Fete du millième membre, le retour

Marek avait finit son assiette. L'esprit mélancolique, il avait reposé le plat sur le buffet garni et avait progressivement sombrer dans le sommeil...

La musique s'arrêta, la flamme s'apaisa, les bras retombèrent le long du corps dans un mouvement ample, la poitrine palpitante, les jambes un peu écartées comme pour se soutenir avec plus de fermeté lors du retour à la réalité.
Myad, libérée, poussa un long soupir paisible.
Il y eut des applaudissements lui sembla-t-il ; la danseuse sursauta, prise au dépourvu, et recula violemment. Elle se prit quelqu'un, dérapa, et manqua s'écraser sur le sol glissant. Ce ne fut que grâce à un réflexe qu'elle remercia intérieurement qu'elle put se rattrapper à la table voisine. Se redressant, Myad chercha qui elle avait renversé. Un parfum masculin, jeune, une certaine tristesse, elle connaissait cet homme !

- Excuse-moi, Marek, murmura-t-elle alors qu'un vieil homme passait devant elle pour rejoindre ceux qu'elle avait quitté.

La princesse indienne le toisa un moment sans le voir, percevant une mélancolie légèrement teintée d'alcool se dégager de lui. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il s'émerveillait d'un chaton. Myad se souvint de ce que Dark kui avait dit. Elle posa une main sur son épaule.

- Si elle est partie, ce n'est peut-être pas un si mauvais signe. Les femmes sont compliquées, et plus encore celles qui sortent de l'ordinaire.

Comme Breich... Ou elle-même.

- Si tu veux noyer ta peine dans l'alcool, ça ne te rendra pas plus séduisant, alors mets-là de côté et fais de nouvelles rencontres.

Ha ! Cela lui allait bien de dire ça ! Myad rejeta sa propre ironie pour s'intéresser à Marek, que sa déprime touchait.

- Je sais que ça peut paraître étrange de la part d'une personne comme moi, mais ce serait dommage de gâcher une soirée à cause d'un peu de mystère... Non ?

Ellenwen sortit brutalement de ses pensées en entendant la voix de Pierrot, qui semblait lui parvenir de très loin. Elle ne s'était pas rendu compte que depuis déjà de longues secondes elle était complètement parti dans les tréfonds de sa pensée. Elle releva la tête, un peu perdue et dévisagea son ami quelques secondes avant de parvenir à comprendre ce qu'il venait de lui dire. Ce fut en suivant son regard vers le piano, sur l'estrade, qu'elle comprit vraiment. Elle sourit largement et le regarda avec joie :

-Avec plaisir ! Ca mettra un peu d'ambiance... et au moins comme ça tu seras occupé et tu ne pourras pas me faire danser. Et puis... j'ai toujours rêvé de t'entendre jouer du piano... Allez zou, file... moi je reviens dans une minute.

Elle le poussa doucement et gentiment vers l'estrade après avoir fait cessé la musique de quelques mots. Un profond silence se fit dans la salle. Alors, peste comme elle l'était toujours, et sachant parfaitement que cela ferait plaisir à son ami, elle courut jusqu'à l'estrade, ses boutons d'or brillant sous le feu de lumières qui venaient de s'allumer et, enflant sa voix pour que tous puisse l'entendre elle annonça, solennelement :

-Et maintenant, Alagaïsiens, Alagaïesiennes, je vous demande d'accueillir un grand artiste encore méconnu à ce jour mais dont l'étoile montante ne peux être ignorée plus longtemps... applaudissez tous très fort le grand Pierrot....

