[Taverne tenue par Druss et Lagin] L'Antre des Nicbriqueux

Quand il s'aperçut qu'elle dormait, Robhue s'interrompit. Il se rassit sur la chaise et la regarda dormir. Il aimait regarder les gens dormir, il pensait que c'était là qu'ils exprimaient vraiment leur personnalité. Le visage de la femme était crispé. Elle était très angoissée. Elle devait s'échapper d'ici, mais il ne parviendrait pas à la convaincre. Il s'approcha de la figure de la femme, et essuya les larmes avec la paume de sa main. Il se rendit compte alors, pour la première fois, de sa beauté. Elle avait des très fin, un visage magnifique, son corps semblait avoir été fini au ciseau. Il remonta la couverture sur les épaules de la femme. Il alla s'assoir pour la troisième fois sur sa chaise, et croisa la bras, regardant la femme dormir. Il n,e savait même pas son nom. Ribb, le chiot de forgeron, lui sauta sur les genoux. Ils attendirent tous les deux que la femme se réveille.

C'est ainsi que, pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme put profiter d'une longue nuit, et d'une nuit entière à dormir. Après quelques rapides cauchemars habituels, elle sombra dans un sommeil si profond que nulle image sanglante ne vint la perturber. Peu à peu son visage se détendit. Lorsqu'elle se réveilla un léger sourire vint effleurer ses lèvres avant qu'elle n'ouvre les yeux, contente de la chaleur inhabituelle qui l'entourait, et de la douceur des draps. Puis, se rendant brutalement compte du caractère étrange de la chose et oublieuse des évènements de la veille, elle se redressa brutalement avant de voir Robhue qui la regardait, assis sur une chaise. Elle s'empourpra comme une enfant et demanda à mi-voix :

- Vous m'avez regardé dormir ?

"Oui" répondit le plus simplement du monde le forgeron.

"Je n'avais pour tout dire rien de mieux à faire."

Il fit descendre Ribb de ses genoux et se remit a empaqueter ses quelques affaires.

"Vous êtes certaine de ne pas vouloir partir ? Je vous assure que voir du pays vous ferait le plus grand bien ! Et puis, il n'est rien qui ne puisse s'apprendre ! Vous ne savez pas faire une seule et unique chose, j'en suis intimement convaincu. Peu importe vos dettes, regardez moi. Qui voulez-vous qui vous fasse du mal, si je suis là ?"

Il avait fini d'emballer ses effets.

"Décidez-vous ..."

Genée par un comportement qu'elle ne parvenait pas à comprendre, Moïra rougit profondément et marmonna quelque chose de profondément confus - mais qui pouvait se traduire par : "vous auriez du me réveiller, vous avez du vous embêter". Lorsqu'elle parvint à redresser la tête elle constata que l'homme rangeait ses affaires. Elle sortit doucement du lit et en tira les couvertures jusqu'à ce qu'il ait une présentation acceptable puis, considérant qu'elle avait une dette envers l'homme, elle s'assit sur une chaise, les mains croisées, attendant un ordre. Elle était surprise qu'il semblât se soucier d'elle et de son bien être... mais il ne connaissait visiblement rien à sa profession. Elle rit doucement, avec une grande tristesse :

- Je serais morte faim avant d'avoir pu apprendre un autre métier. Pour pouvoir changer de vie il faut en avoir le temps et l'argent, n'ayant pas l'un je n'ai pas l'autre. Et vice versa par ailleurs. Et puis vous ne connaissez rien des organisations qui me lient à cette ville. Vous êtes musclés mais je ne suis pas sure que vous fassiez le poids face à une trentaine de coupe jarret... Si jamais je pars je ferais perdre de l'argent au tenancier d'un lupanar qui en fera donc perdre à quelqu'un qui en fera perdre à quelqu'un... et au final j'aurais beaucoup de mécontent sur le dos... à commencer par l'organisateur du crime dans cette ville qui "m'honore" régulièrement de sa présence. C'était la seule façon pour moi de rester indépendante.

