Chose ardue, mais apparemment elle dormait si profondément et Dinath y allait si gentiment qu'elle ne la réveilla pas.

Lorsque sa tâche fut terminée -et quelle tâche!-, elle laissa Krystale seule et retourna dans la chambre. La fillette -car au fond c'était une fillette- était plus petite que la servante. Aussi chercha-t-elle dans ses vieux habits une robe qui pourrait lui convenir. Elle dénicha quelque chose qu'elle trouva sublime et alla la poser près de la baignoire.

[Je te laisse faire la description de la robe bien sur^^]

Plusieurs fois, elle réchauffa l'eau et rajouta du savon. Et elle se revoyait au même âge arriver ici...

Le jeune homme regarda tour de lui, il ne savait pas comment, il ne savait pas pourquoi, mais il en était sur, il n’était plus dans la crête. Devant lui, et a perte de vue, des dunes. Des dunes de sables, celle si ce mouvaient au grès des vents, et avancé ou reculé, c’était selon l’humeur d’Hélios. Bien, il tenta d’interroger la nature, de ce connecté a elle. Comme maintenant ses nouveaux attributs le lui permettait. Mais, les liens était beaucoup trop fragile, et surtout la vie pas assez présente, quand il serait plus formé bien sûr, il arriverait sans peine a formé ce lien. Mais, il n’était chaman que depuis quelques heures. Alors pour l’instant, il ne le pouvait pas.

Pourtant il le savait, si on l’avait emmenait ici, ce n’était pas pour rien. Les motivations de la nature sont toujours flou, mais on ne vous transporte pas d’un point A a un point B surtout par un vent aussi violent, pour rien. Pourtant quelques choses le gênaient. Oui, ses chaussures. Et il avait l’habitude de les portées pourtant, mais aujourd’hui il n’en avait plus besoin. La terre ne lui ferrait jamais de mal, puisque il était son enfant. Les insectes jamais ne le piqueraient, puisque il était leurs gardiens. Il enleva donc, les protections en cuir qui lui couvraient les pieds.

Dans le désert il devait faire au moins une quarantaine de degrés et pourtant le sable lui n’était pas chaud, a ses pieds du moins. Il devait être à vingt cinq degrés Celsius. Il ne risquait rien. Ainsi quand il avait soif, l’eau remonté d’elle-même du sol pour abreuver celui dont la tâche était de faire prendre conscience que l’eau doit beaucoup a la nature, peut être même plus qu’a la magie. Enfin, Pour l’instant il avait une tâche bien autre à faire. Le jeune homme marchait déjà depuis un bon moment avant d’atterrir devant un manoir. Il le savait s’était ici qu’il devait se rendre. Pourquoi donc, peu être parce que dans le périmètre au alentour, il n’y avait rien d’autre. Et puis il le sentait, s’était tous. Et désormais seul son instinct était son guide, la connaissance, tous ce qu’il avait apprit jusqu'à présent ne fallait plus rien.

Ce manoir, il regorgeait d’énergie, de diverse énergie. Morte, vivante, magique élémentaire. Ce lieux, il en était avait était le théâtre de joie, mais aussi de peine. De trahison, de meurtre. Bref, d’émotion forte. Le genre d’émotion que l’on ressent quand ce que l’on attend depuis longtemps fini enfin par arriver. Des heures d’énervement passé, à attendre et à espérer. Bien, l’expérience serait sans doute enrichissante. Et même si ce lieu aurait donné la frousse à n’importe qui, ce n’était pas son cas.

Son esprit était aussi calme que l’eau, une masse inébranlable, que rien ne pouvait détruire, pourquoi avoir peur. La mort, la vie, tous n’est qu’un clique. Il venait de le comprendre. Désormais, il ne craignait plus rien, son esprit, son âme tous était chez lui d’une sérénité étonnante. C’était un des s’avantage d’être le fil de l’eau, cette masse de quiétude ce retrouvait chez lui.

Il toqua a la porte, son aura a la vue de tous, pourquoi la caché. Tous individus magicien, ou ne serais ce qu’un peu sensible a la magie aurait tous de suite remarqué son affinité a la nature. Il ne pouvait plus cacher cette force, c’était un des inconvenant de ne plus pouvoir pratiqué la magie, il était a la vue de tous. Alors un peu plus ou un peu moins.

Il savait que on lui ouvrirait, cependant dire :<< Je vins porter par les vents>> ce n’était peu être pas la meilleurs chose à faire. Ainsi, il serait un voyageur, un inconnu. Quelqu’un qui vins cherchait un abri, pour la tempête qui s’annonce.
Et a ce moment comme pour appuyait ses pensées, comme par magie les nuages petit a petit faisaient leurs apparitions. Et bientôt ce serait une tempête de neige qui se déchainerait. La nature était avec lui. Comme elle le serait toujours. S’il respectait quelques règles. Mais cela ne poserait pas de gros problème.

Les minutes passèrent, Krystale ne les vit pas, elle ne sentit même pas la servante s'occuper de ses longs cheveux. Le processus avait du être long et pénible, ça faisait plus de deux ans qu'elle ne s'était pas nettoyer les cheveux convenablement. Bien sur, elle s'était trempée plusieurs fois dans les sources - comme la fois où elle s'était endormie plusieurs jours avant et qu'elle avait gelé toute une journée - mais ce genre de bain ne lave en rien le corps et les cheveux.

L'elfe ouvrit lentement les yeux, puis se souvint de sa situation. Elle se redressa subitement en se demandant depuis combien de temps elle dormait, mais elle vit Dinath réchauffer l'eau non loin, ce qui la rassura. Ses cheveux lui piquèrent, elle les regarda et constata à quel point ils étaient propres comparé à avant. Elle chercha un peu ses mots, puis exprima sa reconnaissance comme elle le put

- C'est si gentil de votre part... Je ne sais pas quoi dire..