Puis, faisant naitre une lumière au dessus de la tête du berger, elle s'éclipsa dans l'ombre d'ou elle le regarda avancer (toujours nimbé de lumière vers le piano). Lorsqu'il commença à attaquer les premières notes au piano elle s'éclipsa discrètement vers les toilettes... elle avait vraiment trop chaud. Là elle se passa le visage à l'eau, ôtant tout son maquillage et retrouvant ses traits de jeune elfe. Elle lava également ses cheveux qui retrouvèrent leur couleur blonde. Elle les noua en une haute demi-queue qu'elle attacha à l'aide d'un ruban d'un beau rouge vif. Puis, s'enveloppant d'un épais nuage noir, elle fit disparaitre ses vêtements qu'elle renvoya à sa maison et s'habilla d'un robe tout simple, très blanche, serrée à la taille par une large bande de tissus qui remontait légèrement au niveau du nombril et plissée sur tout le bas. Avec son col rond, ses petites sandales à léger talons hauts et ses yeux légèrement agrandis par un peu de maquillage discret, Ellenwen ressemblait maintenant à une petite fille tout droit sortie d'une vieille peinture. Elle revint dans la salle.

Tenel Ka retint de justesse un rire nerveux.

"Honnètement, j'hésitait entre partir ou boire autant que possible. Cette fête a plus tendance à me déprimer qu'à me changer les idées. Tu peux partir si tu le souhaite, ou bien m'accompagner."

"Hum hum ..."

L'accoutrement de berger de Pierrot disparut pour se changer en complet-veston-queue-de-pie, digne d'un chef d'orchestre. Il posa ses mains sur le piano. Il fit monter et descendre une gamme sur le clavier pour s'échauffer les mains, puis joua un rock rapide, et invita d'un clin d'œil les danseurs à s'exécuter. Ellenwen n'était plus dans la salle ...

Le morceau fini, il enchaina sur un slow, pour laisser les danseur se reposer et les couples se former. Ellenwen revint.

Mumak regardait et ne quittait pas des yeux Myad, la belle elfe se dirigeait vers la piste de danse. Lorsqu'elle commença à danser, il était émerveillé et finalement, peut être qu'Ellewen avait raison, il ne la méritait pas. Elle était belle et élégante, tout ce qu'il aimait, il le retrouvait en elle. En entendant les pensées de la magicienne, il sourit et se contenta de répondre.

* Merci Ellen... *

C'est alors que plusieurs personnes entraient dans la pièce. Mumak dû quitter des yeux sa Belle pour récupérer les armes, et analysant plus ou moins rapidement leur corps pour détecter toute armes, voulant entrer illégallement dans la pièce. Tournant de nouveau la tête, il retrouva Myad penchait à une table , parlant à un ejeune homme, celui qui était le nouvel apprenti de Tenel ka si ses souvenirs étaient bons. Une pointe de jalousie se fit sentir, alors il adressa une pensée à Myad tout en écoutant Ellenwen annonçer Pierrot au piano.

* Et la panthère repartit à la chasse... *

Un soupçon de reproche dans sa voix, lui ne pouvait quitter son poste mais elle, elle pouvait venir le voir. C'est alors que son amie magicienne revint, tout autre dans la pièce. Lorsqu'elle passa de nouveau devant lui, il lui sourit et commenta son nouveau costume.

- Ravissante... J'avoue que je préfère celuic-ci...

Ellenwen rit en venant se placer à côté de Mumak, enfin à l'aise dans son costume qui ne la gênait plus pour bouger... et avantage énorme elle n'était plus morte de chaud. Elle battit de la mesure en écoutant Pierrot jouer... Elle n'entendit - malheureusement - que les dernières notes du slow. Elle sourit... il jouait bien. Elle sourit à Mumak et lui répondit :

-J'avoue que moi aussi... c'était assez perturbant de se dire qu'on avait la tête de son meilleur ami... pas très bon ça... j'ai manqué de me faire un dédoublement de la personnalité. Et puis, avec le recul, je me rend compte de combien j'ai été méchante de vous infliger cette torture... devoir encore le subir...