"On ne peut pas mourir de faim. On peut vivre de se qu'on aime. J'aime créer, j'aime travailler le métal et la pierre, et je le fais parce que ça me plait, et parce que les gens en on besoin. Il y a forcément quelque chose que vous aimez faire, une autre domaine où vous êtes douée, et qui peut vous faire vivre. Quant a vos dettes ... qui vous retrouvera ? Une bande de criminels véreux et de gros lards, qui ne sont jamais parti à plus de 5 km de leur ville ? C'est eux qui vous lient ici ?"

- Je suis devenue prostituée à l'âge de six ans... alors non je ne sais rien faire d'autres et je ne connais que cet univers. Je n'ai jamais appris à coudre, à broder, à tricoter, à soigner. Tout ce que je sais c'est vendre mon corps... Et je ne tiens pas à me vendre à des soldats, ce qui permettraient certes de beaucoup bouger, mais ce qui me tuerait rapidement. Quant aux criminels ne les méprisez pas... ils sont bien plus organisés que vous le croyez... qui croyez vous qui soudoient les gardes des portes de cette ville ? Et qui croyez vous qui les surveille ? Chacune d'entre nous est jalousement surveillé.

Elle haussa les épaules avec douceur.

"Vous savez parler, vous savez raisonner, et rien que ça peut servir. Je vous propose autre chose. Une vie sans amarres, une vie de voyages et d'émerveillements. Le perpétuel mouvement brouille les pistes, on ne vous retrouvera pas. Vous pouvez même sortir de la ville sans que personne ne s'en aperçoive ! Il vous suffit de changer de vêtements, de vous démaquiller, de porter une coiffe, et la fuite sera aisée. Et vous pouvez survivre aisément. J'ai de quoi vous entretenir, largement. Ne me demandez pas pourquoi je suis prêt à faire tout ça pour vous, je n'en sait rien, mais je vous offre un moyen de changer du vie."

Le forgeron était maintenant prêt. Il c'était chaussé, avait resserré la ceinture de son pantalon, ne portant toujours rien en haut. Il chargea son balluchon sur son épaule, et ramassa Ribb, qu'il tenait d'un bras.

"Dans dix minutes je serais parti ..."

Si elle n'avait pas été convaincue par la bouille mortellement sérieuse de son interlocuteur, Moïra aurait éclaté d'un rire impitoyable - mais juste. Nombres de ceux qu'elle avait connu lui avait promis de l'enlever de sa vie de misère pour l'emmener vers des cieux plus clair. Elle s'était retrouvée une fois dans une petite baraque au dehors dans la ville où elle avait passé la nuit à esquiver les gouttes qui tombaient du toit. Une autre fois alors qu'un client tentait de la sortir discrètement il s'était étrangement retrouvé la tête coincé dans une poubelle où il était mort étouffé par une arrête de poissons qu'il avait avalé par mégarde. Bref... nul n'avait tenu sa promesse... Et elle ne croyait pas que ce forgeron, tout aussi musclé qu'il soit ne pourrait la tenir... Mais puisqu'elle ne s'était pas amusée depuis longtemps... Retrouvant sa verve coutumière elle se redressa :

- Quitte à me faire entretenir par des clients, autant l'être sans rien faire... je vous suis... Mais je ne serais pas prête en dix minutes, ma chambre est à l'autre bout de la ville et il est certains souvenirs que je m'abandonnerais pas.

Alors elle le suivrait. L'ultimatum lancé pouvait bien être retardé, la décision de la femme changeait la donne.

"Je vais régler pour mon séjour. Combien de temps vous faut-il ? Nous pouvons nous retrouver devant cette taverne quand vous serez prête"

- Il ne me faudra une vingtaine de minutes... Sans compter les délais imposés par mon statut de femme. Elle eut un sourire ironique. Après tout je ne compte pas déshonorer mon sexe en étant à l'heure...

Robhue afficha un léger sourire sans conviction, chargea son baluchon sur son dos, et descendit. La salle en bas était vide. Il n'avait aucune idée de combien une nuit et un repas pouvait coûter ici. Il appela.

"Eh oh ! Il y a quelqu'un ?"

La réponse ne vint pas. Il extirpa deux pièces d'or de sa bourse et les posa sur le comptoir. Ce devait être suffisant. Il regagna l'écurie, et attela sa charrette à son âne. Il posa son baluchon sur la charrette, et mit son âne en marche, pour l'arrêter devant la taverne. Il attendait.