Elle se leva avec l'aide du rebord du bain, puis en sortit. Une serviette blanche reposait sur un bancal, la jeune elfe demanda l'accord d'un regard a Dinath, puis s'en servit pour s'essuyer. Ses cheveux lui arrivant presque aux genoux, le procédé pris plusieurs minutes, et ensuite, elle l'enroula autour de sa taille. Ce n'est que là qu'elle remarqua le vêtement digne d'une princesse sur le bord de la baignoire. Une robe d'un rose léger de sa taille, avec un long ruban blanc servant de ceinture. Une pièce qui semblait tirée d'un compte de fée. Le premier réflexe de Krystale fut de se demander si c'était vraiment pour elle...

La fillette enfila des sous-vêtements, puis la robe en question. Le tout lui allait assez bien, quoiqu'un peu trop long. Mais même dans son ancienne vie, Krystale n'avait porté de robe que très rarement, et c'était souvent des morceaux d'un bleu coloré. Hélas elle ne se souvenait plus de cette période, c'était trop reculé. Il y avait des souvenirs en elle qui restait encore de la glace a briser, comme par exemple celui de l'Ombre qui avait comblé son cœur, ou encore même du fameux Laïaga. En fait, même les souvenirs d'elle-même étaient flous... pour l'instant.

Avec le bâton, Krystale rejoignit Dinath dans la chambre. La jeune fille avait l'air beaucoup moins barbare que seulement quelques heures plus tôt. Déjà, le vêtement couvrait l'entité de son corps, donc seules les entailles dans son visage étaient visibles, de plus que ses cheveux - bien qu'abusivement longs - étaient lavés et brossés. Et pour couvrir le tout, elle était habillée comme une riche princesse. Un gros sourire fendit ses lèvres, même si son regard semblait garder un air de fatigue persistant, elle remercia de nouveau son hôtesse.

Elle se rassit sur le bancal de tout à l'heure, puis posa les questions à son tour. Après plusieurs minutes, elle parla. Son français semblait lui revenir normalement peu à peu.

- Je me demande pourquoi... moi qui tout à l'heure cognait à votre porte comme n'importe quelle autre mendiante l'aurait fait, a été si bien traitée..? Je me demande qu'est-ce que j'ai fait au monde pour avoir mérité un si bon sort... Est-ce la chance?

Dinath sourit en voyant Krystale dans sa robe. Elle lui allait à ravir. Ses cheveux étaient peut-être un peu long.
Après quelques minutes de silence, la jeune elfe parla enfin.

- Je me demande pourquoi... moi qui tout à l'heure cognait à votre porte comme n'importe quelle autre mendiante l'aurait fait, a été si bien traitée..? Je me demande qu'est-ce que j'ai fait au monde pour avoir mérité un si bon sort... Est-ce la chance?

- Je n'arrive pas à expliquer le geste de compassion de Moroes en effet -celui qui t'a ouvert-. Il est plutôt froid d'habitude. Mais moi j'ai voulu t'aider parce que... Parce que tu me rappelle moi comme j'étais quand je suis arrivé ici. Et puis à la cuisine, tout le monde est toujours sympatique, surtout Belvoth! Mais je pense qu'il y a une part de chance pour que tu ais atterrit ici quand même! ajouta-t-elle avec un clin d'oeil.

Elle eut un geste de la tête vers la main de Krystale et lui dit:

- Si ce n'est pas trop indiscret, j'ai vu que tu étais couverte de cicatrices, mais une dans ta main à retenu mon attention. Elle a une forme bizarre c'est quoi?

Elle désignait sans le savoir le Gedweÿ Ignasia, qui bizarrement n'était plus aussi brillant que ça...

[///]

Un puissant magicien arrivait, sentit Moroes. Une grande énergie, bien plus imposante que celle de l'elfe qu'il venait de recueillir!
Avant même que l'homme ne frappe, il ouvrit la large porte du manoir. Son regard sévère trahissait son impatience alors qu'il dit:

- Quoi? Vous aussi vous chercher un abri? Nan mais ce n'est pas un gite ce manoir bon dieux!

[///]

Dans son bureau, Nielas Aran sentit en même temps que Moroes arriver l'homme. Il ne le connaissait pas, mais il savait que cet homme ne faisait pas partie de l'Alliance. Cela impliquait donc quelque chose de plus grave: s'il avait réussit à passer le bouclier de protection, il n'était donc ni un magicien, ni un sorcier, ni un Ombre, ni un Dragonnier. En effet, un tel personnage non référencé dans l'Alliance aurait été transformer en mouton au passage de la grille!
Non, lui il était différent... Et en ça il intrigua le vieux mage...

Il apparu dans un éclat de lumière bleuté sur le balcon du hall, pile au bon moment pour voir Moroes commencer à ronchonner.

- Laisse-le entrer Moroes. dit-il d'un ton calme, avec un fort accent de l'est que le narrateur à eu la flemme de refaire (c'est chiant de multiplier les R à chaque fois...).

Moroes ronchonna encore un peu. Depuis l'incident survenu à Marek, il supportait de moins en moins le vieux Mage. Il était par serment de ne rien dire, mais jugeait le Gardien couard de ne rien révéler à la femme de Marek.

- Bien, bien, débrouille toi!

Il s'éloigna, et disparu derrière une porte.

Soupirant, Nielas descendit dans le hall et dit:

- Entrez, et fermez la porte derrière vous. Je suis Nielas Aran, Gardien des Lieux. Qu'est-ce qui vous amène ici?

L'homme, nu pied, avait l'air jeune, et apportait avec lui le vent et la tempête. Peut-être un chaman? Un seul était passé ici, à Karazhan. Il y a environ un demi millénaire. Son cadre était d'ailleurs dans la Salle des Trophées, avec sa masse d'arme.

Le jeune homme observait tranquillement la scène. Il savait qu’il serait le bienvenue ici, pourquoi ? Et bien parce que la nature ne se trompe jamais, on l’avait envoyé ici, cela voulait donc dire que l’on avait besoin de lui. Donc qu’il pourrait rentrer. Et il avait raison, La grille s’ouvrit, malgré les jérémiades du gardien. Il la sentait, cette aura caractéristique des puissants mages. Et il venait, il se déplacé rapidement certes mais il venait quand même.