Elle replaça une mèche de cheveux derrière ses oreilles et se déplaça légèrement pour faire venir une nouvelle coupe de cidre dans ses mains. Elle eut un petit geste vers Mumak pour la lui proposer, accompagné d'un regard interrogatif. Elle sentait que le dragonnier était crispé. Suivant son regard elle en devina vite la raison. Myad, la si jolie princesse, parlait avec un jeune homme qu'elle semblait bien connaitre. Ellen soupira intérieurement... la jalousie... encore et toujours elle. Elle posa une main apaisante sur le bras de son ami et, cette fois, lui parla mentalement :

*Ne sois donc pas jaloux, Mumak. C'est toi qu'elle aime, et pas lui... elle a rougi lorsque je lui ai parlé de mariage... elle a peur de ce qui va arriver mais elle le souhaite vraiment. Elle ne te laissera pas tomber... ne t'inquiète pas.*

Elle applaudit Pierrot lorsqu'il finit son morceau. Pour une fois elle se sentait bien dans une fête... c'était un jour mémorable.

Marek fut réveillé en sursaut par quelqu'un qui le bouscula. Il secoua sa tête pour se remettre les idées en place et reconnu la jeune femme blonde. C'est alors qu'il compris. C'était bien la jeune elfe. Il lui sembla que la jeune femme avait fermer brusquement les yeux à Carvahall pour ne pas les rouvrir. Puis elle était parti avec Mumak. Et devant lui, la femme qui l'avait bousculé ne pouvait être qu'aveugle...

Ce n'est riendit-il quand la jeune femme s'excusa.

Puis elle lui parla d'alcool... et de Breich.

Oh non je ne noie pas mon désespoir dans l'alcool loin de là! Je ressens juste un peu les effets de ce que m'a fait boire Breich. Un alcool tès fort. J'en ai bu qu'un seul verre mais ça fait beaucoup effet.

Il aida la jeune femme dont il ne connaissait même pas le nom à s'assoire sur une chaise.

Pour ce qui est des rencontres j'arrête pas. En a peine trois jours, j'ai renconter (il compta dans sa tête le regard dans le vide)... 4 ou 5 dragon, 5 ou 6 dragonniers, et bien d'autre encore... C'est un grand changement vu que j'ai vécu à la moitié de ma vie au fin fond de mon esprit.....

Pierrot descendi de l'estrade, et se dirigea vers Ellenwen et Mumak. Il avait pris un verre au passage, sans savoir ce qu'il contenait. Il s'adressa à ses amis.

"Dès que je vais être un peu plus tranquille, je vais rentrer chez moi, et je vais m'acheter un piano ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas joué ! C'est pas trop mal ?"

Myad reçu l'aide de Marek avec grattitude, les chaises avaient tendance à la fuir, tirés par des bras invisibles au-delà de son champs de perception. La jeune elfe s'assit donc, croisa les jambes, pencha un peu la tête de côté.

- De l'alcool fort... As-tu déjà entendu parler de l'Odryengen ? C'est ce qu'il y a de pire. J'en ai un flacon avec moi, je m'en sers pour cautériser les plaies, c'est dire...

Elle n'aimait pas lorsque le peu de personnes qui s'approchaient de la pureté de coeur aient l'esprit aussi sombre que son diamant noir. La danseuse sentit une corbeille de fruits, elle la prit sur ses genoux et piocha délicatement dedans. Une prune crissa entre ses dents blanches.

- En effet ce n'est pas comme ça que tu as pu apprendre comment fonctionnent les filles, conclut Myad avc une pointe d'amusement.

Elle entendit une pensée qui n'était pas la sienne et en perdit son sourire pendant quelques secondes. La jeune femme ne comprit pas. Mumak lui en voulait. Pourquoi ? Avait-elle mal dansé ? Myad, qui n'avait jamais connu l'affection avant lui, n'avait encore pas suscité de jalousie. Cependant elle répondit avec douceur et un certain tremblement dans sa voix, comme de la tristesse :

*De panthère je suis aussi lionne, et elle sait que sa place est auprès de son compagnon. Elle guerroie, chasse, fait la fière, mais ne t'oublie pas.*

Mumak adressa un sourire à Ellenwen qui s'était arrêtée près de lui. Son déguisement était tout de même supportable, il y avait pire que Pierrot comme apparence...

