[Taverne tenue par Druss et Lagin] L'Antre des Nicbriqueux

Malgré la mine très sérieuse de son jeune ami, lorsque celui-ci rit, Raïta n'eut pas de mal à comprendre, qu'il connaissait déjà la signification de cet endroit. Autant, elle se promis de ne pas trop sous-estimer ses connaissances. La jeune dragonnière s'excusa au près de son ami, et répondit:

-Ce n'est rien, tu ne me revaudra rien du tout.

Ensuite Liam lui fit remarquer qu'il devait trouver du travail, et le plus vite sera le mieux, mais il voulait continuer à voyager et à découvrir d'autre horizon. Dans ce cas là, ses possibilité de travail diminuer considérablement, après avoir prit le temps de réfléchir, elle reposa son regard sur le jeune homme, et lui demanda:

-En effet, pas beaucoup de travail offre la possibilité de voyager, dans quel domaine voudrait tu travaillais? Je pourrais peut-être t'aider.

Ensuite le tavernier revint, avec leur repas, qu'il disposa sur la table, Liam s'y attaqua avec appétit, ce qui ne surpris guère la dragonnière, le tavernier les questionna alors sur leur raison de leur présence à Cithri, elle laissa le soin de répondre à son ami. Sa réponse était à moitié vrai, et cela amusa Raïta, se tournant vers le tavernier, elle le remercia d'abord de leur avoir apporter leur repas, avant de rajouter:

-Mon ami n'a pas tort, mais je recherche également un herboristes réputer de Cithri, j'ai besoin de quelques plantes, qu'on ne trouve nul part ailleurs.

Elle commença également à déjeuner, estimant que la discussion était terminée.

Voyant que Raïta ne s'attardait pas sur le tavernier, Liam reprit le fil de leur conversation, lâchant quelques secondes son couteau et reportant son attention sur son amie.

"On parlait de travail je crois." résuma-t-il brièvement.

"Je parlais plutôt de petits boulots à faire ici et la, histoire de gagner un peu d'argent plutôt qu'un travail fixe chez un meunier.Pourquoi pas chasser et vendre mes proies à un boucher voire à une taverne comme celle çi."

Liam engloutit un morceau de fromage faisant fi de toute étiquette. Ca non plus on ne lui avait pas apprit. Il reprit :

"Tu vois ce que je veux dire non ? Ca me permettrait de voyager au gré de mes envies, m'attardant en ville pour bénéficier d'un peu de confort? De temps à autre ça fait du bien."

Raïta écouta le jeune homme attentivement, il ne voulait donc pas d'un travail fixe, elle haussa les épaules, pourquoi pas, elle versa de l'eau dans un verre, et le but d'un trait, avant de répondre:

-Oui oui je comprends, c'est une possibilité en effet, cela te rapporteras un budget suffisant pour vivre, en tous cas.

Après avoir réfléchit un petit instant, et prit le temps de finir sa salade, elle posa le regard sur son ami, et entreprit de lui faire une proposition, s'il la refusait, elle ne se vexerait pas, et d'ailleurs peut-être en avait-il pas envi, mais elle lui demanda tout de même:

-Si je te proposais de t'apprendre la magie, dans une école prévu pour cela, tu en penserais quoi?

Libre à lui de lui répondre, quelque que soit sa réponse, elle ne la discutera pas. Attendant alors la réponse de Liam, Raïta balaya le décor de la taverne du regard. Peu de gens s'y trouver.

Liam n'en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles. Raïta venait de lui proposer une chose à laquelle il n'avait jamais pensé jusqu'à hier. La magie ! pensa-t-il. Tremblant d'excitation, Liam ne sut quoi dire alors qu'il était envahi par un sentiment de bonheur indescriptible.

"Je..Tu..."

Incapable de contenir ses émotions, de chaudes larmes se mirent à couler sur son visage, son regard toujours fixé sur Raïta. Ils se fixèrent un long moment, temps qu'il fallu pour le jeune homme pour reprendre de l'aplomb. Il ouvrit enfin la bouche :

"Pourquoi fais tu ça ? Bien sur que j'ai envie d'apprendre la magie, surtout après y avoir gouter hier même si ce fut bref."