Il l’avait senti, et il avait raison, le vieux mage était venue a sa rencontre. Le jeune homme entra, et comme on lui demanda ferma la porte derrière lui. Il commençait à faire froid, et bientôt ce serait une tempête de neige qui se déverserait sur cette région. Mais cela tous le monde aurait put le deviné après tous. Cependant ce qu’il ne saurait jamais, c’était que c’était la façon dont la terre prenait soin de son gardien. Ainsi, personne ne pourrait lui refusé l’hospitalité. Enfin bref. Le vieux mage était ainsi le gardien des lieux. Il se nommait Aran, Nielas Aran. Bien, s’était a son tour de se présenté.

-Mon nom est Julyan, et j’ai était durant ma courte existence beaucoup de chose, dragonnier par deux fois, ombre, magicien, mais ma vie a toujours était teinté de malheur, cependant je l’espère cette époque est révolu. Désormais, je suis à la recherche de mon destin. Et on verra bien ou il me mènera. Le chamanisme est ma voie, et la nature mon guide. Ce que je vins faire ici, je ne le sais pas. Je vins porter ici, par le souhait de mère nature, mais je sais une chose, c’est que le voyage sera instructif. Car je ressens l’aura des lieux, je sens tous le pouvoir, toutes les énergies qui circule en se lieu. JE sens aussi, la mort, car beaucoup des habitants du manoir le sont en réalité, même si cela n’est presque pas perceptible. Je sens beaucoup de chose. Mais nous verrons cela en temps voulu.

Le jeune homme avait dit ces mots d’une voix presque surnaturelle, tant elle dégagé de sérénité. Peu importe, si la mort était la ou pas, il était en partit du monde des esprits. Il était aussi du monde des vivants, et de celui des éléments. Il était un des ponts qui permettait de rejoindre tous cela. De faire que le monde reste en place.

- Je sais aussi, qu’il y a quelques choses ici qui réclame mon aide, je ne sais pas quoi. Mais je le ressens. Amenait moi jusqu'à elle. Jusqu'à cette chose qui trouble le manoir. Quoi que, non pas tous de suite, nous ne sommes pas presser. Et je pense que nous avons de nombreuses choses a nous dire. Car si je ne me trompe pas, un de mes prédécesseurs est passé ici. Son aura est faible, mais toujours présente. Ainsi peu être pourrait vous m’aidez et me faire progresser dans cette quête qui m’anime.

Krystale sourit en entendant la réponse de Dinath, c'est vrai que son aura et celle de Belvoth ressemblait un peu a la sienne. C'était des personnes qui semblaient calmes et posées, honnêtes et très généreuses ; de bonnes personnes dans tout les sens du mot. Malheureusement pour Krystale, seul son passé douteux suffisait à l'exclure de cette définition, elle avait trop tué, trop pêché pour qu'elle soit aussi blanche que neige, même si elle ne s'en souvenait pas.

Elle fut alors posée d'une question à propos de sa main. L'elfe elle-même se demandait pourquoi elle portait cette cicatrice, et elle aurait préféré ne pas le savoir. Une partie de sa mémoire lui revint, une assez bonne partie en fait. L'éclosion de l'œuf d'Aëstdiam, sa croissance, son bref passage à l'école des Dragonniers au Du Weldenvarden, son duel avec Mörgöthor, celui avec Brexinga, pratiquement toutes les scènes où son dragon était présent lui revinrent à l'esprit. Cela lui causa un petit choc mental, elle ferma les yeux en serrant les dents, s'empoignant la tête de ses deux mains. Cela dura plusieurs secondes.

La jeune fille réouvrit les yeux, elle parla lentement, toujours de la même petite voix innocente.

- J'avais un dragon avant... Cette marque m'est apparue lorsque je l'ai touché pour la première fois. J'ai vécu un an et demi avec lui, puis je l'ai perdu dans le désert... Je crois...

Sa voix s'étrangla, elle eut un sanglot

- Aëstdiam est mort au Hadarac... C'est depuis ce moment que j'ai des troubles avec ma mémoire, ma parole et que ma magie faiblit peu à peu... J'étais une dragonnière, et j'ai perdu ce que j'avais de plus précieux...

La fillette leva la main gauche, celle qui portait la marque, elle claqua des doigts. Une petite flammèche apparue au bout de son doigt, elle y perdit son regard et continua.

- Je pouvais tout faire avant, mais je ne me rappelle plus des mots pour le faire... Je pouvais aussi voler avec mon cher ami d'argent... Ça me reviens peu à peu...

Elle éteignit le petit feu, et baissa les yeux vers le plancher, ignorant comment Dinath allait réagir à toutes ces révélations

Oui, la présence qui troublait le manoir, elle s’était enfin manifestée. Bien, maintenant ce ne serait qu’une question de temps. Oui, il en était sur, il était venue pour elle. Et même si le sortilège qu’elle avait employait n’était pas très fort, il était cependant caractéristique. Il pouvait la localiser, oui elle était quelques étages au dessus. Ce serait un jeu d’enfant de lui envoyé un message télépathique, s’il en avait était encore capable, ce qui n’était plus le cas. Bien voyons voir comment régler cette petite difficulté. Hum, il n’y avait pas 50 solutions, car il fallait qu’il reste avec Aran. Il devait parlait avec lui, il ne pouvait donc pas le quitté, comment faire alors. Si seulement il avait eu un messager. Cette idée fit l’effet d’une bombe dans l’esprit du jeune homme. Mais bien sûr, un messager, c’était aussi simple que cela. Bon voyons voir. Peut être que … Oui cela risquait de fonctionné. Après tous, cela faisait aussi partie de ses pouvoirs. Il devait normalement être capable de faire cela. Si la nature lui donné ses forces, il devait être capable de faire ce genre de chose.