- Je te pardonne... Mais sache que tu es souvent méchante, tu ne t'en rend même pas compte.

D'abord, il sourit puis fronça légèrement les courcils lorsque son amie lui parla de sa jalousie, comment elle avait su ? Et d'abord, c'était faux, il n'était pas jaloux.

* Pourquoi tu me dis ça ? Je ne suis pas jaloux, c'est juste que ça ne fait pas très longtemps que je la connais et je me suis amouraché... Enfin bref, je trouve que la soirée est plutôt réussis ! *

Le nain s'était gentiment échappé de la conversation puis applaudit avec Ellenwen quand Pierrot eu finit de jouer ses morceaux de piano. C'est avec une certaine tristesse que Myad lui répondit, il l'avait peut être blessé par sa remarque, c'est vrai qu'il ne montrait pas sa confiance en elle. Gêné, il lui répondit doucement.

* Excuse moi, je n'aurai pas dû dire ça... *

Pierrot les rejoin avec un verre, leur annonçant qu'il s'achèterait prochainement un piano chez lui, Mumak sourit et lui répondit.

- Oui, c'était bien, j'ai aimé.

Pierrot avait senti la complicité de Mumak et Myad. Il prit Mumak par l'épaule, et regarda en direction de Myad.

"Alors, tu ne me présentes pas ? ..."

"Honnètement, j'hésitait entre partir ou boire autant que possible. Cette fête a plus tendance à me déprimer qu'à me changer les idées. Tu peux partir si tu le souhaite, ou bien m'accompagner."

Thom sourit, un vrai sourire, le premier depuis un certain temps...

"Non, je continurais ma route tout seul, merci."

Il se reservit un autre verre, parcourant la salle du regard, cherchant des têtes connues.

Myad finit par se dire que la solution la plus simple serait d'emmener Marek avec elle auprès de Mumak. De cette façon, elle serait près de son aimé, et il ne serait plus seul. Ravie, la jeune femme se leva, la corbeille dans le creux de son bras.

- Viens, tu pourras ajouter d'autres noms à la liste de cauw que tu as rencontré.

Pas très sûre d'elle, Myad décida tout de même de se débrouiller sans aide - on ne se refait pas - et se mit en marche d'un pas ni lent ni rapide, inutile de courir pour glisser sur une peau de banane abandonné ou d'aller trop façon limace et avoir l'air d'un zombie. L'elfe tenait Marek par le bras, avec douceur, lui laissant une marge au cas où il voudrait ne pas venir avec elle.
Bientôt, elle crut être arrivée, mais ne trouvant pas la voix de son dragonnier, elle paniqua. Sa tête se tournait dans tous les sens, cherchant un son, une odeur. A la fin, furieuse contre elle-même, elle s'assit par terre, posa la corbeille devant elle et comemnça à goûter aux cerises.
Myad croqua dedans avec délicatesse, à la manière des bouches qu'on voit dans les publicités pour chocolat 70 % à la cerise, se forçant à aller lentement pour se calmer les nerfs.
Sans se rendre compte qu'elle était à quelques pas de son objectif, elle murmura deux vers qu'elle avait en tête et qu'elle chantait quand elle avait... avouons-le, les boules :

- Il fait nuit, il fait noir,
Dans mon cœur le désespoir.
Mes larmes couleront encore
Quand viendra l’aurore.

Je suis blessée, à mort,
Je ne me relèverai pas.
Sauf si, par chance, tu es là,
Quand viendra l’aurore.

Tu m’as tuée, pulvérisée,
Ta volonté est exaucée :
Tu ne me verras plus jamais.
Mais tu peux te raviser
Quand viendra l’aurore.

L’amour est un poignard,
L’arme la plus mortelle.
Tu m’as frappée, au hasard,
Arraché les ailes
Que tu m’avais données
Et que je te rendrais
Quand viendra l’aurore.

Tout en ne visant personne...