Liam haussait la voix sans s'en rendre compte :

"Pourquoi moi ? Tu es une dragonnière alors quel intérêt pourrais tu avoir pour un simple vagabond ignorant comme moi ?

Le garçon criait presque alors que Raïta soutenait son regard et attendait qu'il vide son sac.

"Je ne suis rien et tu es tout. Je ne suis pas assez important pour que tu m'accordes toute cette attention." conclut-il d'une voix faible, les larmes aux yeux.

illé ne fit pas attention au nouveaux arrivant dans la taverne. il était bien trop occuper dans cette grade conversation au sujet du roi du coin.

"Quoi? Des vivres? Oui, en effet, je pense que a quantre il nous faudra bien au moin un tonneau chaqun pour arriver. Plus peut etre un deuxieme pour BOUH.

"hiiiiiihiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiii"

"Allez donc nous quérir ceci tavernier!!!!"

Illé se retourna vers lemenct et Jeff.

"En tant que ministre des... affaires étrangères.... je dit que on devrait ptet bien y aller s'y présenter a leur chateux, ou truc dans le genre.... car ya pas a dire mais c'est SCANDALEUX!!! Je dit BIEN SCANDALEUX!! que on ai opas une ambasade dans se foutu pays..... "

Raïta ne bougea pas, et se contenta de regarder son ami, pendant un long moment, sa proposition, l'avait troubler à ce point? Il semblait vouloir étudier la magie, il n'y avait aucun doute possible, à ce sujet là, il ne semblait tous simplement pas comprendre pourquoi elle s'intéressait à lui. Attendant qu'il eut finit de parler, ou plutôt de crier. Laissant quelques secondes s'écoulaient, elle finit par lui répondre:

-Tu te trompes lourdement, tu es loin d'être un garçon sans talents qui ne mérite aucune attention, tu n'as simplement pas eu l'occasion, d'exploiter tes qualités. Tu te demande pourquoi toi plutôt qu'un autre, je ne saurais répondre à cette question, mais mon instinct me dit que j'ai raison de faire cela pour toi, et je suis toujours mon instinct, jusqu'alors, il ne ma jamais encore trahis, ce n'est pas aujourd'hui qu'il commencera...Doutes-tu de es intentions à ton égard?

Ensuite attendant que Liam, se remet de ses émotions, elle se remit en question, peut-être qu'il n'était pas prêt, après tout, tous cela est arriver si rapidement pour lui...reposant son regard neutre, sur son jeune ami, elle lui demanda:

-Liam...crois-tu au destin?

Attendant sa réponse, elle promena son regard sur chacun des personnes présente, s'attardant sur un homme chauve...accompagnée d'un Hamster, sa silhouette lui disait quelque chose, fouillant dans sa mémoire, elle se rappela de leur rencontre à la taverne de Terim, c'était un des amis, du tavernier...Ne voulant pas les déranger dans une conversation qui semblait des plus sérieuse, elle se promis d'aller le saluer, une fois celle-ci terminer.

Liam s'essauyait le visage d'un revers de manche alors que Raïta expliquait ses raisons. Le jeune homme écoutait cette dernière avec attention mais ne la fixait pas, préférant jouer avec son couteau, un petit air boudeur. Lorsque Raïta en eut terminé, il prit la parole :

"Je te crois sincère et incroyablement gentille. C'est un choc pour moi, ma vie n'était jusque là remplie uniquement de haine et de méfiance.Je m'en remettrais."

Il se remit à manger, enfin picorer serait plus exact, laissant la tension quitter son corps et reprit la conversation :

"Le destin ? Je n'y ai jamais vraiment réfléchis. J'aime me croire libre de mes actes et de ma pensée et non non contrôlé par une force invisible. Sans doute ai-je tort mais c'est ainsi que je vois les choses."