Le jeune homme se concentra, il avait décidément de la chance, il avait localisé un point d’eau. Et dire que celui-ci se trouvait juste a coté de sa cible. Pourquoi de l’eau, et bien parce que s’était un point essentielle de son invocation. Comment voulez vous invoqué un élémentaire d’eau, sans eau ? Un peu de logique que diable. Comment cela, comment cela l’invocation d’élémentaire était quelque chose d’extrêmement couteux en énergie que même les maitres dragonniers ont du mal à réaliser. Oui, je l’avoue, vous avez raison : normalement, un individu de son potentielle magique, c'est-à-dire presque rien, n’aurait pas put insuffler la vie a un élément comme l’eau, il n’aurait pas put mettre en forme une masse aussi instable. Pourtant, pourtant je pensais que vous le saviez, il n’était pas un individu comme les autres. Je vais donc vous expliquez. Premièrement il ne s’agit pas d’un élémentaire de deux mètre de haut, mais plutôt un mini élémentaire. D’autre part, il ne s’agit pas d’insufflée la vie. Non, il s’agissait de créer un portail pour le monde des élémentaires. Un mode ou l’eau, le vent, la terre, et le feu, sont des créatures vivantes. Et le chaman, peut agir sur ce monde, créer des brèches temporaires pour que des élémentaires viennent lui filler un petit coup de main.

Bien, il enverrait donc un élémentaire. Ainsi durant son trajet il en appela aux puissances élémentaires. Et celle-ci lui répondirent favorablement. Une chose a ne jamais oublié, on ne fait que demandé à ouvrir un portail, si le messager ne veut pas venir, il ne viendra pas. Enfin bref, pendant que les deux jeunes femmes conversaient, l’élémentaire commençait a se formé dans le monde physique. Il devait mesurer environs une quarantaine de centimètre et bien que constitué d’eau, celui-ci avait pourtant une forme solide, bien qu’un peu remuante.
Il reconnut bien vite a qui devait être donné le message, ce n’était pas bien compliqué, une des personnes avait en elle l’aura caractéristique du manoir, l’autre non. Ainsi toujours dans la baignoire, l’élémentaire délivra son message.

- Ce message est destiné a la jeune femme blonde, la plus jeune d’entre vous. Le maitre vous fait savoir qu’il est pour l’instant occupé, ainsi il regrette ne pas pouvoir vous rencontrez, mais il le fera sous peut. Il vous fait dire aussi, et c’est sans doute le plus important, qu’il peut vous aidez. Vous êtes libre après de refuser son aide. Mais vous verrez cela plus tard. Avec lui, quand il vous rencontrera. Ce qui ne devrait pas tarder. Bien ma tache est terminée, je retourne chez moi.

A peine ses mots prononcés, l’élémentaire se retransforma en eau. Celle-ci repris ca place dans la baignoire, non sans avoir au passage éclaboussé un petit peu les lieux. Il ne restait plus rien de sa présence. Et personne n’aurait put dire ce qui s’était trouvé ici quelques secondes plus tôt. Si un autre chaman peut être. Encore que. Enfin maintenant les voies du destin étaient en place. Et le future ne dépendrait que des choix de la future jeune femme.

Dinath resta muette devant les révélations de Krystale. Si elle sursauta lorsque l'elfe invoqua une flammèche, elle ne s'affola pas.
Dans le manoir, on avait l'habitude de croiser des dragonniers!

Elle se leva, s'assit à côté de la jeune femme et lui mettant une main sur l'épaule:

- Je suis désolé pour ton dragon Krystale... Tu sais ici les dragonniers sont très respectés. Une grande majorité des propriétaires du manoir ont été des Dragonniers!

Elle disait cela, sans savoir que Krystale était bien plus qu'une simple Dragonnière...

[///]

Nielas trouvait ce personnage de plus en plus étrange, et en même temps de moins en moins sympathique. Ce genre de personnage, qui se croit omniscient tout simplement parce qu'il a quelques pouvoirs magiques, l'irritait. Il était millénaire, il en savait bien plus que n'importe qui!
Mais c'était le lot des chamanes, il le savait. Darkos, l'Urgal chamane qui avait habité ici (après l'Alliance entre les Urgals et les Vardens il y a plusieurs centaines d'années), avait été tout aussi arrogant.

Sans un mot, il fit signe à l'homme de le suivre. Qui sait quand il verra la tête du chamane qu'il y avait ici, il se calmerait!

[...]

En chemin, il sentit de la magie aux étages supérieurs. Il repéra Dinath, et la jeune elfe qu'ils avaient recueillis il y a une demi heure. Puis une autre forme d'énergie. Plus diffuse. Du chamanisme... dans la même chambre. Il se retourna vers Julyan en fronçant les sourcils. Le bâton qu'il tenait dans sa main s'illumina de bleu. Il y eu un éclair bleuté, et les deux hommes se retrouvèrent au milieu de la chambre...

[///]

Dinath sursauta lorsqu'une forme bizarre composée d'eau de la baignoire. Elle délivra un étrange message à Krystale avant de partir...

L'air toujours complètement sonné par ce qui venait de se passer, elle n'eut presque aucune réaction lorsque dans un éclair de lumière bleue apparut Nielas Aran et un étrange bonhomme...

[///]

Nielas fit un pas en arrière et de son bâton poussa Julyan vers les filles.

- Vous voulez lui parler? Allez-y! En même temps cela me permettra d'en savoir un peu plus sur elle!

La colère de sa voix, portée par son accent de l'est, était vraiment impressionnante, tellement que la jeune servante, DInath, se leva rapidement pour s'assoir sagement sur son lit.

Le magicien semblait courroucé, oui il avait effectivement pris quelques libertés, mais le résultat était la. Il avait enfin put établir le contact, bien sûr il y avait eu quelques pots cassé. Mais cependant son plant s’était passé comme il le voulait. Il l’avait bien dit, il la rejoindrait bientôt, très bientôt. Et le bientôt était dans les quelques secondes qui suivaient. Oui, utilisé la magie chamanique pour provoqué le vieux mage et lui faire rencontrait la jeune femme était un pari bien risquait, cependant. Cependant il avait vu juste, et avait réussit il était maintenant devant elle. Bien, bien. Espérons que cela fonctionne. Car, sinon et bien il ne savait pas. Il ne savait pas ce qu’il se passerait mais il verrait bien.