Le jeune couple avançait, puis Al finit par apercevoir l'enseigne d'une taverne, dont le nom le surpris, mais ils n'en avaient pas trouvé d'autres, aussi proposa-t-il d'y aller.

- J'aperçois l'enseigne d'une taverne là-bas. Je doute qu'on puisse en trouver une autre.

Un homme avec une charrette attelée à un âne semblait attendre devant l'établissement. Al lança un regard interrogateur à sa bien-aimée.

La taverne possédait en effet un nom assez singulier.

- Et bien, ils ont de la chance d'être la seule taverne de la ville, parce qu'avec un nom pareil, ils n'auraient aucuns clients sinon ! dit-elle en riant. Allons-y, je ne pense pas qu'ils y servent de la chaire humaine à diner !

Un homme à forte carrure semblait attendre quelqu'un. Erelia et Al arrivèrent à sa portée.

Töt devait venir à Aberon pour son maître mais il ne savait pas encore ou aller. Son maître Seardwïn allait sûrement lui dire là mission qu'il devrait faire plus tard. Il aperçu une taverne et rentra dedans.

-tavernier un hydromel s'il vous plaît.

Töt s'assit au comptoir et regarda les deux personnes qui était dans la taverne.

Le couple s'avança à l'intérieur de la taverne, après qu'Al eut salué l'homme qui semblait attendre, qui par sa carrure faisait penser à un maçon, ou un forgeron... Un homme se trouvait à l'intérieur, et on ne voyait le tavernier nulle part, bien que la taverne ne soit pas fermée.

- Bien le bonjour monsieur.

Al s'était légèrement incliné en disant cela à l'homme au comptoir, comme marque de respect. Il partit s'asseoir à une table, et y invita sa bien-aimée.

L'intérieur était assez mal éclairé, mais heureusement, quelques bouts de chandelles sur les tables rendaient le tableau moins glauque. Un homme observait nos deux amoureux, et il ne faisait de toute évidence pas partie du personnel de la boutique, il était trop bien habillé pour cela.

- Bonsoir monseigneur fit-elle dans une légère révérence. Elle rejoignit Al à une table, en essayant d'apercevoir l'aubergiste, sans y parvenir.

[Arf, mes bonnes résolution de réviser au lieu de passer sur Brisingr qui tombent à l'eau... Mr. Green

'Fin bref, je vais pas répondre très très souvent - service minimum comme dirait l'autre - donc normalement, Eldeen devrait normalement me suppléer (avec une certaine Lagin) si elle a le temps et accès à internet - aléatoire la semaine malheureusement enfin, c'est comme ça que c'est prévu Mr. Green

]

Les taverniers eux aussi dormaient de temps à autres, et certains avaient le sommeil particulièrement lourd. Druss faisait malheureusement partie de cette catégorie, mais sans le ronflement qui aurait pu scier tous les madriers et les poutres de la taverne - fort heureusement d'ailleurs : faire s'écrouler une taverne nuisait à la clientèle, surtout si elle se trouvait en dessous. Enfin bref, revenons en à notre tavernier, allongé de tout son long sur la paillasse et fort occupé à compter les chèvres - ses rèves étaient eux aussi soumis à la dure loi de l'évolution - jusqu'à ce que les chèvres se mettent à lui parler, ou plutôt à discuter d'hydromel, de monseigneurs et de salutations. L'esprit de Druss tacha alors de mettre un peu d'ordre dans cette pagaille en y introduisant un loup particulièrement affamé, mais rien n'y fit. Les chèvres continuaient de parler, et l'une d'elle parla même de réveil. Ce fut à cet instant seulement que quelques cellules grises parvinrent à la conclusion suivante, qu'il convient de résumer en un seule phrase : arrête de pioncer, t'es déjà suffisament en retard pour ça.
Oui, c'était certain, l'informa un oeil endormi à la vue d'un rayon de soleil, tout en rouspétant que quelque chose lui piquait. Un juron lui répondit, suivi du traditionnel rituel du lever...