La jeune dragonnière sourit à Liam, lorsqu'il lui dit qu'il la trouver gentille et sincère, il lui expliqua pourquoi il avait réagit ainsi quelques minutes plus tôt, elle ne lui en voulait pas, c'est normal après tout. Ne s'attardant pas sur ce-ci pour ne pas risquer de mettre mal à l'aise son jeune interlocuteur, Raïta revint au vif du sujet en lui répondant:

-Au contraire, je pense que ta visions des choses est la plus sensé de nous deux, moi je crois au destin, car j'ai besoin de croire en quelque chose, bien que je sais pertinemment que rien n'est décider, tout peut-être changer. A mon avis tous le monde a besoin de croire à quelque chose...

C'était un sujet bien philosophique, les points de vus varient à ce sujet, mais en lui posant cette question, elle voulait connaître son point de vus, et elle le connaissait à présent. Raïta entreprit alors de lui poser de nouveau une question:

-Crois-tu en quelque chose toi?

Une pensée lui traversa alors l'esprit, peut-être dérangeais t-elle, son ami, en lui posant toute ses questions d'avis personnel, comme pour se rattraper, elle s'empressa de rajouter:

-Excuse-moi si mes questions, te semble impénitentes.

Liam ne s'offusqua pas des questions plus personnelles de Raïta. Il était même plutôt flatté qu'elle s'intéresse autant à lui. Il se prenait même à aimer être un centre d'intérêt ne serait-ce que que d'une seule personne, lui qui avait vécu dans l'indifférence la plus totale jusque la.
Liam se leva lentement et s'approcha de la fenêtre. Il regardait dehors, absorbé par l'animation émanant de la rue. Il répondit finalement après avoir murement réfléchit :

"Ca ne me déranges pas. Je n'ai pas l'habitude qu'on s'intéresse à moi."

Trouvant une place confortable sur le rebord de la fenêtre, il se tourna vers son amie, le regard plus dur :

"Je crois en moi et c'est déjà amplement suffisant. C'est surement le résultat de mes expériences passées."

Edwin continuait à voyager. Récemment, il avait aidé un couple de personnes âgées à ranger de lourdes malles remplies de leurs affaires. Il allait de village en village, restant autant qu'il le veut dans l'un ou dans l'autre. Son périple l'amena à Cithri, une ville qu'il avait déjà parcourue quelques fois, mais il n'avait pas de souvenir précis de cette ville.
Notre éclésiaste décida d'aller se détendre et pourquoi pas se renseigner quelque peu sur les rumeurs environnantes en allant à la taverne du coin. Une fois rentré, il regarda autour de lui, humant l'air qui était imprégné d'une odeur de bière et de la sueur de certains clients qui transpiraient allègrement. C'est alors que son regard se posa sur une jeune femme aux yeux brillants et éblouissants. Une certaine aura l'entourait, et Edwin comprit pourquoi en observant sa main. C'était une dragonnière! Quel hasard!
Edwin commanda au tavernier deux verres de son vin le plus rafiné et se dirigea vers la jeune femme qui était en train de discuter avec un adolescent en pleine fleur de l'âge.
L'éclésiaste était à présent juste à côté de la belle dragonnière et leur adressa la parole:

"Bonjour, me permettez vous de me joindre à vous?"

Edwin tendait le verre de vin à la belle et jeune femme. Une personne aussi raffinée ne pouvait pas boire de la bierre à tout va. Le jeune homme attendait une réponse qu'il espérait positive.

Suivant du regard son jeune ami qui se leva, et se dirigea vers la fenêtre sans un mot, il finit par lui dire, que ses questions ne le dérangeait en rien, ce qui rassura quelque peu Raïta. Ensuite Liam, répondit à sa question, autrement dit il ne croyait en rien d'autre que lui. Sa réponse tira un petit sourire à la jeune dragonnière, il avait confiance en lui, c'était là une grande qualité que tous n'ont pas. La jeune femme s'apprêta à lui répondre, lorsqu'un jeune homme l'interrompit, il était blonds, cheveux mi-long, yeux bruns, dégageant une certaine puissance d'énergie, surement un magicien, conclu t-elle. Tout en lui tendant une coupe de vin, il lui demanda s'il pouvait se joindre à eux. Pour ne pas offusquer le jeune homme, elle accepta le verre de vin, en le remerciant, et répondit:

"Avec plaisir, si toutefois mon ami, ni vois aucun inconvénient."