Julyan se tourna vers le magicien, sa voix aurait fait tremblé n’importe qui, pourtant, elle n’avait eu aucune emprise sur le jeune homme. Il lui présenta quand même quelques excuses. Après tous même s’il ne lui avouait pas il s’était servit de lui.

-Je suis désolé monsieur Nielas, mais le temps joue contre nous, ainsi je n’ai pas le temps de faire autrement. Et j’en suis désolé, ainsi ce que vous prenez pour te l’arrogance n’est rien d’autre que de la précipitation. Je n’ai pas un instant à perdre et mes chances de réussir sont déjà minces. Mais peut importe après tous, il est dommage que nous nous rencontrons dans une telle situation car je sais que j’aurais put apprendre beaucoup de vous. Ainsi je suis désolé de mon attitude.

Le jeune homme se retourna vers la jeune femme. Ce pourrait il que se soit elle. Il ne le savait pas encore, et de toute façon il n’y avait qu’une seule et unique façon de le savoir. Peut être qu’elle répondrait favorablement, sinon. Sinon cela voudrait dire qu’ils s’étaient trompés. Et alors ils perdraient encore du temps dans une lutte ou la moindre seconde peut s’avoué déterminante. Après tous, IL était en marche, et si on n’agissait pas de suite peut de chose pourrait le stoppé. ELLE n’était qu’une diversion, un stratagème pour que tous les autres détournes les yeux, et ainsi qu’ILS puissent s’étendre dans le monde. Oui peut être qu’avec l’aide de dame nature il pourrait les retarder. Mais pas plus, ainsi agir seul ne serait qu’une pure folie. Il lui faudrait donc de l’aide. Et peut être était en ferait elle partie. Il verrait le moment venue, mais pour l’instant. Pour l’instant il fallait l’aidé à se reconstruire, tous lui réapprendre. Peut être que Aran l’aiderait, mais vu comme il s’était servit de lui, il ne comptait pas la dessus. Mais pour l’instant il fallait surtout l’aidé a reconstruire sa vie. A se reconstruire, ce ne serait que a se prix qu’elle pourrait peut être l’aider. Il verrait bien. Bien, de toute façon, il n’avait plus rien à perdre. Il devait se lancer.

-Je suis désolé mademoiselle de me présenté a vous dans cet état mais le temps que j’ai est malheureusement cour pour la tache que j’ai à accomplir. Cependant je voudrais vous proposez mon aide. Vous pouvez la refuser comme l’accepté, mais je peux vous aidez. Je sais que vous éprouvez une grande tristesse, mais je peux l’alléger. Maintenant c’est a vous de voir.

Il ne restait plus qu’a attendre sa réponse. Car se serait selon elle que le jeune homme serait si oui ou non, il devait partir, ou bien continué. Il aurait peut être put demander a Aran, si son essence n’était pas lié au manoir. Il aurait sans doute put être un précieux allié, mais ce n’était pas possible malheureusement. Peut être le destin du monde se jouerait sur cette seule réponse. Le Cataclysme était en marche et bientôt rien ne pourrait arrêter son armée.

Le regard toujours barré vers le sol, Krystale ne réagit pas lorsque Dinath lui offrit ses respect, cependant, elle appréciait beaucoup. Elle se demandait ce qu'elle aurait fait ces deux dernières années sans cette rupture de lien, sans ce décès tragique... Alors qu'elle y réfléchissait, Krystale se souvenait peu à peu de ses vices, de la phrase qu'elle avait dite à Laïaga peu avant sa disparition...

- Je n'étais pas vraiment comme les autres, je ne mérite pas vraiment de respect... En fait...

Elle allait lui dire sincèrement qu'elle avait été une parjure, et qu'elle avait été du mauvais côté, mais fut interrompue. Il y avait une sorte de forme qui apparaissait graduellement dans l'eau du bain non coulée, cela prenait peu à peu forme d'un buste plus ou moins humanoïde. L'élémental commença à parler, mais ce n'était pas clair. Déjà la voix d'une flaque d'eau était peu commune, et en plus le message n'avait pas beaucoup de sens. Ça s'adressait à Krystale, vu les adjectifs ''blonde'' et ''plus jeune'' utilisés, et ça parlait d'un maître qui voulait lui offrir de l'aide. L'elfe trouvait cela bizarre, elle n'y comprenait rien. Auparavant, les choses qui était supposé lui rappeler quelque chose de son ancienne vie lui revenait peu à peu, mais cette fois, rien. C'était totalement inconnu.

Une lumière aveuglante vint à chambouler la paix de la pièce, Krystale se recula avec un bras devant les yeux, prudente. C'était un mage avec un jeune homme qui étaient maintenant avec elles. Le plus vieux poussa l'homme devant lui avec un air courroucé, et celui ci parla. L'élémental et lui avait probablement un lien, car le message manquait tout autant de clarté, et Krystale ne comprenait rien. Pendant qu'elle écoutait, elle eut un petit regard envers Dinath, lui demandant ce qu'elle était supposée faire, elle n'en avait aucune idée. Elle essaya de répondre comme elle le put. Après un bain chaud et une sieste comme ce qu'elle venait de prendre, son cerveau était quelque peu endormi.

- Euh... Attendez... Qui vous êtes? Vous ne me dites absolument rien... Et quel lien avez vous avez ma tristesse, comment savez vous?

C'était si confus, la pauvre jeune fillette était entourée de gens soudainement, tous la regardait et ça la dépassait. Mal-à-l'aise, elle détourna le regard, les pommettes rosissant légèrement.

Le jeune homme continuait à la regarder, mais apparemment la jeune femme ne comprenait pas, C’était normal après tous. Elle ne le connaissait pas, et puis Tous allait sans doute trop vite. Bien, il lui expliquerait en temps voulu, mais cela c’était une autre histoire. Il ne pouvait pas s’empêchait de d’être a sa place. Bien, ce n’était pas grave après tous, il lui devait quand même se présenter. Hum comment faire, il n’allait pas tous lui dire, ce serait trop long, et trop compliqué. Enfin bref, enfin il répondit a la jeune femme. De manière diront-nous un peu plus simple.