Quelques minutes plus tard, Druss faisait son apparition dans la salle commune de la taverne, l'air parfaitement réveillé, prêt à entamer une nouvelle journée. Il n'y avait que ses cheveux pour se plaindre, plus hirsutes qu'à leur habitude, mais personne ne le lui avait fait remarquer, hormis le grand sourire de l'apprenti qui l'avait réveillé. Une petite merveille, cet apprenti. Non content de se débrouiller en cuisine, il avait aussi trouvé le courage de le réveiller - ce qui pouvait s'avérer dangereux certains jours - en plus de lui indiquer à peu près tout ce qui s'était passé.

C'était pourquoi Druss se trouvait avec une choppe d'hyromel frais dans la main, et un paquet de nouvelles chandelles dans l'autres. Il déposa le fagot derrière le comptoir et tendit l'hydromel vers l'homme qui l'avait commandé.

" Voilà votre hydromel monsieur. Ca vous fera dix pièces de bronze " annonça-t-il avant de se dirigier vers la table occuper par deux nouveaux venus. Un homme et une femme qui ne semblaient pas indifférents l'un à l'autre.

" Bonjour, messieurs dames, que puis je pour vous ?"

Ilianna était partie rejoindre Al et Erelia à la Taverne de Cithri. La jeune femme se morfondait dans ses pensées, quand elle arriva au leiu-dit. Sans faire vraiment attention à la tenue de la bâtisse, la jeune femme entra à l'intérieur. Alors qu'elle regardait Al et sa bien-aimée à une table, un détaille la frappa. Un homme se tenait au comptoir. Délaissant les deux amoureux du regard, la dragonnière planta ses yeux d'ambre dans ceux de l'homme. Cette personne, Ilianna la connaissait, c'était sûr! Quand l'apprentie dragonnière s'approcha de lui, une image d'une jeune femme apparut dans sa tête, et de suite les mots "Eàmanë" et "cousine" revinrent dans sa tête. Ilanna demanda à l'homme:

* Excusez-moi, vous ne connaîtriez pas ma cousine, Eàmanë, par hasard? *

Töt salua les deux amoureux par un signe de tête puis se retourna et vit un tavernier qui était bien habiller enfin bien c'est pas le mot mais c'était presque ça. C'est cheveux était tout hirsute sur sa tête on aurait dit qu'il venait de se réveiller. une autre femme rentra dans la taverne il lui parla de Eàmanë Le visage de Töt s'éclaira cette personne connaissait l'apprentie de son maître. Celle qu'il avait aimé il se retourna et regarda cette personne puis lui dit :

-oui mais vous comment la connaissez vous ?

Ilianna regarda l'homme, et lui répondit :

* Eh bien, Eàmanë étant ma cousine, elle me parlait souvent de ce qu'elle faisait chez votre maître, Seardwïn. Si vous voulez savoir mon nom, je m'appelle Ilianna. Dites-moi si ça vous dérange que je vous parles par pensées. *

L'apprentie dragonnière s'avança au comptoir, et s'assit sur un des tabourets, ses longs cheveux légèrement bouclés ondulant dans son dos. La jeune femme demanda, à vive voix, au tavernier :

- Un hydromel, s'il vous plaît!

Ilianna sentit dans son esprit la présence rassurante de Nelinra. Peu de temps après, on entendit un grand bruit d'ailes, des cris, puis une gracieuse tête reptilienne et rouge foncée apparut dans l'encadrement d'une des fenêtres ouvertes.

Une taverne pouvait avoir deux types de clientèles – en tout cas, dans l'esprit de Lagin : les soudards qui noyaient leurs ennuis dans des litres de bières et hydromels, et les clients plus raffinés, qui se rencontraient presque par hasard autour d'un verre de vin du meilleur cru. Lagin avait tendance à laisser les premiers à Druss, et à accueillir les seconds. Après tout, elle n'avait pas vraiment la carrure pour chasser des ivrognes, et Druss manquait de raffinement.
Mais, pour une fois, la jeune femme avait décidé de faire une entorse à la règle qu'elle s'était imposée pour éviter de croiser son éternel ennemi. Ainsi, elle était descendue de la chambre qu'elle occupait à l'étage, remarquant au passage les quelques clients présents, puis s'était glissée derrière le comptoir, les colliers et bracelets qu'elle portait tintant doucement aux oreilles. Elle portait une robe ocre et brique qui laissait facilement deviner ses formes généreuses, et l'éclat de ses yeux ambrés était rehaussé par son teint halé. Le seuil détail étrange était le foulard noir, signe de deuil, qui retenait en une queue de cheval laissant échapper quelques mèches folles ses cheveux châtain clair.
Avec un sourire, elle salua d'un signe de tête les clients, jeta un regard assassin à Druss, et s'empara d'une chope dans laquelle elle fit couler la boisson couleur miel, qu'elle tendait à la jeune femme qui avait commandé.