Consultant Liam du regard, elle attendit une éventuel réponse de sa part, son regard allant du jeune homme, d'ailleurs elle ne connaissait pas, du moins pas encore son nom, à son ami.

Liam sentit de suite que cet homme était différent. L'aura qu'il dégageait était quasiment la même que celle de Raïta. Le garçon ne s'offusqua pas de l'intrusion de ce nouvel arrivant, au contraire il était curieux.
Il se tourna vers l'inconnu, le regardant de bas en haut comme on observait une bête curieuse. Il répondit finalement, détournant son regard vers l'extérieur :

"Ca ne me pose pas de problème."

Il marqua une petite pose avant d'ajouter, feignant le désintérêt :

"Je m'appelle Liam."

Edwin fut ravi de voir que ses interlocuteurs acceptaient qu'il se joigne à eux. Il avait vu que le garçon feignait l'indifférence, cela se voyait dans son regard. Il avait l'air d'être très sympathique, mais il ne se montrait pas amical au premier abord pour ne pas paraître trop gentil.
La voix de la belle dragonnière était douce et claire. Elle avait accepté le verre de vin d'Edwin. L'éclésiaste tendit une chope de bière à Liam avec un gentil sourire. Il prit ensuite la parole pour se présenter.

"Je me nomme Edwin, enchanté de faire votre connaissance."

Son regard se tourna ensuite vers la dragonnière, l'oeil pétillant.

"Puis avoir l'honneur de connaître votre nom, belle demoiselle?"

La jeune dragonnière posa son regard sur Liam qui n'y voyait aucun inconvénient à ce que le prénommé Edwin, se joigne à eux, il se présenta à lui, avec une indifférence total, ce qui n'étonna pas réellement la jeune femme. Raïta détourna alors son regard vers le magicien, et se présenta également:

"Mon nom est Raïta."

Buvant une autre gorgée du vin que lui avait proposer Edwin, qui était d'ailleurs délicieux. Curieuse de voir ce que leur voulait ce jeune homme, sans pour autant paraître impolie, elle le questionna:

"Que nous vos l'honneur de cette visite?"

Reposant sa coupe de vin sur la table, elle attendit une réponse de la part d'Edwin, posant son regard sur les paumes de ses mains, visiblement il n'était pas dragonnier, du moins par encore.

Edwin regarda Liam, qui restait silencieux en les observant, toujours avec cette lueur de curiosité dans le regard.

"Eh bien, j'ai perçu votre aura à tous les deux. Et j'ai vu que vous étiez dragonnière. Que ressent on lorsque l'on sait que l'on ne fait qu'un avec un dragon? et quelles sensations à t-on en vol? ce sont des choses comme cela que j'aimerais savoir. J'espère devenir dragonnier un jour."

Le jeune homme éclésiaste se demandait bien comment il allait pouvoir trouver un oeuf de dragon, la chose était très dure à concevoir.

" Je vous conseillerai d'aller faire un tour aux abords du marché au textile, répondit Druss sans la moindre hésitation. Comme il est très fréquenté, il attire énormément de marchand et certains fileurs ont besoin de plantes pour colorer les tissus, ce qui représente une véritable mannée pour les herboristes. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser..."

Le tavernier pris note de ce que le quatuor voyageur désirait et alla faire mettre de coté les cinq tonneaux de bière, pourvu d'un petit sort qui leur permettait de garder leur contenu au frais. Puis il revint à leur table et leur remis un bout de papier sur lequel était griffoné quelques mots.

" Lorsque vous sortirez, frappez à la porte où est écrit réserve et montrer ceci pour avoir vos tonneaux. En tout, ça devrait vous couter dans les trois pièces d'or sauf si vous prenez encore autre chose, bien sûr."

Entre temps, un nouvel arrivant venait juste - tiens donc ! - d'arriver dans la taverne et de s'asseoir à la table de la dragonnière et de son compagnon de route. Sans doute devait-il avoir le gosier un peu sec - l'avantage de tenir une taverne dans un endroit chaud...