-Je suis julyan, mais je doute que vous me connaissez, car nous ne nous sommes jamais rencontré. Il et donc normal que je ne vous dise rien. Et en se qui concerne votre peine, disons que depuis que j’ai renoncé a l’utilisation de l’ancien langage, et surtout que depuis que je ne peux plus établir de lien psychique avec d’autre personne, j’ai développé un don d’empathie assez puissant. Pour faire simple, je suis capable de << Lire>> dans votre âme. Et a se titre, je ressens votre douleur. En se qui concerne mon aide, je vais vous expliquez rapidement comment je peux vous aider. Disons que je peux atténuer votre peine. Et vous redonnez cette sérénité, perdue. Voila, ce sont les quelles pistes que je peux vous donnez.

Il ne lui parlerait pas encore du cataclysme, cela n’aurait fait que la déstabiliser encore plus. Déjà que son esprit était embrumé. Alors si en plus il se mettait à lui dire que la face du monde serait modelée selon ses choix, c’était la meilleure façon qu’elle prenne peur. Il ne dirait donc rien, pourtant il ne devait pas perdre cet objectif de vue. Il en parlerait peut être a Aran pour que celui-ci comprenne ses actes. Mais il savait bien que l’homme ne pourrait rien pour lui.

En attendant la réponse de la jeune femme, il devait réfléchir à la façon de retarder le cataclysme. Peut être qu’il pourrait demander l’aide des seigneurs élémentaires. Oui cela les ralentirait. S’il arrivait à les mettre d’accord, et là ce serait sans doute la tache la plus difficile. Après tous il fallait le dirent, les seigneurs élémentaires se détestaient, alors faire que tous soit sous la même bannière, il ne fallait pas y comptait. Mais alors que faire. Il ne le savait pas. Un futur bien sombre se dessinait, deux des plus grandes puissances de ce monde était entrain de se réveillé, et ce ne serait pas jolie a voir. De plus, si ne se trompait pas. Leurs plus grands atouts seraient quand a eux inutilisables.
Il ne restait qu’une chose a espérait. Et a attendre. Même si extérieurement, le jeune homme était calme, il était cependant un peu angoissé, et cela même avec l’influence et la sérénité de l’eau.

[Krystale n'as pas 25 ans, elle en a 16 et semble en avoir 13, les mots ''jeune femme'' me font hurler de douleur]

Krystale continuait à essayer de regarder ailleurs, ne cachant même pas sa gêne. Elle n'aimait pas cette surpopulation dans une chambre. De plus, les deux arrivants étaient de sexe masculin, et la jeune elfe n'était habituée qu'au tempérament calme et purement féminin de Dinath. Le perturbateur continua de parler d'un ton calme et posé, et l'ex-dragonnière écouta distraitement. Elle se demanda pourquoi cet être lui offrait de l'être s'il ne l'avait jamais rencontré, et surtout pourquoi il se trouvait là, dans la chambre, brisant son intimité.

La jeune fille leva les yeux vers son interlocuteur, elle avait l'air dérangée, un peu hérissée.

- Je ne vous attribue aucun rapport dans mon histoire, et encore moins de l'importance, que vous soyez magicien ou non. Ce ne sont pas vos affaires, ce que je vis en ce moment!

Rancunière, elle rebaissa les yeux et réfléchit à ce qu'elle venait de dire. Peut-être un brin brutal dans un manoir qui l'avait accueilli avec tant de bonté. Peut-être était-ce son côté immature qui ressortait. La situation était cependant belle et bien fâchante, elle était bien à discuter avec Dinath tranquillement, entre filles, puis soudainement deux hommes s'interposent et l'un s'oppose en offrant de l'aide magique. Le problème, c'est que la peine causée par la perte d'un dragon était une blessure absolument incurable, inapaisable.

- Je suis désolée, Julyan, mais je n'ai pas besoin de votre aide.

[Un peu brusque, mais c'est toi qui s'est incrusté alors que nos plans étaient déjà discutés, désolé si la réponse ne te satisfait pas]

Malgré ses excuses, Nielas trouvait le chamane de plus en plus irritable. Il avait l'air d'être certains que la jeune fille qui se trouvait devant lui (mon dieu qu'elle avait l'air jeune d'ailleurs!) avait besoin de son aide.

Mais visiblement, la petite elfe ne le connaissait pas, et n'avait strictement pas besoin de lui. Cela finit par achever le vieux Mage.

Il frappa de son bâton au sol et déclara d'une voix forte:

- Vous voyez! Elle n'a pas besoin de vous! Vous venez ici connaissant personne et personne ne vous connait! Maintenant si vous voulez bien quitter cette chambre, vous voyez que nous sommes de trop non?

Le saphir au bout de son bâton s'illumina et la porte de la chambre de Dinath s'ouvrit en grand.

[///]

Dinath s'était recroquevillée sur son lit, apeuré. Nielas avait vraiment l'air en colère, et cet homme vraiment sur que Krystale avait besoin de lui!
Mais visiblement l'elfe n'était pas de cet avis et le faisait savoir avec une véhémence particulièrement marquée...

( Je le savais, donc non cela me dérange pas. Tant pis je me débrouillerais autrement, de toute façon ce n’est qu’un contre temps, vers un projet plus global… NIAK NIAK NIAK. Petite référence, comprendra qui pourra^^).

Soit elle avait fait son choix, Pourtant il en était sur elle aurait était un précieux atout dans cette guerre qui s’annonce. Mais elle avait le choix, et il ne pouvait pas lui en vouloir, lui-même aurait préférer être libre. Mais cette liberté ne lui était pas encore permise. Il lui faudrait triompher. Et cette Epreuve ne serait sans doute que la première d’une longue série. Cependant maintenant il n’avait plus rien à faire ici. Il devait partir, et il ne pouvait pas perdre les précieuses secondes qui lui restaient.