- Et voilà.

Des cris se firent alors entendre, et Lagin tourna machinalement la tête vers l'une des fenêtres, pour y voir apparaître la tête d'un dragon.

* Oups !*

Puis, reprenant une conscience toute professionnelle, elle s'en désintéressa momentanément. Tant qu'il ne rentrait pas dans la taverne, ou ne demandait pas explicitement quelque chose, elle pouvait ne pas le considérer comme client, et donc ne pas s'en occuper. Et puis, qui disait dragon disait dragonnier, et qui disait dragonnier disait justice...

Al sourit au tavernier, grand, massif, une véritable armoire à glace. Il ne devait pas paraitre plus qu'un enfant, assis à côté de cet homme musclé.

- Eh bien... une bouteille de bon vin, avec deux salades de légumes.

Erelia étant végétarienne, il n'avait pas demandé de viande, et espérait que cette taverne pourrait leur servir ce qu'ils attendaient. Il regarda Erelia pour voir si ce programme lui convenait.

La dragonnière remercia la tavernière, qui venait de descendre. Ilianna se leva, sa choppe d'hydromel à la main, et se dirigea vers Al et Erelia. Reprenant la parole par pensées, l'apprentie dragonnière leur demanda :

* Tout va comme vous voulez, les tourteraux? *

La grande jeune femme leur fit un clin do'eil, pour leur signifier qu'elle les taquinait. Ensutie, fixant distraitement la marque des Dragonniers sur sa main, la jeune femme pensait à son passé... Enfin, aux bribes de son passé qui lui revenaient de plus en plus rarement, comme si elle était destinée à mourir amnésique... Ilianna but deux petites gorgées d'hydromel, et dirigea ses yeux d'ambre vers Nelinra. La dragonne avait déjà trois mois, peut-être un peu plus.

* Mon dieu ce qu'elle grandit vite! *
* Ouais, je sais! *
* Euh, Neli? Tu n'es pas censée lire mes pensées... *
* T'avais qu'a protégé ton esprit! *
* J'te signal qu'il est protégé... Mais tu as oublié qu'on était dragon et dragonnier? *

Les dents pointues de Nelinra apparurent sous ses lèvres qui se relevaient, sa façon de sourire. Ilianna but une gorgée d'hydromel, et se dirigea vers son amie. L'apprentie dragonnière tapota l'encolure écailleuse de son amie. La dragonne plissa les yeux, une façon de montrer qu'elle était inquiète, ou qu'il y avait un danger proche... La grande dragonne recula d'un coup, et décolla. Ilianna essaya de lui parler, mais son ami lui avait fermé son esprit... Ce qu'elle faisait trop souvent maintenant, d'ailleurs...

*non cela ne me dérange pas le moins du monde.*

Seardwïn prit sa chope et la but puis il regarda dehors le ciel était triste pas une trace de soleil il allait bientôt se mettre à pleuvoir. Puis il déposa sa chope sur le comptoir et l'élastique de sa manche se détacha et on vit sa marque de dragonnier mais il remit son élastique tout de suite. Son dragon était mort et il n'aimait pas relater ses fait.

Sachant qu'elle ne pourrait pas recontacter sa dragonne avant qu'elle l'ait voulue, Ilianna soupira et se dirigea à nouveau vers le comptoir.

*non cela ne me dérange pas le moins du monde.*

L'apprentie dragonnière hocha la tête, et, au moment où elle s'assit au comptoir, l'homme reposa sa choppe. Ilianna fixa la main de l'homme, où elle aperçut, juste pendant une fraction de secondes, la marque des dragonniers. relevant son regard d'ambre pour le planter dans les yeux du dragonniers, elle lui dit :

* Eàmanë ne m'avait pas dit que vous étiez dragonnier... Votre dragon est-il ici? *