Mumak sourit lorsque Pierrot posa sa main sur son épaule puis fixait Myad, il voulait donc qu'il lui présente celle qui faisait chavirer son coeur. Lorsqu'il allait répondre à son ami, Myad se leva d'où elle était puis commença à marcher mais pas en sa direction, il se demandait ce qu'elle était en train de faire. L'elfe avait une attitude bizarre, comme si elle était perdu et tout à coups, elle s'assit à terre en emportant un panier de cerise. Elle avait des réactions bizarre quelquefois mais c'est ce qui faisait tout son charme. Mumak tourna la tête vers Pierrot et lui dit, désolé.

- Excuses moi, je vais lui donner un coup de main et je te la présente ensuite. Disons, qu'elle ne voit plus depuis quelques temps et elle n'est pas encore totalement habituée à la céssité.

Le nain s'approcha de Myad puis se mit à genoux près d'elle, elle était en train de reciter une de ses beau chant. Celui-là était un peau trop triste pour Mumak, prenant sa belle par la taille, il ll'aida à se relever et lui dit, assez amusé.

- Je te kidnappe, tu es d'accord ? Sinon, ces cerises, elles sont bonnes ?

Enserrant la taile de l'elfe d'un bras, il attendait qu'elle lui réponde avant de la faire avancer, peut être qu'elle ne comptait pas aller dans sa direction à lui après tout.

Marek, pris au dépourvu, suivit docilement la jeune elfe qui l'entraîna vers Mumak qui se trouvait être avec un pianiste et une femme qui avait pris l'apparence du pianiste peu au paravent.

*Encore un grand pas dans ce monde de fou* pensa Marek.[i] *Suivons-là, au point où j'en suis!*

[i]Mais alors qu'elle arrivait près du nain dragonnier, l'elfe s'arrêta, s'assit sur le sol et se mit à chanter une chanson très triste. Ne comprenant pas, Marek ne bougea pas. Son compagnon - car le jeune homme en était sur, ils étaient ensemble- vint la chercher sous le regard géné de l'apprenti magicien.

(quand elle est assise, elle doit faire la même taille que toi xD !)

Pierrot laissa le nain aller aider son amie. Il venait de comprendre, le regard vide de la jeune femme. Il éprouvait de la pitié, mais s'efforçait de ne pas le montrer. Il aurait voulu l'aider à surmonter son infirmité, mais ça n'était pas à lui de s'en occuper. Il n'avais pas à l'aider si elle ne demandait pas d'aide.

Il bu une gorgée de la boisson qu'il avait dans son verre. Un gout extrêmement amère lui fit tout recracher devant lui.

"Pouah ! mais c'est quoi cette chose ???"

Il se fit servir un alcool fort qu'il but d'une traite pour enlever le gout précédent.

Puis, il se trouva une chaine et s'assit. Il rompit l'enchantement qui le faisait apparaitre en jeune homme, car il commençait à fatiguer. Il repris alors ainsi sa forme originale, ses cheveux blanc neige retombèrent sur ses épaules, et le duvet repris sa forme de barbe taillée court.

Breich avait eut besoin de quitter la fête à un moment, laissant Marek mais elle avait put revenir... Encore dans sa tenue de gitane, elle redéposa ses armes et entra dans la salle. D'un bref cout d'oeil, Breich vit Marek qui avait l'air bien entouré. Breich lui fit un petit clin d'oeil de loin. Elle ne savait pas si il l'avait vu mais tant pis. Ensuite Breich se dirigea vers les boissons. C'est là qu'on reconnait Breich...^^ Enfin bref, un ver à la main, elle s'appuya un peu contre la table et regarda la fête en souriant. Voir le bonheur la ravisser parfois plus que de le vivre. En voyant un homme recracher le contenu de son ver et demandé ce que c'était, Breich eut envie de lui répondre que c'était surement son petit coctail mais n'en fit rien et se contenta de sourir. Ensuite elle s'assit carrément sur la table, à un coin sur lequel il n'y avait rien. Mais là, malchanceuse comme elle l'était, la table commença à basculer. Non pas parce que Breich était lourde mais parce que l'unique pied qui faisait tenir tout ça était au centre et la planche de bois qui servait de table n'y était pas accroché. Alors Breich se leva toute suite de cette table mais trop tard. La table se renversa de l'autre côté, cassant les bouteilles qui étaient posés dessus et surtout faisant un vacarme impossible.