Dehors, la neige s’était changée en pluie. Le blanc symbole d’un espoir s’était à présent transformé en symbole d’un chagrin. Comme si la nature elle-même pleurée. Il s’avait pourquoi, mais il ne pouvait rien dire, pas pour le moment dut moins. Il devait donc avancé, et continué sa route, peut être qu’il trouverait de l’aide comme il l’espérait chez les seigneurs élémentaires. Mais ce serait dur de les convaincre, et encore plus dur de triompher. Il partirait donc, puisque personne n’avait besoin de lui ici. Il aurait voulu que la menace qui planait sur eux ne soit jamais arrivait. Mais ce n’était pas le cas, et bientôt ce ne serait plus une menace, mais un danger que personne ne pourrait arrêter. En réalité, il s’avait que c’était plutôt lui qui avait besoin de son aide. Mais pour pouvoir l’aider la jeune femme aurait dut accepter, ce qui n’était pas le cas. Enfin pour l’instant il devait continuer sa quête. Et puis le vieux mage avait raison, maintenant il devait partir de cette chambre, il gênait plus qu’autre chose.

-Je suis vraiment désolé, tous aurait était différent si les circonstances n’était pas ce qu’elles sont. Je suis vraiment désolé de vous avoir importunait, tous. Finalement ma présence ici n’a était que la source de problème. Et je n’ai pas envies que cela continue. La tempête étant fini, je vais pouvoir reprendre ma route. Et je ne vous dérangerais plus. Je pense d’ailleurs que vous n’entendrais plus jamais parlé de moi. Et c’est peut être mieux ainsi.

Le jeune homme quitta la chambre. Il était honteux, honteux de ne pas pouvoir aider a évité cette sombre menace que représentait le cataclysme. Et il était en marche, il en ressentait partout les signes. La terre était déchirée de toute part, et des océans bientôt surgiraient leurs plus féroces adversaires. Celle enfouit dans les profondeurs de la terre n’était après tous qu’une simple diversion. Une menace certes mais insignifiante comparait a ce que ce qui se cachait sous les flots étaient.

Il hésita avant de partir, sans doute le vieux mage allait lui dire un message du genre : << Ne remettait jamais les pieds ici, ou bien qui êtes vous pour penser que l’on a besoin de vous. >>
Il avait raison, et en temps normal le jeune homme n’aurait surement rien dit, mais aujourd’hui n’était pas un jour normal. C’était plutôt un jour a marqué d’une pierre noir. Un jour où sans doute beaucoup plus qu’une simple engeulade aurait lieux. Peut être devrait il tous dire au mage ? Non, de toute façon celui-ci ne pourrait rien pour l’aidé. Alors a quoi bon. Il restait peut être encore un faible espoir. Mais il fallait y allait. Plus vite il essaierait, et plus il lui resterait du temps pour préparé la contre attaque. Il n’espérait qu’une chose : Pourvu que notre mère la terre ne nous ait pas abandonné.

Nielas regarda sans un mot partir le chamane. Il n'essaya pas de le retenir, mais le suivit mentalement alors qu'il quittait le manoir. Au moment où il commençait à descendre l'escalier pour partir, Julyan fut rejoint par Moroes qui l'escorta vers le hall...

Au même moment, Nielas tira vers lui avec son bâton une chaise de la chambre, et s'y installa, plissant sa grande robe bleue marine. Il posa son bâton sur le sol à côté de lui.
Se grattant sa courte barbe grisée, il darda ses yeux bleus très clair sur Krystale, et dit de sa voix de l'est:

- Bien! Maintenant que nous sommes débarrassés de cet étrange énergumène, j'aimerais beaucoup savoir qui vous êtes. Si j'en crois ce que j'ai ressentis, vous êtes magicienne. Peut-être bien plus encore?

Au moment où il finissait sa phrase, le majordome apparut dans l'encadrement de la porte laissée ouverte. Quelques secondes plus tôt il fermait la grande porte du manoir sur Julyan, trois étages plus bas.

- Qu'est-ce que tu fais là, grogna le mage.
- J'aimerais moi aussi savoir qui est cette petite que j'ai laissé rentrer ici, répondit le majordome, son regard noir fixé sur Krystale.
- Ferme la porte alors.

Nielas savait que Moroes ne lui faisait plus confiance, et qu'il ne pourrait l'empêcher d'écouter à la porte. Autant qu'il reste.

Le majordome entra donc dans la pièce et ferma la porte, s'appuyant contre celle-ci pour empêcher quiconque d'entrer.

Le mage retourna la tête vers l'elfe, attendant une réponse.

[///]

Dinath tremblait de tout son corps sur son lit. Nielas et Moroes interrogeant Krystale, elle était effrayée d'avance d'imaginer comment l'interrogatoire allait se dérouler...
Mais d'un autre côté, elle se rassurait en voyant qu'on ne prêtait pas attention à elle. Elle ramena ses genoux vers sa poitrine et posa son menton sur eux, tentant de se calmer.

Krystale regarda elle aussi partir Julyan, sans doute l'avait-elle vexé. Elle se sentait neutre a propos de la situation, elle n'était pas nécessairement honteuse de son comportement, mais ne s'en sentait pas fière également. Le vieux mage s'assit ensuite, posa son bâton prêt de lui, il commença a fixer Krystale, cela semblait presque être un examen mental. La jeune fille, perturbée, détourna son regard, dominée par l'imposante présence psychique de l'être en face d'elle. Nielas parla, sa voix autoritaire imposait le respect, il ne semblait pas être le type de personne à se laisser marcher sur les pieds. L'elfe allait répondre, mais le majordome qu'elle avait vue il y avait quelques heures fit son entrée dans la pièce.. Tout le monde voulait en savoir plus sur elle, ses joues en étaient toutes roses, elle regardait à terre. D'après le ton de voix que le mage avait employé envers le majordome, Krystale déduit que Nielas était le maitre du manoir.
Après y avoir réfléchit, elle plaça ses mots lentement, avec incertitude

- Je suis... Des choses m'échappe depuis deux ans, mais je me souvient avoir eut un Dragon à élever, un joli Dragon blanc qui à bien vieilli et qui plus tard pouvait me porter. Je me souviens avoir combattu deux Ombres dans ma vie, Mörgöthör et Brexinga...