" Bonjour, désirez vous quelques rafraichissements ?", demanda-t-il au nouvel arrivant.

Raïta remercia le tavernier de son conseil concernant les herboristes, et reporta son attention sur son jeune ami qui visiblement , ne faisait qu'observer l'agitation de dehors, il semblait complètement se désintéresser du nouvel arrivant. D'ailleurs ce-dernier lui expliqua ses raisons, et lui posa quelques questions concernant les dragonniers, prenant bien soin de choisir, ses mots elle répondit:

-Eh...bien mes sentiments à ce sujet là, sont bien dur à décrire. Mais je vais néanmoins essayer, pour ce qui est de ne faire qu'un avec un dragon, c'est un lien très fort qui nous unis, un lien d'amitié, sans doute un peu plus, tu te sens protégée, hors de porter du mal. Quant aux sensations que l'ont ressent aux vols, c'est unique, et inqualifiable. Devenir un dragonnier et avoir comme compagnon pour la vie un dragon est un rêve que bien des gens ont, mais que très peu réalisent.

Finissant son verre de vin, elle se releva, tout en rajoutant:

-Je dois aller acheter mes fameuses plantes, chez l'herboriste de Cithri...

Demandant ensuite aux deux hommes s'ils voulait l'accompagner ou pas, tout en attendant leur réponse, elle régla la note au tavernier, pour leur déjeuner-celui de Liam, et le sien-.

Liam n'avait rien manqué de leur conversation même si son attitude prouvait le contraire. Voila ce qui différencie cet homme de Raïta pensa-t-il. Il n'a pas de dragon. Alors que son amie échangeait des civilités avec le tavernier, Liam se demandait ce qui poussait ces gens à vouloir être dragonnier. Peut être étais-ce ce fameux destin auquel croyait Raïta. La réponse à cette question semblait bien lointaine aux yeux du garçon inculte qu'il était.
Revenant du royaume de ses pensées, Liam acquiesça d'un signe de tête vers Raïta en ajoutant :

"Je te suis."

Il emboita rapidement le pas de la jeune femme.

Lemenct cracha une bouché de bière en entendant le prix, même si il savait que celui-ci était tout a fait raisonnable.

"QUOI? trois pièce d'or? mais Tavernier? tu veut ma mort? J'ai failli avoir une attaque! Quand on a un ote de marque comme moi, on lui fait au moin un prix comen dire.... Royale. Pense a la pub que je fait rien que par ma présence. "

Lemenct rebut une lampé de bière. Puis il pris le tonneaux qui était presque vide , en cassa le fond avec sa hache et le souleva au dessus de sa tète pour boire la fin.

"Bon, Bouh, ministre du budget, voie avec monsieur pour le règlement de ces frais."

"Si vous le permettez je vous accompagne."

Edwin se leva de la chaise sur laquelle il avait pris place, la remit comme il faut et suivit ses nouveaux compagnon hors de la taverne, vers le marché pour acheter des herbes.
Il pourrait peut être en profiter pour acheter quelques produits lui aussi, une bonne tisane lorsque l'on dormait à la belle étoile était tout à fait agréable. Il sortit de l'argent de sa bourse et régla le tavernier qui était si sympathique.
Raïta, Liam, et Edwin étaient donc en chemin vers le marché de Cithri.

Druss ne se démonta pas d'un poil devant la réaction du nain devant le prix et lorsque il s'expliqua - ce qu'il faisait toujours avec les clients de mauvaise foi -, ce fut d'un ton des plus calmes. Hurler sur la clientèle n'était pas du tout la solution, sans compter l'aphonie qui pouvait suivre - et o combien génante pour un tavernier.

" Si je voulais votre mort, messire nain, je vous aurai coupé votre bière avec de l'eau ou je vous aurai carrément servi de l'eau, tout compte fait. Quand à la pub, allez donc vous plaindre à tout le monde que vous avez eu tous ces tonneaux pour seulement trois pièces d'or, et je vous serai fort reconnaissant. Mais que cela ne vous dispense donc pas de payer, vous ou votre hamster en or sonnant et trébuchant.", ajouta-t-il, au cas où on essayerait de le payer en poil de hamster ou en autres choses de ce genre là.