*Il faut toujours que ça arrive à moi...*

Breich s'accroupit alors et ramassa la plache de bois pour la reposer sur le pied de la table. Ensuite elle rammassa les bouteilles miraculées qu'elle n'avait pas cassé. Sauf qu'une malchance n'arrive jamais seule et un morceau de ver lui fit une coupure sur un doigt qui saigna abondament. Breich le mit à la bouche pour ne pas que le sang coule sur sa robe et continua de ramasser comme ça les autres bouteilles. Evidement tout le monde la regardait et personne ne venait l'aider, avec un doigt dans la bouche en plus ça fait toujours très stylé...

*Et personne ne va se bouger le derrière pour venir m'aider bien sur ! Et dire qu'il y a des gens dans la salle qui me connaiss ent !*

Ellenwen avait assisté aux derniers événements sans rien dire... De toute manière personne ne lui avait adressé la parole, ce qui l'arrangeait, ainsi elle n'était pas obligée de briller par les feux de ses discours... de toute manière, l'eut-elle voulu qu'elle n'aurait pas réussi. Elle se contenta donc de regarder. Elle accueillit Pierrot avec un sourire tout en songeant qu'il faisait et ferait toujours grande diva. Elle ne put toutefois se retenir de faire la grimace devant la couleur de son verre d'alcool... il n'avait pas l'air très buvable... enfin, il fallait avouer qu'aucun alcool autre que le cidre n'était buvable au gout de l'elfe ce qui limitait les choix possibles. Elle observa à distance les démélés entre Mumak et Myad, un sourire amusé sur les lèvres. Dieu que les amoureux avaient l'air niais... c'en était attendrissant... Elle s'apprêtait à repartir chercher un verre - de jus de fruit cette fois - lorsqu'elle vit du coin de l'oeil Pierrot s'assoir sur une chaise et reprendre son apparence normale. Elle se pinça les lèvres en l'observant. Ayant connu les grands jours de Pierrot elle ne pouvait s'empêcher de le regarder avec tristesse lorsqu'il semblait fatigué et vieux. Cela lui semblait une bien cruelle injustice. Elle vint à côté de lui en silence et resta ainsi un long moment avant de demander :

-Fatigué ?

"Un chtouille, mais ça passera."

Puis, le bruit de sa table qui tombe et les bris de verre attirèrent l'attention de Pierrot. Il regarda la jeune femme se débattre avec ses débris. Il espérait que quelqu'un viendrait l'aider, mais personne ne daigne bouger son derche. Il était dégouté de l'égoïsme de ses gens et s'apprêtait à aller aider la jeune femme.

Marek apperçu Breich revenir et il retrouva son sourire. La jeune femme lui fit un clin d'oeil qu'il rendit avec plaisir. Il n'osait tout de fois pas quitter l'elfe aveugle par pur politesse.
Il entendit alors un grand cracbadaboum et vit que Breich avait renverser la table. Il se mordit les lèvres pour retenir un rire. C'est alors que la jeune voleuse se coupa. Marek accouru vers elle, lachant les autres (tant pi pour eux tien).

Ça va? demanda-t-il à la blessé. Fait voir ton doigt.

Il pris la main de Breich, doucement, puis posa sa main au dessus.
Il se concentra, cherchant un peu d'énergie au fond de lui et imagina la magie soigner la main de Breich et en même moment, rassemblant ses souvenirs de ses cours avec Tenel Ka, murmura:

Waìse heill...

Un lumière blanche émana alors de sa paume et, lentement, la plaie de Breich se referma... Mais Marek sentit son énergie s'envolé et s'arrêta brusquement, valcillant. Il regarda le doigt et vie que la plaie s'était quasiement refermé. Juste le temps que la croûte se forme. Il souffla un grand coup pour reprendre sa respiration et des forces.