Réfléchissant toujours, d'autres fragment de mémoire revenait à Krystale, elle se rappelait peu à peu de sa vie de parjure, de sa vie d'Ombre.

- Je fus vaincue contre Brexinga, et après je travailla pour lui, dans la Guilde Noire. En faite, je crois que j'en suis toujours membre, techniquement. Mais voilà, il y a deux ans, mon Dragon mourut et je perdit contact avec lui, et je perdit tout ce que j'avais d'humain ou d'elfique. Je passai ces deux dernières années dans les Beors... Je me souvient avoir manqué de nourriture il y a de cela seulement quelques jours, alors j'ai migré vers le sud, et suis tombée sur ce manoir...

Elle se souvenait bien son combat contre Brexinga, mais pas de l'histoire amoureuse qui avait suivie. Cela commençait cependant à lui revenir peu à peu, mais elle se tut, laissant la parole au vieux mage, se demandant ce qui allait se passer, s'il elle en avait trop dit...

Ainsi donc cette petite était une ex-dragonnière. Membre de la Guilde Noire? Donc plutôt une Parjure. Interressant... Elle n'avait cependant aucun souvenir...
Comment un être si jeune avait pu vivre tant de chose?

Un nom en particulier retînt l'attention du mage:

- Brexinga dis-tu? Sais-tu qui il est à présent?

Il allait tester ainsi sa mémoire, et surtout son honnêteté. Car Nielas sentait en elle quelque chose de bien pire par rapport à Brexinga... Même s'il n'en était pas sur, il préférait vérifier.

[///]

Dinath ouvrit la bouche de stupeur, mais rien n'en sortit. Krystale était donc une ancienne Parjure si elle avait travailler avec Brexinga!

Mais quelque chose dans les yeux de l'elfe trahissait bien pire. Même si elle ne s'en souvenait pas encore, la flamme brulante de son amour tenaillait surement Krystale et ça, Dinath le sentait. L'intuition féminine dirons-nous!

Ce n'était pas une surprise, le nom de Brexinga intéressait Nielas. Krystale risqua un petit regard vers les yeux du mage, mais les rebaissa aussitôt, assez timide. Dinath, à côté d'elle, se tenait en boule sur le lit, semblait plutôt impressionnée par le magicien, elle semblait surprise après sa révélation, ce qui était compréhensible. Cependant, l'elfe était demeurée très polie et avait remercier chaleureusement la servante pour ses services, elle ne devait pas croire cela possible qu'elle avait devant elle une parjure.

Le mage la questionna a propos de Brexinga, Krystale répondit avec honnêteté, du mieux de ses capacités.

- Je ne sais plus... Après notre combat, je me rappelle qu'il m'a soigné, et nous avons développer une amitié... Je commence à me rappeler que je n'étais pas seulement son employée si vous comprenez ce que je veux dire...

Elle serra les poings sur sa robe rosée, visiblement en état d'extrême malaise.

- Je ne sais plus... Quand mon Dragon est mort, j'ai perdu tout contact avec le monde extérieur, je ne sais plus rien de ce qu'est le monde présentement... Je peine encore à me dessiner la carte du continent... Mais une chose est sûre, Brexinga est encore en vie, sinon je l'aurais senti.

On y était! Cette jeune fille a bien été l'amante de Brexinga!
Nielas se redressa sur sa chaise.

- Et bien Brexinga est à présent l'Empereur du Saint Empire, qui recouvre presque la moitié du continent!

Une question troublait cependant le mage mais c'est Moroes qui la posa:

- Il sait que vous êtes ici?

Si il le savait, cela représentait un danger potentiel et peut-être un espion. Sinon, c'était un otage.

Moroes fixait intensément la jeune elfe. Il avait devant lui une ancienne parjure et l'amante de l'empereur en personne. Et pourtant, elle avait l'air si inoffensive...

Dinath n'en plus ne comprenait pas. Comment une fille si timide, si gentille, pouvait être l'amante du plus puissant des Ombres de l'Alagaësia?

C'était une pression bien étouffante... Était-ce vraiment une bonne idée de tout révéler à un inconnu? Krystale aurait aimé avoir le choix, mais elle faisait face à un mage bien plus puissant qu'elle, surtout dans l'état où elle se trouvait. De plus, elle était chez lui. Qui sait, peut-être y avait-il des armements ou bien des pièges quelconques dissimulés ça-et-là. Nielas lui révéla quelque chose sur Brexinga qu'elle ignorait... Il était le dirigeant de la moitié du territoire! C'était énorme, Krystale, totalement surprise, ouvrit la bouche, stupéfaite. Elle se souvenait à quel point le jeune homme était têtu et persévérant, et de plus, il était très puissant. C'était tout à fait possible qu'il s'offre un poste impérial comme il l'avait fait. Elle eut a peine le temps d'y penser qu'une autre question suivit rapidement. Moroes l'avait posé, le majordome qui la fixait depuis tout à l'heure, de manière assez impolie. Il ne devait pas s'être attendu à avoir laisser entrer ce genre de personne insoucieusement dans le manoir. Toujours avec honnêteté, Krystale répondit.

- Je n'en sais absolument rien... Ça fait plus de deux ans que je ne sais plus rien, que je n'ai plus aucun contact avec personne. Mais je ne crois pas qu'il le sache, sinon il serait surement déjà ici...

Quelque chose vint perturber ses pensées... Elle étouffa un petit sanglot

- Peut-être a-t-il tourné la page... Je ne suis peut-être plus qu'un souvenir oublié pour lui...

Voyant qu'on la regardait croche, elle essaya de défendre l'Empereur comme elle le put. Si les deux hommes ne comprenait pas, sans doute la toute féminine Dinath comprendrait, elle.

- Aussi terrible qu'il puisse le paraître, Brexinga était une personne très gentille et aimable... C'est pour ça que je l'aimais...