"Bon, Bouh, ministre du budget, voie avec monsieur pour le règlement de ces frais."

"hiiiiihihiiiiiihiiiiiiiihiiiiiiiiiiihiiiiiiiiiiiiiiiiii"

"Bouh dit que sa fait un peu cher mais que il va quand même payer car nos contribuables n'aiment pas que le pays s'endaite."

Illé sortit les piéces de sa bourse et les posa sur la table.

"hihiiiiiihiiiiihiiiiiiiiiiiiiii"

"bouh dit que il faudrait peut être emmener la note de frais pour la faire payer au roi."

"bon ben c'est pas tout. On va y aller."

Lemenct pris son tonneau de 10 litres sous le bras et sortit. Il atacha le tonneau a l'arriére de son sanglier et le chevaucha.

"Heu Aberon c'est dans quelle direction?"

- Bonjour

je vais prendre une carafe de Pinot Samolinger s’il-vous plaît.

- Je monte au dernier étage. Deux personnes vont arriver demanderont Liv, indiquez leur de me rejoindre en haut je vous pris.

Druss acheva de donner les derniers coups de chiffon sur les tables de la salle principale, chose qui occupait une bonne partie de son temps, à croire qu'il était un maniaque de la propreté. Ce qui n'était pas tout à fait faux, même si dans le monde sans pitié des taverniers c'était un atout non négligeable. Lorsque il jugea les tables suffisamment brillantes, il s'en retourna derrière le comptoir qu'il ordonna machinalement. Le dernier arrivage de denrées était arrivé avec un retard qui se comptait en heure et Druss s'était retrouvé à devoir empiler tout ce qu'il pouvait derrière le comptoir en attendant de pouvoir le transporter dans les cuisines ou la cave. Cela, c'était il y a peine trois heures et pourtant il n'en restait comme témoin que quelques bouteilles de vin qui eurent vite fait de rejoindre la cave...

Il venait juste de remonter quand une cliente entra dans la taverne et commanda une carafe de Pinot Samolinger, ce qui ne fut pas sans étonner Druss. D'habitude, les clients qui commandaient du vin n'allaient pas plus loin que la couleur de ce dernier et seuls les connaisseurs commandaient un vin précis. Venant d'une dame, ça en devenait presque étrange mais peut-être faisait-elle partie d'une famille riche ou d'une de viticulteurs après tout...
Une fois arrivé dans la cave, le tavernier se dirigea vers l'endroit où s'alignaient les bouteilles de pinot et choisit celle qui convenait avant d'en verser soigneusement le contenu dans une carafe en forme de canard.

" Ca vous fera sept pièces d'argent.", fit-il tout en déposant la carafe sur le comptoir " Si je puis me permettre, c'est une excellent choix.", ajouta-t-il avant de prendre les pièces puis d'acquiescer à la demande de la jeune femme.
D'autres clients, cela ne pouvait que le ravir, surtout s'ils étaient disposés à consommer. Les grandes conversation avaient tendance à assécher les gosiers et à donner faim lorsque elles s'éternisaient...
Druss fut tout de même dépité quand deux de ses clients quittèrent la taverne presque au pas de course, en jetant des regards autour d'eux, bientôt suivis par deux autres, guère moins nerveux que les premiers. La tavernier haussa un sourcil et regarda le plafond comme s'il pouvait voir à travers ce qui s'y était passé. Puis il resongea à la jeune femme et en vint à se dire qu'elle n'était peut-être pas étrangère au départ précipité de ces quatre là. Bah, s'ils avaient peur d'une demoiselle, c'était leurs affaires, pas les siennes.

Quatre de perdus, sans doute deux de retrouvés, peut-être plus respectables, ce n'était pas un si mauvais échange. Druss se remit à ses affaires, donnant quelques mots à ses aides et restant attentif au moindre tintement de clochette. Il y en avait à chaque étage pour que les clients n'aient pas à descendre et remonter les escaliers à chaque fois qu'ils voulaient passer commande.