*Un jour*, pensa-t-il *je pourrais faire tout disparaitre....*

[hj: Oui je sais que j'ai pas encore appris à faire ça mais bon Very Happy

]

Pierrot fut soulagé qu'un jeune homme aille l'aider. Mais il semblait maitriser que peu la magie, et le magicien décida d'aller s'assurer qu'aucune bêtise n'avait été faite.

"Alors, mademoiselle, rien de cassé ?"

Pierrot regarda son doigt, et invoqua le Waìse Heill dans son esprit. La blessure fini de cicatriser sans que les autres sache comment ni pourquoi. Il regarda ensuite le reste des débris et ceux qui avait été ramassé sévèrement, et les bouteilles se reformèrent, et se replacèrent sur la table, et les liquides les réintégrèrent.

"Voilà, plus de peur de de mal dira-t-on ... Et beau travail jeune homme !"

Pierrot fit un clin d'oeil au jeune homme, et posa sa main sur son épaule, lui passant ainsi un peu de son energie.

"Bonne soirée les enfants ..."

Non seulement Myad était perdue mais en plus elle était furieuse contre elle-même. Ne pas trouver son chemin dans une salle fermée, avec du bruit pour la guider et à peine quelques pas à faire, c'était le genre de performance dont elle se serait volontiers passée. Elle sentait des gens autour d'elle - Marek, l'homme pianiste de tout à l'heure, et... Breich ? Myad reconnut son parfum sauvage. Aussi ne fut-elle pas bien surprise lorsque Marek disparut très vite de son champs de vision, euh, de perception.

*J'espère que tu auras droit à une petite compensation...* rit-elle intérieurement.

A cet instant Myad sentit une douce chaleur naître dans ses doigts, puis parcourir ses membres, et la gagner tout entière comme un frisson. Interloquée elle en oublia sa colère et ce fut avec un sursaut qu'elle entendit la voix de Mumak.

*Le chat revient chaque soir chez lui, moi je retourne toujours vers toi. Même si c'est parfois avec difficultés.* ajouta-t-elle avec ironie.

La jeune femme se releva, embrassa le front de son aimé en guise de remerciement, et essaya d'identifier les autres tout en lui répondant.

*Délicieuses, mais je n'ai pas vu la tête de ceux qui me regardaient manger, ça m'a un peu ôté de mon plaisir* fit-elle avec amusement.

Elle perçut Ellenwen et quelqu'un d'autre, le pianiste. Oui, c'était lui. Myad chercha une chaise, en trouva une - miracle - et après avoir vérifié qu'aucun objet incongru ne s'y trouvait elle s'y assit. Penchant un peu la tête de côté, comme d'habitude quand elle observait les gens, elle jaugeait le nouvel individu.

*Vous n'êtes pas un dragonnier, puisque vous ne portez pas d'odeur de dragon sur vous, par contre vous exhalez une certaine magie. A la manière d'Ellenwen. Enfin, elle n'est pas un bon exemple, j'ai passé peu de temps avec elle mais elle sort tellement de l'ordinaire que ce n'est pas un bon objet de comparaison.*

Elle assura sa pensée d'un sourire pour la magicienne, tout en ressentant cette étrange chaleur dont elle se demandait si elle n'allait pas la faire brûler de l'intérieur si elle continuait d'augmenter.

*De... la magie ?...*

Marek sentit l'énergie que le pianiste lui offrait.

*Merci* essaya-t-il de dire par télépatie, espérant que l'homme comprisse ce qu'il eusse dit [hj: bon ok j'en fait trop Very Happy

]

Puis il se tourna vers Breich et sourit. De toute façon il n'arrivais plus à arrêter ce sourire...

Le vieux magicien se rapprocha de Myad.

*Oui, de la magie*

Puis, il lui lança un sourire, et s'inclina légèrement, bien qu'il sut que la jeune femme ne le verrait pas.

"On m'appelle Pierrot, enchanté ..."

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